Archiviste du Cinéma

Affiche anglaise du film Farewell my concubine / Adieu ma concubine de Chen Kaige avec Leslie Cheung

[Review] [Film] Adieu ma concubine

Chef d'oeuvre du cinéma de part sa mise en scène et son histoire d'amour qui traverse les époques mais aussi la définition de l'Art exploré au travers de la politique et de la société.

Affiche de Haru, de Yoshimitsu Morita. Hant et bas blancs. Le titre est écrit verticalement en katakanas entourés de parenthèses (reprenant une typo de pseudo dans un envoi de mail qui reviendra souvent dans le film), en rose, très gros, sur la partie droite. Au centre, une image d'une jeune femme songeuse qui appuie sa tête sur sa main droite.

Haru (Yoshimitsu Morita) : Le quotidien irl des personnages est montré dans un montage que j'ai envie de qualifier de pointilliste : par scènes courtes, plans épars sur leur paysage, extraits de musique, bruitages et dialogues off – les conversations calées à l'image sont assez rares.

Surtout que j'ai effectivement le même type de doutes pour mes prochains sujets de vidéo (même si là a priori je suis à peu près fixé, faut que je me lance)

Oh la vache je connaissais pas et c'est l'enfer.

C'est pas forcément plus mal.

"Cool man" c'est particulièrement cringe.

(et il faut vraiment que je recontacte plus de maisons d'édition mais le moindre mail pousse à bout mes compétences sociales c'est un peu infernal)

Faut que je reprenne l'écriture mais je ne parviens pas à choisir entre mes projets. J'en ai un gros à terminer mais je veux un autre petit truc à coté pour souffler un peu, j'aime bien travailler sur deux trucs en même temps). A deux doigts de choisir au hasard haha.

Bravo !

YouTube video by Xearching For Sounds [1979] Takayuki Inoue / Katz Hoshi – Man Who Stole The Sun OST [Full Album]

youtu.be/Jjlme5I872k?... La musique de The man who stole the sun est tellement chouette et représentative d'une veine un peu prog de son époque qu'elle me ferait presque oublier à quel point j'ai trouvé le film détestable !

Je sais qu’il fait peur et qu’il y a 2 tomes mais si vous avez l’opportunité il faut lire Au bord de l’eau. Peut-être pas en enchaînant mais histoires par histoires 😄 la traduction est très drôle en plus

Oui c'est exceptionnel ! J'adhère un peu moins à la dernière partie plus orientée récit de guerre mais sinon c'est formidable et la façon dont on passe d'un perso à l'autre est vraiment top.

Image de Haru. Une femme, Rose lorsqu'elle est en ligne, sur un quai de gare, sourit, un journal à la main qu'elle montre ostensiblement.

Image de Haru. Sur une pelouse près d'un pont, par temps de brouillard, Haru et trois autres hommes se font des passes avec un ballon de football américain. Haru semble s'amuser.

Image de Haru. Dans une salle de sport, Hoshi s'entraîne à la boxe sur un sac.

Ce que le plein écran souligne de ces échanges d'apparence banale et sans conséquence, c'est aussi ce qui manque au monde des personnages : leur superbe et très douce poésie de l'ordinaire.

Image de Haru. Une table, sur laquelle a été tracé un terrain de football américain, avec des figurines de joueur éparpillées, tombées. Il y a plusieurs photos d'un couple, Haru avec sa copine, proches, souriants mais nettement mélancoliques.

Image de Haru. Deux immeubles d'habitation très élevés encadrent un terrain de sport éclairé par des spots puissants (il fait nuit). Peu de lumières aux fenêtres.

Image de Haru. Un mur couvert entièrement de bibliothèques très chargées de livres La seule lumière vient d'une petite lampe de chevet posée sur une table à l'extrême gauche du cadre.

Le parcours de dévoilement des personnages, qui veulent se révéler vraiment à l'autre petit à petit, est très touchant.
Cette relation, qui était une coupure du quotidien (écran noir pour empêcher les images), le change peu à peu, presque inconsciemment, l'embellit, lui donne du sens & du sentiment.

Image de Haru. Haru debout à une petite table posée dans le couloir de l'espace employés d'un supermarché. Il semble en train d'écrire quelque chose. Un autre salary-man sort d'une pièce à la droite du cadre.

Image de Haru. Hoshi est en train de cuisiner chez elle. Il y a un très grand plan de travail dans la cuisine, on est clairement dans une maison plutôt élégante. On voit des arbres à travers les stores d'une fenêtre, on est en campagne.

Le film capte très bien les tendances de la construction d'une personnalité en ligne – on efface ses défauts, on omet le plus triste et ennuyant de notre vie, on cache des informations pour se protéger, parfois on ment ou on se donne le beau rôle.

Image de Haru. Fond noir, un message de messagerie privée est affiché (je traduis depuis les sous titres anglais) : 1. (Haru) Sujet : Quelque chose que je ne comprends pas. Merci pour ton message. Il m'a rassuré. Au fait, il y a quelque chose que je voulais demander : c'est quoi ces symboles en forme de visage qui apparaissent de temps en temps dans la conversation ?

Image de Haru. Fond noir, un message de messagerie privée est affiché (je traduis depuis les sous titres anglais) : 1. (Hoshi) Sujet : Que se passe-t-il ? Je n'ai plus eu de nouvelles depuis un moment, il s'est passé quelque chose ? La dernière fois tu étais heureux à l'idée de voir ta petite amie, vous vous êtes disputés ?

Image de Haru. Fond noir, un avertissement de messagerie privée est affiché (je traduis depuis les sous titres anglais) ; Vous avez un message non lu.

...qui prend dans leur esprit une place aussi importante que le reste : les textes des messages privés, affichés longuement sur un écran noir, ont dans le montage une importance égale aux images, la relation est en ligne mais elle n'en est pas moins réelle pour autant.

Image de Haru. Un homme, le fameux Haru lors de ses conversations en ligne, dans un train, regarde par la fenêtre. Il porte un costume cravate gris typique d'un salary-man.

Image de Haru. Une femme, Hoshi lorsqu'elle est en ligne, sourit, le menton sur la main, devant son écran d'ordinateur.

Cela permet d'en montrer beaucoup d'elleux, tout en donnant le sentiment qu'iels se distancient de ce quotidien, souvent d'une platitude qui ne leur apporte aucune satisfaction, ponctué de déception, de tristesses voire de menaces.
Leurs échanges en ligne deviennent un refuge,...

Affiche de Haru, de Yoshimitsu Morita. Hant et bas blancs. Le titre est écrit verticalement en katakanas entourés de parenthèses (reprenant une typo de pseudo dans un envoi de mail qui reviendra souvent dans le film), en rose, très gros, sur la partie droite. Au centre, une image d'une jeune femme songeuse qui appuie sa tête sur sa main droite.

Haru (Yoshimitsu Morita) : Le quotidien irl des personnages est montré dans un montage que j'ai envie de qualifier de pointilliste : par scènes courtes, plans épars sur leur paysage, extraits de musique, bruitages et dialogues off – les conversations calées à l'image sont assez rares.

On racontera à nos enfants qu'il existait un livre de légende appelé le code du travail.

-Des fois il y a des gags on dirait du Kad et Olivier en nul, comme quoi la partie "Et Olivier" de l'expression est importante.
-J'ai pas compris la fin, ni qui était le mort.
-Kad Merad qui lèche des pieds vient à jamais de détruire le concept de désir chez moi.

-Il y a des pruneaux remplis de drogue, et aucune blague scatophile avec un mec drogué, c'est du gâchis.
-D'après @contearchiviste.bsky.social il y a des soucis de voiture mais là je vous laisse voir avec lui, je suis moins calé.

Pour le reste, je note en vrac parce que la flemme de tenter de structurer une critique quand le film ne prend pas la peine de s'auto-structurer.
-Tout le monde avait la flemme de faire la moindre recherche, sur les cartels de drogue ou sur le Vatican.
-La musique est clairement libre de droits.

Affiche de Papamobile par Contes de l'Archiviste qui s'est peut-être un peu enflammé. Kad Merad en pape, songeur, devant un fond rouge bordeau, avec autour de la tête des rayons évoquant l'auréole, et des colombes qui s'envolent. Le titre et le nom de certain.e.s acteurices sont écrits en katakanas, pour faire comme si c'était une affiche japonaise.

Papamobile (Sylvain Estibal) : Kad Merad a si peu envie d'être là.
On sent toutes les ficelles rajoutées pour tenter de structurer ça, à grands renforts de voix off, qui tente même de justifier la nullité de certaines scènes en prétendant que c'est fait exprès.

Affiche de Mémoires d'un escargot, d'Adam Elliot. Grace et soon frère Gilbert sont assis côte à cote sur une coquille géante d'escargot, en train de lire. Elle sourit, lui semble triste. Ils sont devant un immeuble étroit. Beaucoup de tons marrons dans l'image, mais aussi jaune (c'est au crépuscule), il est difficile de dire si elle est apaisante ou au contraire franchement triste.

Mémoires d'un escargot (Adam Elliot) : J'aime le ton presque naïf sur lequel nous est raconté ce très triste et sombre récit, et tout l'humour : dans le ton comme dans sa progression, le film encourage à conserver un espoir, dans les rencontres, dans le hasard et en soi-même.

2e visuel 3D… pour Help!!! cette fois-ci.

Toujours réalisé par Johnnie To et Wai Ka-Fai 😉 en précommande sur la boutique en ligne de l’indispensable @lechatquifume.bsky.social le vendredi 28 novembre 🤗

Le pire c'est que ça peut se vendre, plein de cons vont y voir un geste politique quasi-révolutionnaire. Quelle gerbe bordeL

Le livre de Sarkozy c'était une évidence que ça allait venir mais pas si tôt. Onze jours après sa sortie de taule et c'est déjà prêt, le gars cherche même pas à cacher qu'il a torché son machin juste histoire de prendre le plus d'argent possible tant qu'il est encore à la mode.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace, enfant, bouge un escargot en pâte à modeler éclairé par un spot de cinéma. Un appareil photo est braqué dessus et elle est prête à appuyer sur une commande pour prendre une photo ; elle réalise une séquence en stop-motion.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace, dans son lit, dans une chambre démesurément encombrée de livres et d'objets décorés d'escargots.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace et Pinky dans un autobus scolaire, le Pinky-1 d'après la plaque d'immatriculation. Grace sourit, Pinky a un cigare à la main, de grosses lunettes rouges, et elle se concentre sur sa conduite.

Cependant je trouve à d'autres moments cette narration plus maladroite et invasive, et je crois que le film aurait gagné à parfois plus compter sur le silence ; de plus, elle créé une certaine distanciation avec les événements, si bien qu'au final, le film ne m'a pas touché autant qu'il l'aurait pu.

Image de Mémoires d'un escargot. Une église aménagée dans une grange. On voit en amorce les mains du précheur. Il y a une femme à sa droite. A droite, trois garçons cheveux rasés, tête baissé, prient. Un écriteau « équipe Jésus » est accroché à leur banc. À gauche, deux autres, dont Gilbert, qui semblent plus circonspect.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace, assise sur un canapé, entourée de plein de hamsters dont chacun a un médaillon avec son nom.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace et Ken sont attablés avec devant elleux des mini-saucisses grillées. Ken sourit en présentant une mini-saucisse à laquelle il a passé une bague pour la demander en mariage. Grace est très émue.

Si je n'ai pas de réserves sur l'aspect visuel du film ni sur sa superbe musique, le choix d'une voix off quasi omniprésente me laisse parfois plus dubitatif. Ça marche la plupart du temps, créant parfois des décalages intéressants, surtout dans les moments où Grace laisse sa place à une autre voix.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace est assise sur un banc, une urne funéraire à sa droite, un bocal avec des escargots à sa droite. Son propre costume, comme toujours, évoque l'escargot, avec un bonnet muni de deux antennes terminées par des yeux. Elle est dans un jardin qui a été aménagé en un mélange entre potager et petit cimetière symbolique.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace et Gilbert (enfants) regardent un film en super 8 avec leur père. Iels sourient, assis de face, les enfants sur un canapé, le père dans son fauteuil roulant, bouteille de whisky à la main et cigare à la bouche. Le projo super 8 est entre elleux.

Image de Mémoires d'un escargot. Grace et son amie Pinky, une vieille femme joyeuse. Elles sont dans un jardin à la végétation assez dense et jouent au golf – c'est à Pinky de tirer.

Tout peut mal tourner, oui, mais ce n'est pas définitif, les rêves de mieux ne sont pas aussi illusoires qu'ils semblent. Je trouve aussi très jolie la métaphore de Grace en escargot, qui s'enferme, se cache derrière sa coquille, entre envie de ne pas être vue et crainte de prendre trop de place.