L’Algérien, dans ce discours, n’est plus un individu : il est le symbole vivant d’une humiliation historique, celui qui rappelle à la France la fin de sa toute-puissance.
Retrouvez ma tribune en intégralité dans le @nouvelobs.com
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@sbenmouffok.bsky.social
Professeur de philosophie Chef de file de @placepubliqueparis.bsky.social pour les municipales de 2026 https://saidbenmouffok.fr
L’Algérien, dans ce discours, n’est plus un individu : il est le symbole vivant d’une humiliation historique, celui qui rappelle à la France la fin de sa toute-puissance.
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Depuis, ce ressentiment se recycle sous mille formes : la nostalgie coloniale, la peur migratoire, le soupçon contre les enfants de l’immigration.
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La guerre d’Algérie fut une défaite, non militaire mais morale : la France y a perdu non seulement un territoire, mais le récit glorieux qu’elle faisait d’elle-même.
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Ce que Nietzsche appelait le ressentiment éclaire cette obstination. C’est la rancune du faible qui se fait vertu, la revanche différée contre une blessure ancienne.
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Ce que révèle le vote de l’Assemblée nationale en faveur de la dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968, c’est moins une mesure juridique qu’un acte symbolique : celui d’un refoulement collectif, d’une passion triste devenue doctrine d’État.
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L’Algérie n’est pas seulement un pays. Dans l’imaginaire politique français, elle est devenue un miroir. Un miroir où les droites se contemplent depuis soixante ans, fascinées et révulsées à la fois.
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Fatima Bedar
Lakhdar Abadou
Mohamed Alhafnaoussi
Lakhdar Bouchadou
Abdelkader Derouag
Salah Douibi
Aïssa Teldjoun
Et tant d’autres...
Aujourd’hui, je rappelle les noms de certains d’entre eux pour que Paris se souvienne et qu’ils échappent à l’oubli.
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Ce soir-là, la police française a réprimé la manifestation avec une violence inouïe. Des femmes et des hommes battus, torturés, jetés dans la Seine.
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Le 17 octobre 1961, à Paris, des milliers d’Algériens et d’Algériennes manifestaient pacifiquement contre le couvre-feu raciste qui leur était imposé. Ils réclamaient la dignité, l’égalité, la liberté.
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Le voilà, le bilan d’Emmanuel Macron sur l’éducation : une école publique qui s’effondre sous une gestion qui ne parle qu’en chiffres.
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À retrouver en intégralité sur mon site internet ⤵️
On ferme des classes, on supprime des postes, on réduit les budgets, on compresse les ambitions. Les conditions d’apprentissage se dégradent, les professeurs s’épuisent, les vocations s’éteignent.
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L’école publique, c’est le cœur battant de notre pacte social. C’est ce qui garantit à chaque enfant, quel que soit son milieu, une chance de réussir. Mais aujourd’hui, l’Éducation nationale est enfermée dans une logique comptable bornée.
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Enseigner en France, c’est plus de pression, plus de stress, plus de discipline à maintenir… et moins de soutien. Moins de temps, moins de formations, moins d’argent. L’éducation devrait être notre première priorité nationale. Pas un slogan, pas une variable d’ajustement budgétaire.
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Le malaise est profond. Les professeurs affrontent des exigences croissantes, des classes surchargées, des élèves aux profils de plus en plus divers — sans moyens, sans reconnaissance, sans formation suffisante.
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La France est aujourd’hui dernière de l’OCDE pour la valorisation du métier enseignant. Seulement 4 % des enseignants estiment que leur métier est reconnu par la société, et autant pensent que leur voix compte pour les décideurs politiques. C’est une honte nationale.
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Chaque rentrée, le gouvernement feint la surprise : il manque des profs. Mais comment pourrait-il en être autrement ? On les sous-paie, on les méprise, on les épuise — et l’on s’étonne qu’ils désertent.
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Enseigner en France est devenu une épreuve. Une épreuve quotidienne, morale, matérielle.
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Quand les grands magasins parisiens et régionaux ouvrent leurs portes à Shein, ils cautionnent un modèle économique qui détruit la planète et piétine les droits humains.
Ils deviennent complices.
À Paris, nous avons besoin de commerce responsable, pas de fast fashion toxique.
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Shein, c’est l’incarnation du désastre écologique et de l’exploitation humaine.
Productions jetables, destruction des ressources, exploitation des ouïgours : voilà ce que le BHV et les Galeries Lafayette ont choisi d’accueillir dans leurs rayons.
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Signez ma pétition.
Il est possible de changer les choses, mais il faut être nombreux à réclamer des mesures ambitieuses, immédiates, à la hauteur de l’urgence.
Votre mobilisation compte.
14/14
Il y a pourtant une solution simple, concrète et efficace :
Récupérer les invendus et les excédents alimentaires, pour les redistribuer à ceux qui en ont besoin.
Mais pour que cela devienne une réalité, j'ai besoin de vous !
13/14
Pendant que nos étudiants sont contraints de choisir entre manger, se soigner ou se loger, à Paris, en 2023, 87 000 tonnes d’aliments encore consommables ont été jetées. 150 kilos par habitant. Chaque année.
C’est absurde. C’est injuste. C’est indécent.
12/14
Je parle de Paris, ma ville, mais ce combat est national et nous devons le porter partout.
11/14
Lorsque j'ai commencé à parler de gaspillage et de précarité alimentaires, beaucoup d'entre eux m'ont dit que je perdais mon temps, ce baromètre prouve le contraire. Nous devons agir et le faire vite !
10/14
Il est urgent que les responsables politiques cessent de détourner le regard. Nous avons besoin d’une réforme structurelle.
9/14
La précarité étudiante n’est plus une exception, elle est devenue la norme.
Et cela, nous ne pouvons pas l’accepter.
8/14
Comment tolérer que dans l’un des pays les plus riches du monde, 7ᵉ puissance mondiale, l’accès à l’éducation se fasse au prix de la privation ?
7/14
En 2025, la jeunesse qui étudie est contrainte de choisir entre se nourrir, se soigner et se former.
6/14
Et pour beaucoup, la pauvreté conditionne jusqu’à leurs choix d’avenir : près d’un tiers ont renoncé à l’établissement qu’ils souhaitaient intégrer, un quart ont modifié leur orientation, et certains songent à raccourcir leurs études faute de moyens.
5/14
Forcées de choisir pour manger, deux étudiantes sur cinq ont déjà renoncé à des soins gynécologiques et 23 % vivent la précarité menstruelle. Plus de six sur dix déclarent ressentir majoritairement des émotions négatives.
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