Photo de la première de couverture de « La Fabrique du roman national-républicain », d'Olivier Le Cour Grandmaison.
Citation extraite de la page 17 de l'introduction : « Les trivialités rhétoriques d'Emmanuel Macron attestent la puissance remarquable du roman national-républicain, des thèmes et de la langue employés pour assurer sa pérennité indispensable à l'unité et au "réarmement" de la France. »
Photo du sommaire : Introduction, page 9. Chapitre 1 « Aux origines du roman national-républicain : “un amas de désastres” », page 31. « Refaire la France, conquérir un empire et “mettre fin aux divisions nationales” », page 36. « Contre le spectre de la “Sociale” : le sacre des élites et de la classe moyenne », page 65. « Bâtir l’État éducateur et moralisateur pour “civiliser le peuple” », page 83. Chapitre 2 « Roman national, amour patriotique et devoirs », page 103. « Faire aimer la France et la République : l’apologétique contre l’histoire », page 108. « Nouvelle pédagogie et foi patriotique », page 136. « République des Devoirs et ordre moral, d’hier à aujourd’hui », page 150. Chapitre 3 « La France, l’universel et la mythologie immunitaire », page 199. « Exceptionnalisme hexagonal : une “nation au service de l’humanité” », page 203. « Universalisme et rayonnement français », page 212. « Origines et permanence de la mythologie immunitaire », page 241. Conclusion « Pour une république affranchie de ses mythes », page 275.
Photo de la quatrième de couverture : 1870. Les troupes de Napoléon III sont défaites par les armées prussiennes ; la France perd l’Alsace et la Lorraine. 1871. Les « Rouges » triomphent à Paris. Au terme d’une nouvelle guerre civile, la Commune est écrasée. Autant d’événements dramatiques pensés par les contemporains comme des preuves de décadence. Pour arracher le pays à cette situation, il est indispensable de refaire le corps social, politique et symbolique de la nation. Les élites dirigeantes et universitaires de la Troisième République s’attèlent donc à la fabrication d’un extraordinaire roman national-républicain fondé, entre autres, sur l’invention de deux mythologies : l’« universalisme » et l’« exception » française. De là, aussi, la construction d’un puissant État éducateur et moralisateur, notamment voué à la domestication des classes « dangereuses ». Olivier Le Cour Grandmaison revient ici sur la genèse de ces mythologies, leurs reprises successives et leur fonction politique, hier et aujourd’hui, où des politiques, des historien·nes, des philosophes et des essayistes continuent d’exalter cette France fantasmée pour mieux occulter nombre de maux réels.
À retrouver dans toutes les librairies vendredi 17 octobre ! 🤩
⚙️🏛️ La Fabrique du roman national-républicain, d’Olivier Le Cour Grandmaison
📚💸 www.placedeslibraires.fr/livre/978235...
13.10.2025 11:54 — 👍 3 🔁 1 💬 0 📌 0
Photo de la première de couverture de l'ouvrage « Carnets inédits, 1917-1943 », de Marc Bloch, dont l'édition a été établie et postfacée par Massimo Mastrogregori. Le bas du livre est recouvert d'un bandeau : « Marc Bloch. L'auteur de L'Étrange défaite entre au Panthéon ».
Citation extraite de la postface, page 323 : « En définitive, ces carnets doivent être considérés comme un espace privilégié, un lieu autonome, une forme spéciale d'écriture du moi pour un homme qui dévore des centaines de livres, un homme qui produit, classe et reclasse des milliers de fiches, qui ne tient pas de journal mais témoigne en "composant" son carnet d'une forte volonté de mémoire, d'un effort de réflexion, d'une envie de dialoguer, de discuter et aussi de se trouver. »
Photo du sommaire : Note sur la présente édition, page 9. Quelques notes de lecture, page 13. « MEA », page 109. « Postface. L'expérience politique d'un historien modèle », page 287. Index des noms, page 391.
Quatrième de couverture : « La publication de deux carnets inédits de Marc Bloch, son « anthologie personnelle » de notes et de citations, représente en soi un événement qui ne pourra manquer de susciter l’attention du public. Ce serait une erreur, cependant, de la considérer comme un simple document historique. Ces carnets nous donnent accès au laboratoire de son expérience morale, politique et civique, jusqu’à présent inaccessible aux regards indiscrets – la prose scientifique du grand historien ne concédant rien, ou presque, à la confession, à l’autobiographie, au détail intime. En marge de la publication des carnets – « Quelques notes de lecture », 1917, et « Mea », 1940 –, Massimo Mastrogregori, spécialiste mondialement reconnu de cette œuvre, analyse dans une longue postface les écrits politiques de Bloch, replace les notes de l’anthologie personnelle dans leur contexte, discute les enjeux, toujours actuels, de l’expérience politique de l’historien et des usages publics de l’histoire. »
À retrouver dans toutes les librairies depuis le 3 octobre !
😱📓 Carnets inédits, 1917-1943, de Marc Bloch
❤️🔥 Édition et postface de Massimo Mastrogregori
Le « laboratoire » de Marc Bloch enfin accessible au grand public.
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07.10.2025 15:55 — 👍 4 🔁 2 💬 1 📌 0
Il faut le lire, c'est super !!
03.10.2025 10:51 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0
À gauche, une photo de Steve Biko. À droite, du texte : « Dans les années 1970, il lance la Convention du peuple noir et les Programmes communautaires noirs pour diffuser l'idéologie de la Conscience Noire. Dès 1973, il est placé en résidence surveillée : interdiction de parler en public, d'écrire ou même d'être cité. En 1976, les soulèvements de Soweto révèlent l'influence grandissante de son mouvement. Arrêté, torturé puis assassiné par la police le 12 septembre 1977, son martyre déclenche un scandale mondial et renforce l'embargo sur les armes contre l'Afrique du Sud. »
✊🏿 De son engagement étudiant à son assassinat en 1977, le parcours de Steve Biko a marqué à jamais l’histoire de l’Afrique du Sud.
#SteveBiko #ConscienceNoire #Apartheid #HistoireAfricaine #AfriqueduSud #BlackConsciousnessMovement #Mémoire #Lutte #Résistance #ÉditionsAmsterdam
23.09.2025 11:11 — 👍 1 🔁 1 💬 0 📌 0
Photo de Steve Biko qui tient un journal à la main et texte à droite de la photo : « Le 12 septembre 1977, Steve Biko était assassiné par la police sud-africaine. Le 12 septembre 2025, le parquet sud-africain rouvre l'enquête sur sa mort. Presque 50 ans après son assassinat, retour en quelques points sur le fondateur du Mouvement de la Conscience Noire. »
À l'arrière-plan, un poing noir, symbole du SASO. À l'avant, une photo de Steve Biko étudiant. À gauche de ces deux éléments, du texte : « 1946 : naissance dans la province du Cap Oriental. 1968 : création de l'Organisation des étudiants sud-africains, une organisation exclusivement noire dont il fut élu président. 1976 : création du Black Consciousness Movement (BCM) »
En haut, une image de manifestation de la SASO. En bas, du texte : « Entre 1969 et 1977 : Steve Biko rédige des articles qui témoignent des conditions de vie et des mouvements de résistance en Afrique du Sud pendant l'apartheid, dans lesquels il analyse les mécanismes d'oppression mis en place par le régime minoritaire blanc. »
À gauche, la couverture du livre « Conscience Noire : Écrits d'Afrique du Sud, 1969-1977 » de Steve Biko paru aux Éditions Amsterdam. À droite, des flèches relient l'image à un texte : « Traduit pour la première fois en français, ce recueil regroupe l'ensemble de ses articles. Sa pensée, aux côtés de Fanon, Césaire ou Cabral, a nourri une philosophie émancipatrice et donné naissance au Mouvement de la Conscience Noire. »
⚖️ Le 12 septembre dernier, l'Autorité nationale des poursuites sud-africaine annonçait la réouverture de l'enquête sur la mort de Steve Biko.
👉 À l'occasion de cette décision juridique, revenons en quelques points sur le parcours de cette figure majeure de la lutte anti-apartheid.
23.09.2025 11:11 — 👍 5 🔁 1 💬 1 📌 0
Petit journaliste facho et fâché tout rouge car « Le danger de Nouveau peuple, nouvelle gauche n'est pas seulement académique. C'est un danger politique. » Celui-ci est entouré (envahi même), de toutes parts, d'exemplaires du livre en question.
Le média d'extrême droite Frontières a tellement aimé notre livre avec l'@i-laboetie.bsky.social qu'il l'a chroniqué 🤩😛
Toi aussi fais peur aux fachos en te procurant Nouveau peuple, nouvelle gauche dans la librairie indépendante la plus proche 🤭↙️↙️↙️ :
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17.09.2025 15:49 — 👍 4 🔁 1 💬 1 📌 0
Musulman•es de France : le soupçon permanent ? | Kiffe ta race
Dans leur émission Kiffe ta race, @rokhayadiallo.bsky.social et Grace Ly reçoivent @hamzaesmili.bsky.social pour parler du « soupçon permanent » qui règne sur les Musulman·es de France 🔊📻📚
shows.acast.com/kiffetarace/...
22.09.2025 09:55 — 👍 6 🔁 3 💬 0 📌 0
Première de couverture de l'ouvrage « Dead Cities. Récits d'un temps de catastrophes », traduit de l'anglais par Maxime Boidy, Valentine Leÿs et Stéphane Roth.
Citation extraite de la préface, page 16 : « Les essais contenus dans ce livre sont féroces. Certains apparaissent datés, mais datés d'une époque qui revient nous hanter aujourd'hui et qui a beaucoup à nous enseigner, à l'heure où une nouvelle génération de hérauts de la droite, propageant la peur de la criminalité et des immigrés, font campagne pour renforcer la police et restreindre les droits civils. Malgré leur férocité, ces textes ne sont pas dépourvus d'espoir. »
Sommaire : préface de Rebecca Solnit, page 9. « Les flammes de New York », page 19. « Le cadavre berlinois dans le placard de l'Utah », page 58. « Las Vegas contre la nature », page 97. « Villes mortes : une histoire naturelle », page 139. « Le début d'une étrange époque », page 217.
Quatrième de couverture : « La grande ville capitaliste, depuis son émergence, n’a cessé d’être associée au spectre de sa destruction. S’inscrivant dans la tradition marxiste d’Ernst Bloch, Mike Davis affirme que l’aliénation cognitive produite par la mise au ban de la nature a suscité une angoisse constante tout au long du XXe siècle. Dans une veine à la fois mélancolique et optimiste, l’auteur invite à une nouvelle science urbaine qui s’appuierait sur la « dialectique ville-nature ». Celle-ci permettrait d’envisager la ville dans la totalité des interactions qu’elle entretient avec son « dehors naturel », et de déjouer les limites actuelles des études urbaines. Cela passe ici par un travail spéculatif s’appuyant sur une hypothèse – la disparition de l’homme – et sur un extraordinaire corpus littéraire et scientifique, où les espèces végétales dansent sur les cendres de nos villes mortes. »
À retrouver dans toutes les librairies depuis le 22 août ! 🤩
💀🌆 Dead Cities, de Mike Davis
❤️🔥 Traduit par Maxime Boidy, Valentine Leÿs et Stéphane Roth
📚💸 www.placedeslibraires.fr/livre/978235...
#deadcities #mikedavis #anthropologie #histoire #sciencessociales #marxisme
29.08.2025 19:17 — 👍 6 🔁 2 💬 0 📌 1
Sommaire : Introduction "L'imaginaire social du dancefloor", Vincent Chanson (page 9). Ouverture “Technographie : notes sur l’expérience de la pénétration sonique”, Théa Haug (page 19).
Partie 1 “Espaces, territoires”. Chapitre 1 “La techno de Détroit : une « technologie noire secrète »”, Eugene Brennan (page 33). Chapitre 2 “Disco, house, rave. L’émergence d’une modernité dance ?”, Vincent Chanson (page 56). Chapitre 3 “Théories minimales : l’esthétique berlinoise et l’héritage de la techno allemande”, Sean Nye (page 76). Chapitre 4 “Notes sur la médiatisation des « musiques techno » à leur apparition en France (1990-2000)”, Guillaume Heuguet et Étienne Menu (page 95). Chapitre 5 “Popcorn, new beat et jumpstyle : dance music et âge d’or du clubbing belge (1960-2010)”, Elsa Fortant (page 113).
Partie 2 "Scènes". Chapitre 6 "Feu d'artifice : Histoire de l'IDM (Intelligent Dance Music)", Olivier Lamm (page 131). Chapitre 7 "Bunker Records et le West Coast Sound of Holland", Marc-Aurèle Baly (page 148). Chapitre 8 "Flyers & méga-raves", Julia von Dorpp (page 177). Chapitre 9 "Danser et mourir : l'obsolenscence et l'esthétique incorporée de l'accélération", Benjamin Noys (page 195).
Partie 3 "Théories et objets sociaux". Chapitre 10 "Le message, c'est la techno. Réflexions sur les courts-circuits de l'industrie des musiques électroniques", Alessio Kolioulis (page 215). Chapitre 11 "Club life : des attitudes aux formes", Julien Bécourt (page 229). Chapitre 12 "Techno-Gentrification", Mathys Rennela et Jean-Hugues Kabuiki (page 257). Clôture, entretien avec Achim Szepanski, page 271. Discographie sélective, page 282. Clubs et dancefloors, page 289. Bibliographie sélective, page 291. Contributeurs et contributrices, page 293.
🤩🕺🔊 Le sommaire :
23.05.2025 13:50 — 👍 1 🔁 1 💬 0 📌 0
Photo de la première de couverture du livre Techno & Co. Chroniques de la culture dance électronique, dirigé par Vincent Chanson.
Extrait de l’Ouverture, page 19 : « Écrire sur la techno, entreprise paradoxale. Aux antipodes du langage, cette expérience sonique fait fondre la langue. Acid, le son la dissout dans les secousses du corps. La techno n’est pas une “musique” (objet d’écoute cérébrale). Elle est une expérience somatique. […] Tout ce qui sera écrit par la suite suppose l’immersion préalable dans la nappe épaisse des kilowatts et la frappe régulière du beat qui s’empare du corps. »
Photo de la quatrième de couverture : « Techno, house, rave, jungle… En l’espace d’un demi-siècle, les musiques électroniques de danse se sont imposées comme une forme artistique de premier plan. Plébiscitées par le public de Berlin à New York et de Kampala à Shangaï, elles constituent désormais l’une des grammaires pop incontournables de l’époque contemporaine. Pour autant, le travail de cartographie de la culture dance demeure en chantier : il reste à prendre la mesure de la rupture esthétique et sociale qu’elle représente. Voilà à quoi s’emploient les contributeur·rices de cet ouvrage.
Afin de rendre compte de l’imaginaire de la scène dance électronique, iels l’envisagent au prisme de la critique des industries culturelles comme de la politique des identités queer. Il en résulte un tour d’horizon inédit, allant de la genèse des innombrables sous-genres qui la constituent à sa participation à des phénomènes tels que la gentrification, en passant par ses dimensions esthétiques et idéologiques. Une démarche qui met en évidence l’indéniable puissance d’évocation sociale et politique du dancefloor. »
En librairie ce vendredi 23 mai ! 🤩📚
🔊👩🎤 Techno & Co. Chroniques de la culture dance électronique 🕺🔊, dirigé par Vincent Chanson
💸🤭 editionsamsterdam.fr/techno-co/
(Le sommaire dans le post en dessous 👇)
23.05.2025 13:50 — 👍 4 🔁 2 💬 1 📌 1
Photo de la première de couverture du livre « La Cité des musulmans. Une piété indésirable », écrit par Hamza Esmili et publié aux éditions Amsterdam, dans la collection Contreparties.
Citation extraite de l'introduction, page 15 : « Mon propos se déploie à partir d'une hypothèse directrice, laquelle veut que le problème musulman soit la traduction, certes pathologique, d'une collision historique bien réelle. Celle-ci oppose le procès de réaffiliation religieuse parmi les immigrés et leurs enfants, soit la relecture à la lumière de l'expérience de la cité que ceux-ci font solidairement de leur tradition héritée, à une société globale dont tout ou partie est rétif à l'existence en son sein de groupes sociaux fondés sur des liens de filiation - qu'ils soient de nature religieuse, historique, ou simplement anthropologique. »
Sommaire : introduction, page 9. Chapitre 1, « En creux de l'islam (1980-2014) », page 19. Chapitre 2, « Les paradoxes d'une négation, ou la lutte contre la radicalisation (2014-2020) », page 33. Chapitre 3, « Surcroît de clarté (2020-) », page 49. Chapitre 4, « Les détours de la cité », page 67. Chapitre 5, « Les épreuves de la piété », page 83. Chapitre 6, « Sur la violence religieuse », page 99. Conclusion, page 115. Notes, page 125.
Photo de la quatrième de couverture : « Catalyseur des pires maux de l’époque, la construction du « problème musulman » affecte l’ensemble de la société française. Fruit d’un intense travail de production idéologique, cette construction alimente la stigmatisation des populations issues de l’immigration postcoloniale : l’épais brouillard intellectuel qu’elle représente fait en effet obstacle aux tentatives d’appréhender de manière rigoureuse et dépassionnée le fait musulman dans les quartiers populaires.
Afin de remédier à cette situation, Hamza Esmili retrace dans cet ouvrage la généalogie de ce « problème », des discours dénonçant les « banlieues de l’islam » au paradigme du « séparatisme islamique », en passant par la mise en place des dispositifs de lutte contre la radicalisation. S’appuyant à la fois sur la sociologie de l’immigration et l’anthropologie de l’islam, il souligne l’écart qui sépare ces représentations de la réalité de la piété redécouverte en cité. Et montre que cette réaffiliation religieuse n’est ni un résidu éphémère du procès d’intégration, ni un persistant atavisme civilisationnel, mais un phénomène inscrit dans la matérialité d’une expérience ouvrière et postcoloniale collective. »
En librairie ce jeudi 18 avril ! 🤩📚
✨ Collection Contreparties✨
🌇☪️ La Cité des musulmans. Une piété indésirable, Hamza Esmili (@hamzaesmili.bsky.social)
💸🤭 www.editionsamsterdam.fr/la-cite-des-...
16.04.2025 13:42 — 👍 6 🔁 3 💬 1 📌 2
Visuel pour la rencontre autour du livre « La Combinatoire straight », en présence de Jules Falquet. L'événement a lieu le jeudi 20 mars, à 19h, à la librairie Histoire de l'œil (25, rue Fontange, 13006 Marseille).
🎤🤩 Rencontre autour de La Combinatoire straight. Colonialisme, violences sexuelles, et bâtard·es du capital, en présence de Jules Falquet
🗓️ Le jeudi 20 mars, à 19h
📍 À la librairie Histoire de l'œil (25, rue Fontange, 13006 Marseille)
13.03.2025 14:10 — 👍 2 🔁 1 💬 0 📌 0
Photo de la première de couverture du livre « Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? », de Cédric Durand.
Citation extraite de l’introduction « Avertissement » (page 11-12) : « Ce livre […] met ainsi en circulation une proposition pour sortir des postures technophobes impuissantes ou technophiles aveugles et pour renouer avec un rapport raisonné à la technique. Il s’agit de reconnaître et prendre au sérieux la technologie numérique comme dispositif d’aliénation, d’exploitation et de domination. Mais aussi d’y voir des possibilités pour l’humanité de maîtriser son développement, de devenir maîtresse d’elle-même. »
Sommaire : Avertissement, (page 9). Chapitre 1, Techno-féodalisme : une archéologie du futur (page 13). Chapitre 2, La monopolisation intellectuelle à l’heure des Big Tech (page 53). Chapitre 3, La voie étroite d’un cyber-écosocialisme (page 95). Postscriptum. Le techno-féodalisme est un Léviathan de pacotille (page 143).
Photo de la quatrième de couverture : « Dans les années 1970, une poignée d’illuminés de la Silicon Valley caressaient le rêve d’en finir avec le socialisme, la régulation étatique, et d’installer, au moyen de la technologie, le règne sans partage de l’entreprise privée. Ce rêve, les seigneurs du numérique sont aujourd’hui en passe de le réaliser. Les “Big Tech” contrôlent en effet une marchandise devenue au cours de la dernière décennie la plus précieuse de toutes : les données des milliards d’utilisateurs de leurs services. Par le monopole qu’elles exercent sur la connaissance, elles nous ont propulsé dans l’âge “techno-féodal” du capitalisme.
Le pouvoir qu’elles détiennent n’est donc plus seulement économique, il est aussi politique. Que faire face à ces mastodontes soutenus par de puissants États ? Dans ce livre, Cédric Durand nous invite à dépasser l’anxiété provoquée par ces nouveaux maîtres du numérique pour leur opposer une alternative. C’est une lutte rude mais nécessaire, car il est possible de mobiliser ces technologies pour construire une société émancipée et résoudre la crise écologique. »
En librairie le 14 mars (vendredi prochain) ! 🤩📚
✨ Collection Les livres de l'Institut La Boétie (@i-laboetie.bsky.social) ✨
💻🌎 Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ? de Cédric Durand
💸🛜 www.editionsamsterdam.fr/faut-il-se-p...
07.03.2025 15:17 — 👍 3 🔁 1 💬 0 📌 0
Photo de la première de couverture du livre « La combinatoire straight. Colonialisme, violences sexuelles et bâtard(e)s du capital », de Jules Falquet.
Citation extraite des pages 15 et 16 de l’introduction du livre : « Le présent essai est une contribution à la relecture de cette histoire de violences racistes et (hétéro)sexistes, classistes aussi, qui ont présidé à la production matérielle autant qu’idéologique — à la pro-création — des « races », des classes et des sexes qui constituent la trame de cette modernité occidentale. Une modernité occidentale aujourd’hui mondialisée mais toujours couturée de cicatrices, de balafres et de plaies à vif. »
Photo de la quatrième de couverture du livre : « La combinatoire straight est un outil original pour repenser les liens entre le développement du capitalisme et la colonisation européenne du continent « américain », marquée par le génocide des populations autochtones et la traite esclavagiste. Concrètement, la combinatoire straight **régit « qui se marie avec qui, et à qui appartiennent les enfants ». Mais, dans ce processus colonial, l’imposition de nouvelles logiques de race et de genre vient compliquer l’équation classique. Car tout le monde n’a pas le droit à l’union matrimoniale légitime ni à la filiation. De multiples stratégies sont à l’œuvre pour (faire) produire la nouvelle population qui occupera le continent et travaillera dans les mines, dans les champs, dans les armées ou dans les bordels. Le viol colonial et esclavagiste, mais aussi le viol incestueux ou dans les pensionnats tenus par l’Église, jouent là un grand rôle.
En analysant en profondeur les liens entre colonialisme, violences sexuelles, métissages forcés et bâtardise, Jules Falquet nous montre comment la combinatoire straight moderne-coloniale a produit le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. »
🔥 En librairie le 14 février (ce vendredi !) 🤩
👶🏿🌎 La combinatoire straight. Colonialisme, violences sexuelles et bâtard·es du capital, de Jules Falquet
🔗💥 www.editionsamsterdam.fr/la-combinato...
12.02.2025 12:51 — 👍 4 🔁 1 💬 0 📌 3