Paris, le 26 août 2025 Nos collaborateurs à Gaza sont toujours en danger de mort, nous supplions la France de les évacuer Fin mai dernier, nous avions publié avec les sociétés de journalistes d’une vingtaine de médias français un appel à évacuer nos collaborateurs gazaouis et leurs familles. Depuis, une poignée d’entre eux seulement a pu quitter l’enclave assiégée. Entre-temps, l’ONU a officiellement déclaré l’état de famine à Gaza le 22 août. Elle concerne un demi-million de personnes. Cet été, Israël a délibérément ciblé et tué cinq journalistes d’Al Jazeera et un reporter indépendant, les accusant sans en apporter la preuve de « terrorisme ». Lundi 25 août, la chaîne qatarienne mais aussi Associated Press, Reuters et NBC ont appris, « dévastés » et « choqués », la mort de cinq de leurs collaborateurs, tués par une frappe israélienne sur un hôpital du sud de Gaza. Depuis fin juillet, le gouvernement français a suspendu les évacuations de Palestiniens de Gaza vers la France, sans exception. Nos collègues gazaouis sont nos voix et nos oreilles depuis plus de 18 mois. Sans eux nous ne pourrions pas témoigner de l’ampleur de la tragédie humanitaire qui se joue actuellement au Proche-Orient. Ce sont nos collègues et nos amis. Nous refusons qu’ils viennent s’ajouter à la liste des plus de 200 journalistes palestiniens qui ont péri depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 et le début de l’offensive israélienne. Nous supplions la France de reprendre les évacuations et de les accueillir. Et nous demandons à nouveau à la communauté internationale qu’elle exige d’Israël d’ouvrir Gaza à la presse étrangère. La Société des Journalistes de RFI
Nos collaborateurs à Gaza sont toujours en danger de mort, nous supplions la France de les évacuer
Ce sont nos collègues et nos amis. Nous refusons qu’ils viennent s’ajouter à la liste des plus de 200 journalistes palestiniens tués depuis le 7 octobre 2023.