@vincentloringer.bsky.social
Gaumont 15h : L'INCONNU DE LA GRANDE ARCHE (Demoustier)
Fondations d’éthique, ossature de comédie, charpente tragique, joints de pouvoir...
À la fois suspense architectural —voire existentiel — et comédie humaine sans caricature où Bang taille la pierre et Dolan polit les arêtes...
Gaumont 14h : L'ÉTRANGER (Ozon)
J'en sors sans verdict... Le N&B brûle, la relecture coloniale se fond... et pourtant tout glisse avec, au centre, un blanc, un vide : Meursault par Benjamin Voisin m’échappe...
Me voici donc sans jugement —et sans raison — comme si le film m’avait fait Meursault...
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Gaumont16h:
L'encensement délirant joue contre ARCO (Bienvenu) alors même que c'est un joli film naïf et plaisant, dont la grâce vient justement de son dépouillement, de sa simplicité revendiquée — 2D “faite main”, récit épuré — et de ses réf. assumées à l'esprit Ghibli et de ses échos à Mœbius !
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Gaumont 22h : L'HOMME QUI RÉTRÉCIT (Kounen), où les 1h39 annoncées — génériques inclus, donc — sont comme un signal plus qu'encourageant de sobriété et d'efficacité narrative... ce que confirme la vision de ce remake épatant porté par une riche BO de Desplat, alternant textures et dynamiques !
Gaumont 14h : KAAMELOTT - DEUXIÈME VOLET, 1ÈRE PARTIE (Astier), où les réf. à l'absence de Perceval sonnent comme de désagréables règlements de compte envers Franck Pitiot...
Les nombreuses trajectoires parallèles nuisent à la continuité de l'élan narratif et à la tension du récit.
Gaumont 14h : MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL (Chomet), hommage qui coche les cases sans vraiment les animer... Le charme provençal affleure, certes, mais le graphisme de Chomet — qui m'avait rebuté dès ses TRIPLETTES DE BELLEVILLE — m’empêche d’y croire.
Un beau sujet, mais un regard figé.
Gaumont 14h : DEUX PIANOS de Desplechin, dont je n'avais rien vu de lui depuis 10 ans...
Plus (mauvais) mélo, en mode "trop plein boursouflé" que musique, où le clavier fait tapisserie...
Mais belle présence, lumineuse, de Alba Gaïa Bellugi dans ce récit désaccordé et flottant...
Gaumont 15h : DÍA DE CAZA (Aguilera)
Chasse inversée où les mots sont des balles et chaque réplique, une détonation...
Trois comédiennes en état de grâce, traquant l’instinct, la mémoire et la peur. Suite et/ou variation au féminin de LA CAZA de Saura, mais dont le tir est neuf... et brûlant !
En ce 8 octobre, je fête l'anniversaire de l'immense Toru Takemitsu, né y'a 95 ans jour pour jour, en écoutant l'une de ses toutes dernières bandes originales — et la seule "hollywoodienne" : la fascinante RISING SUN, poème orchestral néo-noir hypnotique !
youtube.com/playlist?lis...
Gaumont 14h : NOUVELLE VAGUE (Linklater) est un somptueux cadeau fait aux cinéphiles, lequel rallume la fièvre — souffle de nuit, noir & blanc qui grésille, baisers de caméra, vertige de plateau...
Un régal de bout en bout malgré un seul bémol : l’absence jazzy de Martial Solal...
Gaumont 17h : THE LONG WALK (Lawrence), marche d’hommes et d’ombres, laquelle cisèle une dystopie nue où chaque pas est un battement de cœur. Hoffman & Jonsson, bouleversants, portent la fraternité au bord du gouffre. Tension à vif, souffle court, final qui reste comme une brûlure.
06.10.2025 18:35 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0
En ce 2 octobre, je fête l'anniversaire de Éric Demarsan, né y'a 87 ans jour pour jour, en écoutant de nombreuses BO, diverses et variées, lesquelles prouvent la versatilité de ce grand compositeur trop souvent réduit à sa collaboration avec Melville...
youtube.com/playlist?lis...
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Gaumont 22h : LES TOURMENTÉS (Belvaux), ou qui va à la chasse ne perd pas sa place... vu que je suis le seul spectateur !
Et cette solitude redouble celle d'un film à la froideur tenue, à la distance glacée —visages blafards, silences — mais aux faux flash-forwards maladroits...
Gaumont 14h : EL CAUTIVO de Amenábar captive — pun intended — de par son récit rondement mené, élégamment tendu et remarquablement interprété, et ce même si son Cervantes nous bouleverse moins que son Unamuno : intensité dramatique plus contenue, mais belle efficacité narrative !
01.10.2025 17:17 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0
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Gaumont 22h : CLOWNS IN A CORNFIELD (Craig), où l'on attend 50mn avant que la tonalité ne change et que ça provoque enfin quelques rires...
Moins de grain de folie, d'inventivité et de complicité donc que dans TUCKER & DALE VS. EVIL.
Slasher "honnête", même si la récolte est franchement maigre...
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Gaumont 20h : SIRĀT (Laxe)
Orage sec : ça tonne, ça luit, comme une promesse d'une pluie... qui ne tombera pas. J’ai vu le projet : transe, hypnose promise, sortilèges... mais rien n'a pris. Rite sans fièvre, voyage sans étreinte.
J’ai donc suivi la route depuis le bas-côté...
Gaumont 14h : ONE BATTLE AFTER ANOTHER (Anderson) aligne l’infanterie des thèmes, l’artillerie des symboles, la cavalerie des affects. Mais je reste en no man's land : je suis la stratégie sans peine, mais mon intérêt refuse de s’enrôler.
De la guerre lasse, je dépose les armes...
Ce 23 septembre, je fête l'anniv' de Gino Paoli, né y'a 91 ans jour pour jour, en écoutant son superbe "Senza Fine", découverte enfant par Connie Francis dans THE FLIGHT OF THE PHOENIX (1965)...
youtu.be/PNUpuv0C-zc?...
et retrouvée dans GHOST SHIP (2002) par Monica Mancini
youtu.be/ZiciXWWYj7w?...
Ce 20 septembre, je fête le centenaire de James Bernard en réécoutant ses BO légendaires pour la Hammer, et en me plongeant dans l'ouvrage THE SYMPHONY BEHIND THE SCREAMS : HAMMER'S MUSICAL HERITAGE de John Mansell !
Et, sait-on jamais... j'ai aussi bouffé de l'ail !
youtube.com/playlist?lis...
En ce 19 septembre, je fête l'anniversaire de Arthur Benjamin, né y'a 132 ans jour pour jour, avec l'écoute de sa "Storm Clouds Cantata" composée spécialement pour THE MAN WHO KNEW TOO MUCH (1934), et qui fut reprise dans le remake de 1956 !
youtu.be/goqJgPyqKJE?...
Matt Smith ?
13.09.2025 08:09 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0
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Gaumont22h: SPLITSVILLE (Covino)
Après MATERIALISTS, Dakota Johnson encore et toujours dans un film que je comptais snober because titre français racoleur, mais... comédie épatante !
Mise en scène inventive, casting top.
Bref ! Surprenant, vif, jubilatoire : la vraie bonne surprise de la rentrée!
Gaumont 14h : THE CONJURING LAST RITES (Chaves)
En voyant la durée (2h15 !) j’ai senti la chandelle s’éteindre : messe étirée, prières sans ferveur, ouija aux abonnés absents...
Mais une grâce subsiste : Mia Tomlinson, éclair dans la nef, seule à ranimer le cierge d’un rituel déjà tiède.
En ce 9 septembre, l'éternel enfant des seventies fête l'anniversaire de Hoyt Curtin, né y'a 103 ans jour pour jour, en réécoutant l'intégralité de ses compositions pour la série BATTLE OF THE PLANETS, fort d'un thème principal des plus enthousiasmants jamais composés !
youtu.be/5G4Q4bN-pBI?...
Ce 7 septembre, je fête l'anniv de Waldo de los Ríos, né y'a 91ans jour pour jour, et responsable musical de mes terreurs d'enfance pour ses partoches de HISTORIAS PARA NO DORMIR du génial Narciso Ibáñez Serrador, mais capable aussi de souffle épique comme avec PAMPA SALVAJE
youtu.be/KpUKqpgjHj4?...
...et car cf. aussi FIRE AND ICE (1983), de toute beauté...
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BEAT THE DEVIL (Huston) où, le dernier jour du tournage, Bogart se pète la mâchoire. Impossible donc pour lui de se post-synchroniser sur les nombreuses séquences filmées en extérieur... Du coup, la prod. fait appel au méconnu Peter Sellers qui doublera Bogart sur ces séquences !
07.09.2025 15:04 — 👍 2 🔁 1 💬 0 📌 0
Et vous quel est votre Film Préféré avec Peter Sellers (Deux Choix Possible) attention ! La Saga de la Panthère Rose ne comptera que pour un seul vote !
Réponse au #SondagePeterSellers100 avant Dimanche Minuit
(Liste des affiches non exhaustives)
Merci de RT au Maximum
Bon Week-end
Ce 6 septembre, je fête l'anniversaire de William Kraft, né y'a 102ans jour pour jour, et dont on entend les intenses percussions sur la BO de NORTH BY NORTHWEST, et qui composa, hélas ! trop peu pour le ciné : 8 BO...
Dommage quand on écoute l'épatant AVALANCHE (1978)...
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Gaumont 22h : EXIT 8 [8番出口] (Kawamura), c'est un ruban de Möbius au néon : un corridor qui avale les minutes et recrache des micro-dérives. À chaque tour, une nervure change, le souffle hésite, l’œil devient sismographe.
Attente tendue...
Effroi en morse...
Du cinéma-minuit, vif et obsédant...
