Ari Szwebel

okay now that you all have gotten a taste of America's rational and predictable new trade policy, everyone who wants to build your new factories here just form an orderly line

Donald et ses copains initiés vont passer de bonnes vacances en revendant les actions qu’ils ont achetées ce matin.

A mon gosse de 3 ans : «Il serait temps de réfléchir à ton orientation» Alors que la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, a plaidé pour une préparation à l’avenir professionnel dès la maternelle, tentative de bilan de compétences auprès d’un fan de T’choupi.

Pour Elisabeth Borne, «il faut se préparer très jeune, presque depuis la maternelle, à réfléchir à la façon dont on se projette dans une formation et dans un métier»

Une de nos journalistes a lancé le sujet avec son fils de 3 ans :
— Bon, tu veux faire quoi plus tard mon chéri ?
— Finir ma compote.

I just want to say for the record that when the history books are written centuries from now, I believe the election of Donald Trump in a free and fair election in 2024 will go down as one of the most senseless and self-destructive own goals in human history

So many hundreds of thousands of words of ink, so many countless hours wasted, explaining how this man was secretly savvy, and it turns out he’s just dumb as a rock, clueless about basic economics, and driven by a malicious paranoia that conniving foreigners are ripping us off

i am fascinated by the outright refusal of people in the professional political commentary class to just consider the possibility that there is no plan and that trump really is a braying idiot with the more acute case of narcissistic personality disorder on record

Trump was right, again.

He said that if I voted for Kamala Harris, the stock market would crash.

Well, I voted for Harris, and the stock market crashed.

Are you starting to see how he bankrupted casinos?

Envie d'enfoncer un biais médiatique. "La Russie progresse dans le Donbass". Répété in extenso, surtout à la radio et à la télé, donnant l'impression d'une vague russe, lourde, puissante, et d'une Ukraine au bord de la défaite, pour quiconque écoute juste les bulletins radio chaque heure (1)

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines…?

Je n'avais pas envie de faire de bons voeux urbi et orbi pour 2025. Cela m'est encore plus dur après ça.
Bon courage à toutes et tous pour cette nouvelle année, profitez bien des petits moments de bonheur privé, ils permettent d'adoucir- encore- les malheurs déchaînés de ce monde

Chaque année, on se fait avoir. On se dit pourtant qu’on nous y reprendra pas. Et puis, on se prend à nouveau les pieds dans le tapis en nous souhaitant une année heureuse et enjouée, aventureuse et remplie de paix. Bref, on est parfaitement malades, et c’est heureux, de notre optimisme invétéré.

… alors, il est de notre responsabilité, chaque jour renouvelée, de proposer une politique et des modes de gouvernance à même de contenir nos tendances destructrices humaines. Tellement humaines.

14/14

Cela ne signifie pas qu’il faille se vautrer dans un pessimisme mortifère. Mais si nous sommes au moins d’accord sur le constat qu’il y aurait toujours une violence originelle, tapie dans l’ombre et prête à trouver à nouveau les voies de la satisfaction…

13/14

Sommes-nous condamnés à ces régressions récurrentes ? A ce désespoir régulier face à l’œuvre civilisationnelle qui s’effondre ? A ce travail sisyphéen de reconstruction après la destructions catastrophique ? J’aimerais dire que non, mais je n’en sais rien.

12/14

L’Amérique de Trump, l’Argentine de Milei deviennent des lieux où les énergies malignes peuvent rendre la science non pertinente, la rationalité facultative, la vérité obsolète et le contrat social caduc. Il y a là une sorte de soulagement psychique à se perdre dans un mouvement radical.

11/14

Et quand des Trump ou des Milei débarquent, qu’ils se font les chantres des pulsions qui vont à l'encontre des normes sociales, ils invitent leurs partisans à congédier les barrières internes habituelles, héritées du surmoi, et à mettre à bas les exigences de la conduite décente et civilisée.

10/14

Autrement dit, on est COINCES. Et quand les hommes sont coincés, ils finissent par se rebeller soit dans le symptôme névrotique, soit dans la transgression perverse, soit dans des phénomènes sociaux plus inquiétant de rébellion collective et de néo-barbarie contre la civilisation elle-même.

9/14

Au fond, il y aurait une impossibilité d'atteindre le bonheur dans la civilisation avec laquelle nous entretenons des rapports par nature ambivalents. On la désire, mais on aimerait bien la détruire. On y trouve confort, lien social et sécurité, mais elle passe son temps à nous entraver.

8/14

Il y aurait un conflit inhérent à l’être humain qui rend la vie compliquée. Et les désirs sexuels, nos pulsions agressives, les exigences de la société nous placent dans une situation de conflit psychique interne dont nous ne sommes pas prêts de sortir.

7/14

Nous nous soumettons à la loi et à quantité d’interdits, nous déléguons notre souveraineté, et ce renoncement a des conséquences positives pour le devenir de l’homme : sa survie, sa sécurité, la possibilité d’aimer. Mais il n’en reste pas moins que vivre exige énormément d’efforts.

6/14

Ce que Freud spécifie dans Malaise dans la civilisation, c’est que pour vivre ensemble, nous avons dû faire un lent travail de renoncement et d’inhibition : renoncement à nos pulsions agressives, inhibition de nos pulsions sexuelles, sacrifice de notre liberté pleine et entière.

5/14

Mais le conflit entre la civilisation et les pulsions primaires, qu’elles soient agressives ou sexuelles, est mal supporté par les individus, et provoque à intervalles réguliers une rébellion vengeresse contre l’exigence civilisée et pour la satisfaction de pulsions par nature indomptables.

4/14

Dans l’espèce humaine, quelque chose est apparue, autour du lien social. Et contrairement aux autres animaux, il ne nous suffit pas de survivre un jour de plus (instinct d’autoconservation) et de nous reproduire (instinct de reproduction) pour vivre une vie pleine et riche en souvenirs.

3/14

Freud y pose la civilisation comme différence fondamentale entre l’homme et les autres espèces animales. Chez les animaux non humains, la sélection naturelle tend à éliminer les plus faibles, et ne survivent que ceux qui ont les moyens de leur subsistance.

2/14

Un point d’entrée de la dérive illibérale des démocraties européenne et américaine est un livre qui a bientôt 100 ans. Malaise dans la civilisation, écrit par Sigmund Freud en 1930, dans un moment de montée des totalitarismes. Un livre qui qui résonne avec l’actualité contemporaine.

1/14

#Direct Nouvelle rumeur : le successeur de Michel Barnier aurait un prénom et un nom, qui seraient un assemblage composite mais intelligible de lettres différentes.

Je vais pas refaire une compil de ttes les déclarations désastreuses de JLM sur la Syrie. Je rappelle juste qu’il a défilé en 2013 avec les pro-Assad après la Ghouta. Cette ignominie politique, nous sommes nombreux à gauche à ne pas lui pardonner. Vous pouvez tenter de réécrire l’histoire, sans nous

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Macron 1 - France 0.