alternative d’ensemble ? Quelles sont les racines de la crise politique et économique que nous connaissons et comment en sortir ? Autant de questions passées en revue dans cette entretien pour Penser c’est chouette
www.youtube.com/watch?v=4TPi...
@ramaux.bsky.social
Economiste, Université Paris 1 - Centre d'Economie de la Sorbonne, membre des Economistes atterrés. Ouvrage : Pour une économie républicaine (De Boeck) https://www.pantheonsorbonne.fr/page-perso/ramaux
alternative d’ensemble ? Quelles sont les racines de la crise politique et économique que nous connaissons et comment en sortir ? Autant de questions passées en revue dans cette entretien pour Penser c’est chouette
www.youtube.com/watch?v=4TPi...
reconstruire un horizon d’émancipation qui manque tant ? Où en est le néo-libéralisme et quelles réponses lui opposer pour reprendre l’offensive ? Comment réhabiliter l’Etat social ? Pourquoi l’économie sociale et les « communs » sont précieux mais ne peuvent offrir une
30.10.2025 12:26 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0Le projet socialiste ou communiste était de s’appuyer sur les travailleurs associés pour fonder une société avec des entreprises autogérées et dépérissement de l’Etat. Pourquoi ce projet a-t-il échoué ? En quoi la trame républicaine, y compris pour refonder l’économie, est-elle précieuse pour
30.10.2025 12:26 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0émission de C dans l’air dont j'étais l'un des invités
www.france.tv/france-5/c-d...
en Europe sont délibérément oubliées…) ce qui justifiera plus d’austérité encore.
Le sentiment légitime que l’économie est gérée avant tout au service d’une infime minorité et non de l’intérêt général explique largement la déréliction politique que nous connaissons…
Pour plus d'arguments, cette
prestations sociales ont tiré le pouvoir d’achat des ménages et partant leur consommation. La compression de cette dépense comprimera un peu plus l’activité et partant les recettes (qui en dépendent largement). Le déficit ne se réduira donc guère (les leçons du tournant austéritaire de 2012-2013
22.07.2025 12:30 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0publique n’est pas un puits sans fond. Sans elle la croissance en 2024 (1,2 % en volume) aurait été bien moindre : les services publics (car les fonctionnaires sont productifs !) ont augmenté le PIB de 0,3 pt ; l’investissement public (des commandes au privé notamment le BTP) de 0,2 pt ; et les
22.07.2025 12:30 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0dues aux cadeaux fiscaux offerts principalement aux plus aisés).
Le plan Bayrou propose d’aller plus loin encore dans cette politique pro-capital. Ses mesures d’austérité frapperont d’abord les classes populaires et moyennes et partant leur consommation. Bayrou omet délibérément que la dépense
Le bilan de Macron est accablant : pour la justice sociale (pauvreté record, inégalités en hausse…), pour l’économie (activité atone, investissement des entreprises en baisse en 2024) et pour les comptes publics (déficit élevé en raison non pas des dépenses publiques mais des moindres recettes
22.07.2025 12:30 — 👍 8 🔁 3 💬 1 📌 0Le rôle d'un Premier ministre n'est pas d'affoler les marchés pour faire passer sa politique...
Une interview sur RFI au sujet du Plan Bayrou
www.rfi.fr/fr/podcasts/...
de nos économies, pour offrir ses activités au capital (fonds de pension, etc.).
Mais à saper ainsi l’intérêt général...
J’étais l’un des invités du 28e min d’Arte
www.youtube.com/watch?v=6vRz...
riches !), la demande va se contracter… et partant les recettes publiques (qui dépendent de l’activité). Les déficits ne se réduiront donc guère. Et les libéraux pourront à nouveau dire : sus aux dépenses !
Leur boussole : réduire la part proprement républicaine (socialiste !) de nos
autres quarts sont versés aux ménages (et aux entreprises) et alimentent leurs dépenses auprès du… privé.
La dépense publique a soutenu l’activité ces 2 dernières années. Avec l’austérité annoncée qui frappera plus fortement les moins aisés (rien sur la taxation du patrimoine des plus
50 ans avec le néolibéralisme (113 % en 2024).
La dépense publique n’est pas un boulet : seul un quart sert à payer les fonctionnaires (qui augmentent le PIB, produisent des services publics qui réduisent considérablement les inégalités) et cette part n’a pas augmenté depuis 40 ans. Les trois
sa dette), 55 Md€ pour payer les intérêts… et 80 Mds de déficit primaire (il rentre donc plus d’argent dans les caisses publiques grâce à la dette… qu’il n’en sort !). La dette publique avait baissé durant les 30 glorieuses keynésiennes (160 % du PIB en 1945 ; 27% en 1983), elle a augmenté depuis
17.07.2025 19:05 — 👍 2 🔁 1 💬 1 📌 0titres. Non la dette publique n’est pas en soi un fardeau : à l’instar de celle du privé (plus importante !) elle permet de lancer des activités. Elle n’étrangle pas l’Etat : en 2025, il va emprunter environ 300 Md€, avec 175 Md€ pour rembourser les titres à échéance (il fait naturellement rouler
17.07.2025 19:05 — 👍 3 🔁 2 💬 1 📌 0L’injustice brise le pacte social et… abime l’économie. Les cadeaux fiscaux aux plus riches devaient relancer l’investissement des entreprises : il baisse (-2,3% en volume en 2024).
La politique pro-capital est un échec. Bayrou agite les peurs pour la perpétuer. C’est irresponsable à plusieurs
Quels sont les enjeux autour du déficit public et comment y répondre ?
www.youtube.com/watch?v=9RJb...
carrefour autour des questions de la décroissance, du découplage et du nucléaire. En tout domaine, n’est-il pas sage de savoir changer d’avis ?
www.alternatives-economiques.fr/christophe-r...
la consommation d’énergie et décarboner celle qui demeurera nécessaire demain. Quelle place accorder alors au nucléaire ? Dans la chronique ci-dessous je présente 9 arguments en sa faveur. Il y en a un 10e : sa production est publique alors que les EnR sont privées.
L’écologie est à un
Le découplage entre croissance et émissions de gaz à effet de serre est impossible soutiennent les partisans de la décroissance. C’est faux. L’empreinte carbone – intégrant les émissions importées – de la France a baissé de 26 % entre 2008 et 2023. Pour accélérer, il faut à la fois réduire
08.07.2025 16:23 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 1Précision : c'est le patrimoine hérité par les 0,1% les plus riches qui est de l'ordre de 13 millions d'€ (et en moyenne et non au minimum) (source CAE, janvier 2021)
14.06.2025 12:24 — 👍 1 🔁 0 💬 0 📌 0(à partir de 1h09)
www.franceinfo.fr/replay-magaz...
fiscaux aux plus riches devaient permettre de relancer l’investissement des entreprises : il stagne et a même baissé en 2024 (-1,6%) !
J’étais l’un des invités du débat sur la taxe Zucman face notamment à Laurent Alexandre (exilé fiscal en Belgique) à FranceInfo TV
des 0,1% les plus riches (mois de 40000 foyers) est au minimum de 12,5 millions d’€ (180 fois l’héritage médian). Leur revenu moyen est de 83 000 € par mois. La taxe Zucman porte sur les plus riches (1800 foyers dont le patrimoine est au minimum de 100 millions d’€) de ces ultra-riches…
Les cadeaux
Sous l’Ancien Régime l’un des privilèges des nobles était qu’ils ne payaient pas d’impôts. La crise dans nos démocraties a sa source dans le sentiment légitime qu’une infime minorité fait sécession avec un patrimoine et des revenus qui explosent… tout en payant moins d’impôts. Le patrimoine
14.06.2025 10:01 — 👍 4 🔁 1 💬 1 📌 0une régression sociale. Au-delà de la critique des contreréformes néolibérales, quels arguments avancer pour retrouver le chemin de l’offensive ?
J’étais l’un des invités du débat d’Entendez-vous l’éco ?
www.radiofrance.fr/francecultur...
Le discours anxiogène sur le déficit vise à décrédibiliser l’Etat social pour laisser le champ libre aux fonds de pension et aux assurances privées pour la santé. Ceux-ci sont plus instables, inégalitaires et couteux. Mais ils sont plus juteux pour la finance.
La TVA sociale est
Des arguments en plus dans ce débat de C dans l’air
www.france.tv/france-5/c-d...
un ratio déficit/PIB qui augmente (effet dénominateur) et c’est moins de recettes (elles dépendent largement de l’activité).
L’alternative ? Un choc de justice sociale et fiscale (une nouvelle belle nuit républicaine du 4 août) pour un choc de reconstruction. Les besoins ne manquent pas…