Antoine Tricot

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A Calais et Dunkerque, des violences de plus en plus fréquentes sur les exilés : «Ces groupuscules jouent les milices en toute impunité» Une enquête pour «violences aggravées» a été ouverte après les agressions de migrants commises début septembre à Grand-Fort-Philippe. Pour Charlotte Kwantes, de l’ONG Utopia 56, ces attaques ont gagné...

A Calais et Dunkerque, des violences de plus en plus fréquentes sur les exilés par des groupuscules d'extrême droite qui "jouent les milices en toute impunité", dénonce @Utopia_56
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Défendez la presse libre ! C'est parti : le journal d'enquête La Brèche lance sa campagne d'abonnement. 25 ou 35€ (soutien) pour 6 numéros papier (soit 1 an et demi) pour des sujets originaux mêlant : environnement, santé et impact de la Tech...
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Vous ne détestez pas les lundis, vous détestez une journée normale sous la 5e République...

La Sécurité sociale du XXIe siècle sera-t-elle une "Sécu verte" ? Alors que l'on célèbre les 80 ans de la Sécurité sociale, des réflexions se font jour pour proposer qu'un nouveau risque soit pris en charge par la solidarité nationale : les coûts liés à la multiplic...

Cette semaine on fête l'anniversaire de notre Sécurité Sociale dans le JDE. Premier épisode: 80 ans, 5 branches, et bientôt une 6ème ?
A écouter là 👇
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à ce propos, je cherche un·e expert·e à interviewer sur la vie chère dans les outre-mer pour mon émission #bouffedelà sur @auposte.fr, si vous avez des idées je suis preneuse !

De Paris à Gaza, « je retiens mon cœur pour qu’il ne se brise pas » Sous l’œil des caméras de surveillance et des gendarmes, notre chroniqueur Mathieu Yon attend chaque jour sur un banc, face au Quai d'Orsay. Il espère faire sortir de Gaza son amie, la poétesse Alaa Al-Qatrawi.

La #LDH a saisi la justice contre la décision très grave du ministère des Affaires étrangères de suspendre toute opération d'évacuation de #Gaza en plein #génocide, même déjà organisée, alors que la CNDA a confirmé que le statut de réfugié peut être demandé par les Gazaouis.

Cagnottes des comptes vérifiés de Gazaouis Ce blog centralise les cagnottes de comptes vérifiés de Gazaouis. Donnez si vous pouvez sinon...

Merci à @decolopsy.bsky.social qui a créé ce blog recensant les cagnottes de comptes verifiés.

N'hésitez pas à partager et, si vous le pouvez, à donner.

Chaque don compte.

Portrait du copain Antoni

Hier la guerre a enlevé un ami en or et un photojournaliste d’une rare sensibilité. Les mots sont difficilement trouvables tant la douleur est vive de perdre un copain. Mais Antoni racontait l’Ukraine avec courage et patience, souvent avec douceur, toujours avec passion.

Grève du 2 octobre 🔴 Fil à dérouler

L'équipe de @politis.fr est mobilisée au quatre coins de la France pour vous informer des actions en cours.

Syndicats, politique, maintien de l'ordre... Posez-nous toutes vos questions sur live@politis.fr, nos journalistes vous répondent en direct 💌

Heureusement le tribunal administratif a fait sauter cette aberration : bsky.app/profile/pecq...

"Un bon manifestant c'est un manifestant qui manifeste.
Alors qu'un mauvais manifestant, c'est un manifestant qui manifeste mais on n'aime pas sa gueule"

Le RN fait son retour dans les instances de l'Assemblée nationale avec l'élection de deux vice-présidents

Quasi tous les députés macronistes et leurs alliés ont voté en faveur des candidats RN à la Vice-présidence de l’Assemblée nationale : élus pour faire barrage au RN, ils leur déroulent le tapis rouge.
C’est désolant.

La flottille pour la liberté a été interceptée au mépris du droit international, avec à bord plusieurs syndicalistes dont notre camarade Cedric.

La France doit intervenir d’urgence pour garantir leur sécurité et le respect du droit international et imposer un cessez-le-feu immédiat

« On se prépare à une interception violente et imminente »

À l'approche des côtes palestiniennes, notre journaliste Émilien Urbach, présent à bord de la flottille, témoigne avant la probable interception par les forces israéliennes.

➡️ https://l.humanite.fr/eQc

RSF saisit l’Arcom contre CNews pour avoir alimenté une vague de haine contre deux journalistes INFO “TÉLÉRAMA” — Au printemps, la chaîne du groupe Bolloré s’en prenait violemment à deux auteurs d’un livre sur l’affaire Crépol, harcelés et menacés de mort sur les réseaux. Reporters sans frontièr...

La haine et la désinformation sur CNews mettent en danger des vies humaines. RSF a donc décidé de poursuivre la chaîne pour sa couverture fausse et outrancière qui a abouti à une vague de harcèlement en ligne contre deux journalistes qui, eux, avaient fait leur travail.

Y'a pas une équipe d'avocats ici pour aider ce jeune à récupérer son sound-system ? Que les réseaux servent à quelque chose pour une fois

Je sais pas comment remercier @fabricearfi.bsky.social et toutes celles et ceux qui aujourd'hui tiennent la tranchée face à la déferlante contre notre démocratie.
J'espère que l'entendre aura fait réfléchir nombreux et nombreuses.
Merci.

De quelle façon la normalisation du génocide en Palestine nourrit-elle la fascisation de notre vie politique ? Se poser la question dans le contexte allemand, c'est plonger dans une mécanique infernale dont on ne ressort pas totalement indemne. Heureux d'avoir pu mener cette enquête pour Orient XXI.

Rendez-vous à Paris Gare du nord à 14h30 ce dimanche 28 septembre

Les États-Unis de Trump en sont déjà au stade du Chili de Pinochet. Des civils disparaissent. Des détenus disparaissent. Tout ce qui ne sert pas le pouvoir est désigné comme terroriste.

On va finir par appeler un chat un chat, à un moment ?

ça fait quand même un beau palmarès

C'est de la folie. On attaque @mediapart.fr, on attaque les juges, le ministre de l'Intérieur bafoue la décision de justice, aucune déclaration du président condamnant Sarkozy ni prise de conscience d'un moment grave pour la République, ni annonce de mesures à prendre. Et on se moque de Trump ici ?

Argent libyen : la vérité sur la note Moussa Koussa Le tribunal, à l’inverse des précédentes décisions de justice, a glissé dans son jugement sur les financements libyens que la note publiée par Mediapart en 2012 était « probablement un faux ». Ce n’e…

Ça suffit. Non, Mediapart n’a pas produit de faux. La justice l’a dit à trois reprises, et définitivement jusque devant la Cour de Cassation. La « note Koussa » avait même permis de révéler un fait majeur : la rencontre Hortefeux-Senoussi.

Pour tout comprendre ⤵️

www.mediapart.fr/journal/fran...

Des enfants « affamés, brûlés vifs, ensevelis sous les décombres, amputés sans anesthésie » : l’Onu n’a plus les mots pour dénoncer l'« horreur » à Gaza

➡️ https://l.humanite.fr/7qy

Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : Louis Monteyne : "Je ne reconnais plus le port. C’est dingue. On est partis en 1994... Sans compter que j’évitais de traverser ici, je passais exprès par l’autre côté. Je ne voulais pas voir. Je suis super étonné du changement. Évidemment, tout ça, ça n’existait pas : la patinoire et tout. Je n’étais jamais revenu."

Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : On est tout engoncés dans la petite voiture noire de Louis. Avec nos gros manteaux d’hiver et le chauffage réglé au max. La buée envahit les vitres et nous empêche de bien voir ce qui nous entoure. Tout prend un contour flou. Comme dans la mémoire de Louis.

Écrire sur la vie des dockers et la désindustrialisation comme pour un roman. C'est ce que j'avais dans la tête en écrivant "Travailler, travailler encore". Et l'histoire s'y prêtait bien. Un groupe d'anciens dockers de Dunkerque, septuagénaires charismatiques, grandes gueules...
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Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : Servir la machine, adopter son rythme, plier son corps à sa puissance. S’arquer, pousser, se tasser, porter, traîner, redresser. Le docker que Louis décrit est un ouvrier. Il met sa force physique en vente. Il vend aussi son temps. Dans ses mots, je retrouve la fierté de cette puissance. La possibilité de charger le plus vite possible un bateau de sucre. À la fois soumis à la machine et dompteur de sa sauvagerie.

Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : La génération de Louis est à un tournant, la mécanisation du travail de chargement sur le mode de l’usine. On travaille à la chaîne. Avant que les conteneurs ne mangent tout... La suite est à lire dans le livre "Travailler, travailler encore" désormais en librairie partout

Et ils sont partis quand les conteneurs ont pris le dessus. Une épopée humaine en somme, alors je vous mets ici des extraits pour que vous fassiez une idée. Car dès le début, ils m'ont embarqué dans leur récit combatif. Sur fond de paysage du Nord et des ambiances grandioses du port de Dunkerque
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Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : Mois de novembre dans le Nord. Il pleut, il fait humide et froid. Le vent claque dès que l’on met un pied hors de l’habitacle. Ça sent les embruns et les cris de goélands. On commence dans l’ordre chronologique : « Donc par le quai no 1 », à l’extrême est du port de Dunkerque.

Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : Louis : Mon oncle, il habitait dans un immeuble comme ça. Et quand j’étais gamin, on allait en haut, dans la mansarde et puis je regardais les bassins avec les navires… C’était d’une beauté ! Antoine : C’est ton premier souvenir du port ? Louis : Ah oui ! Du genre de quand t’es gamin, comme un flash.

Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : Louis se souvient de la date exacte de sa première embauche en tant que docker. Le 15 juillet 1970. La veille, il était allé faire la fête au bal des pompiers. Donc pour son premier jour de travail il avait la gueule de bois. C’est mnémotechnique. À la fin du premier jour, il avait troqué les souvenirs de la fête nationale par de cuisantes cloques sur les mains. À force de manier la pelle pour décharger des billes d’acier au fond d’un wagon.

Mais ces ouvriers ploient aussi sous les conséquences des travaux de force et de l'enfer de l'amiante. Ils portent en eux le destin de la classe ouvrière et de sa transformation. Ils ont commencés sur le port en 1970 quand il fallait porter à dos d'homme des sacs de 100kg.
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Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : Louis Monteyne : "Je ne reconnais plus le port. C’est dingue. On est partis en 1994... Sans compter que j’évitais de traverser ici, je passais exprès par l’autre côté. Je ne voulais pas voir. Je suis super étonné du changement. Évidemment, tout ça, ça n’existait pas : la patinoire et tout. Je n’étais jamais revenu."

Carton avec un extrait du livre d'Antoine Tricot "Travailler, travailler encore" : On est tout engoncés dans la petite voiture noire de Louis. Avec nos gros manteaux d’hiver et le chauffage réglé au max. La buée envahit les vitres et nous empêche de bien voir ce qui nous entoure. Tout prend un contour flou. Comme dans la mémoire de Louis.

Écrire sur la vie des dockers et la désindustrialisation comme pour un roman. C'est ce que j'avais dans la tête en écrivant "Travailler, travailler encore". Et l'histoire s'y prêtait bien. Un groupe d'anciens dockers de Dunkerque, septuagénaires charismatiques, grandes gueules...
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