Conférences Jonetsu

💤 Maintenant, passage en afk pour votre humble hôte CM des live-conférences, @jojotoutcour.bsky.social !

Clap de cinéma devant la salle des conférences de Jonetsu 7th. (le CM va dormir)

🎬 Et clap de fin pour les live-conférences de #Jonetsu7th !

✨ Merci à toutes et tous de nous avoir suivis cette année, et retrouvez les conférences prochainement sur notre chaîne YouTube.

📝 A l'année prochaine à @jonetsu.fr !

👏 Et c'est ainsi que s'achève notre dernière conférence de cette #Jonetsu7th avec cette passionnante et très instructive conférence, portée par Paps et YiHa de l’association @lesintervalles.bsky.social, que nous remercions chaleureusement !

Si vous souhaitez découvrir des œuvres qui sortent des stéréotypes, impossible de ne pas finir avec cette belle sélection d'œuvres de tout médium confondu, sélectionnées avec soin par @lesintervalles.bsky.social !

La posture (posing) et les démarches des protagonistes jouent aussi un rôle majeur dans tout ça. Et si la diversité des postures s'invitait au final ?

Il existe également ce que l'on appelle le Tokénisme. Un procédé souvent pensé en but marketing de diversité et de représentation. Donnant naissance à des personnages non-blancs sans background ou backstory... Des personnages neutres aussi bien dans le chara-design, l'animation et l'écriture.

Les protagonistes masculins sont aussi touchés, avec le dimorphisme genré ; le troll / colosse comme mari.

Ce dernier point sur l'élément, put être appelé l'accessoirisassions féminine, visible sur les exemples suivants. C'est également visible dans le monde animal, avec anthropomorphisme hyper genré (des personnages féminins animaux avec des poitrines humaines, accessoirisassions, etc.)

On retrouve aussi la diversité morphologique... Ou le chara-design masculin est toujours varié (simple ou colosse, point.) et le personnage féminin toujours sexualisé dans sa morphologie (chara-design en sablier, formes visibles, éléments roses ou autre...)

Il existe des exemples de trope qui devient des stéréotypes : celui du garçon blanc, souvent le héro, entouré d'une fille (souvent la sœur du héros ou la love interest) et le sidekick, a.k.a. le "gros rigolo" non blanc souvent le meilleur ami sujet aux moqueries.

C'est également un raccourci paresseux au service d'un imaginaire collectif appauvri, fonctionnant sur des caractérisations déshumanisantes, réduisant ainsi des communautés et des personnes à un nombre de caractéristiques très limités et souvent niaiseux.

- Et le stéréotype est l'accentuation d'un archétype et en est réduit à cet archétype initial accentué, sans les considérer comme des personnes à part entières. Hélas, impact le public (jeunesse comme adulte), qui en répète les poncifs inconsciemment sur d'autres personnes ; Un impact négatif.

Il faut savoir différencier stéréotype et archétype :

- L'archétype est un modèle (une base) sur laquelle construire une œuvre (visuellement et narrativement), qui fait appel à une culture et un imaginaire collectif partagé.

Les personnages racisés ont également commencés à devenir plus récurrents dès les années 2000, notamment dans les séries jeunesse et au-delà depuis 2010. Nous pouvons parler de Craig de la crique (2018) chez Cartoon Network.

Au USA, il a fallu attendre les années 2010 pour avoir des représentations de personnages LGBTQ+ qui ne soient pas des objets de moqueries ; et accompagnés de plus d'expressions de genre et de romances queer : Steven Universe (2013) @ Cartoon Network ou encore Luz à Osville (2020) @ Disney.

En comparaison, nous retrouvons dans l'animation américaine et japonaise des représentations LGBTQ+ depuis les années 80, dans des animes où la sexualisation n'est pas sujet central. Bien sûr, il reste encore du travail pour les représentations raciales (peu nombreux et caricaturales).

Promis, le CM fait au mieux pour bien retranscrire ✨

Ce n'est pas un test parfait, mais une base de réflexion. Mais bien sûr, remplir ces critères ne signifie pas forcément être une œuvre féministe.

Ce critère repose d'ailleurs sur trois critères :

- Il doit y avoir au moins deux femmes nommées dans l'œuvre,
- Elles parlent ensemble,
- Et parlent de quelque chose qui est sans rapport avec un homme.

Il existe d'ailleurs, Le test de Bechdel (Initialement une plaisanterie dans la BD "Lesbiennes à suivre" d'Alison Bechdel, devenu un outil pour déterminer de la qualité des représentations féminines dans des œuvres de cinéma ou TV.

Idem dans les représentations de personnages handi dans l'animation française. On rencontre encore un important frein en France du fait de notre système de production, un problème également récurrent pour les représentations raciales et LGBTQ+, notamment.

Pour rester sur cette première diapo', nous allons nous concentrer également sur les proportions raciales des protagonistes : nous avons toujours 73% de protagonistes blanc-hes contre par exemple, 10% de protagonistes noir-es. Un écart de représentation plus que conséquent.

La conférence commence avec un focus sur les proportions genrées des protagonistes de nos dessins animés français : nous constations encore une majorité de protagoniste masculin seul face (par exemple) qu'à seulement 6 de protagoniste féminin seule.

🎬 C'est notre dernière conférence de cette #Jonetsu7th : La représentation des genres et minorités en animation, avec Paps et YiHa de @lesintervalles.bsky.social !

#Jonetsu7th

👏 Merci encore à Célia, @clubshojo.bsky.social, @juliapopek.bsky.social, Bruno PHAM de @editionsakata.bsky.social et @docteurpralinus.bsky.social pour cette conférence !

#Jonetsu7th #LibérezLesShojo !

✨ En bref, rien n'est impossible pour #LibérezLesShojo, si les efforts se concrétisent et que les voix continues de s'élever, tant le médium shôjo est un spectre, historique, immense et vaste qui mérite la lumière qui lui est due !

Pour rendre #LibérerLesShojo réel, il faut défendre les autrices, avoir un vrai message éditorial dans toute la chaîne : journalistes, éditeurs, lecteurs, bibliothécaires, etc. L'effort devra être proactif, surtout dans un marché où plus de 250 sorties manga se battent chaque mois en France.

🤔 Que-ce qu'il faut espérer pour le shôjo ? De par sa nature, aider le médium à se faire connaître au-delà des stéréotypes et des préjugés imposés par la société ; et de créer une véritable équité en l'imposant à sa juste valeur, tout en étant proactif, dans un marché du manga hélas en régression...

La parole #LibérerLesShojo s'est-elle étendue dans le reste du monde ? Bruno PHAM d'Akata nous confirme que oui : le mouvement a été entendu et étudier jusque chez les éditeurs japonais et a même donner naissance à des papiers dans la presse japonaise.

Mais #LibérezLesShojo a permis de donner la parole aux fans qui ont pu se lancer, notamment sur TikTok, où des nouvelles voies spécialisées se sont ainsi levées sur les réseaux sociaux, le tout, soutenu par des micros influenceurs en France, contribuant à enfin libérer la parole shôjo !