Adel | La Bestiologie

I will die on this hill:

it isn’t hard to say “at the height of the pandemic” or “at the start of COVID” during a podcast interview. Producers, hosts, don’t let your guests say “during COVID” like this thing is over. Correct them. Ask them to say the sentence again. This is your job.

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Image de présentation de la publication. Il y a une photographie d’individus mâle et femelle de l’espèce Saitis barbipes en image de fond. Il y a les textes suivants par-dessus : "La bestiole de la semaine" ; “Une araignée qui danse" ; "La saltique à pattes barbues (Saitis barbipes)”. Le crédit de la photo est indiqué dessus : Jessica Joachim (Les carnets nature de Jessica).

Aujourd’hui je vous parle de la saltique à pattes barbues. Chez cette espèce, le mâle, en plus d’être particulièrement remarquable et identifiable, se livre à une sorte de danse lors de la parade nuptiale.

#Bestiologie #Araignées

L'intelligence des araignées : épisode 8/8 du podcast Le carnaval des animaux Dans le monde occidental, les araignées ont une image négative historiquement construite sur le dégoût et la peur. Mais cette place parmi les animaux les plus détestés empêche de voir la complexité de leurs facultés biologiques et sociales, et masque leur importance dans l'écosystème.   La Terre au carré Mathieu Vidard Mercredi 11 juin 2025   "On les croyait rampantes, tapies dans l’ombre, limitées à leurs toiles en coin de plafond ou suspendues aux herbes des talus. Mais les araignées, discrètes tisseuses de pièges, cachent un talent méconnu : certaines savent en effet voler. Pas d’ailes. Pas de bourdonnement. Pas de magie. Juste un soupçon de science et beaucoup d’électricité." (...)

Les araignées, discrètes tisseuses de pièges, cachent un talent méconnu : certaines savent en effet voler. Pas d’ailes. Pas de bourdonnement. Pas de magie. Juste un soupçon de science et beaucoup d’électricité.

Picture of me at the Florida Aquarium, sitting in front of a circular window to one of the tanks. I'm wearing a crocheted sunflower top and a malong (traditional Filipino garment), looking up at the tank in wonder and awe.

Starry underwater scene of a multitude of sharks, kelp, coral, and other marine creatures in a spiral pattern. Sharks: basking, ocean white tip, sawfish, whale shark, white tip reef, black tip reef, lemon, wobbegong, epaulette, gulper shark, cookie cutter, short fin mako, thresher, greenland, goblin Others: manta rays, spotted eagle rays, moon jellies, sea angels, seastars, sea horse, leafy sea dragon, sea nettle jellies, misc fish

Naturalist page of Butterflies of the Philippines! Top left: Scarlet Mormon Top middle: Common Mapwing Top right: Painted Jezebel Center left: Luzon Lacewing Center: Palawan Birdwing Center right: Blue Pansy Bottom left: Ruby Swallowtail Bottom right: Green Dragontail

Naturalist page of my favorite Pinnipeds! Theyre not.. perfectly in rows, but I'll do my best to label them from left to right, top to bottom. Naming like this may differ from the numbering on the page! Top left: Ribbon Seal Top middle: Ringed Seal Top right: Walrus Center left: Harbour Seal Center: Galápagos Fur Seal Center right: California Sea Lion Bottom left: Southern Elephant Seal Bottom right: Ross Seal

I'm Emery and I'm a marine biology student who loves working with sharks and has a strong interested in scientific illustration and communication. I'm passionate about working with and giving a voice to marginalized groups and indigenous communities as someone that is part of those groups~

Photographie d'un tabac d'Espagne posé sur des fleurs roses. On le voit de profil. Son corps est orange ainsi qu'une partie de ses ailes, qui sont également ornées de taches noires et de zébrures blanches, offrant un jolie contraste.

Argynnis paphia (Tabac d'Espagne)

Les couleurs flamboyantes de ce beau tabac d'Espagne. 🦋

Gironde, France
16.07.2025

📷 flic.kr/ps/3Yi5zJ #Photographie #Insecte

Merci ! 💛

🧪 #sciart #invertebrates

Sources :

Fiches sur le machaon et le flambé sur les sites Les carnets nature de Jessica & Lépido, papillons de Suisse

Article complet sur le flambé sur le site Zoom-nature

Article sur le machaon, abordant notamment les différences entre machaon et flambé, sur le site Balades entomologiques

Crédits :

Dessins réalisés par moi-même, @adeldurandm

Photographies du machaon et du flambé : Muséum de Toulouse

La différenciation entre ces deux papillons est beaucoup plus délicate qu’entre le flambé et le machaon. Néanmoins, l’aire de répartition du voilier blanc est très réduite en France hexagonale.

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Note : le flambé a un cousin plus proche morphologiquement que le machaon ; le voilier blanc ou flambé ibérique (Iphiclides feisthamelii).

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En vol, le flambé peut parfois se distinguer du machaon par un vol davantage plané.

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Il est plus répandu dans la partie méridionale et absent tout au nord. Ses plantes hôtes comprennent les pruniers, les prunelliers, les cerisiers ou les aubépines. Les deux se rencontrent majoritairement entre les mois d’avril et de septembre.

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Le machaon peut se rencontrer dans l’ensemble de la France hexagonale aussi bien dans des milieux secs que dans des milieux humides. Ses plantes hôtes sont des ombellifères. Le flambé se rencontre dans les prés, friches ou jardins ensoleillés et chauds de presque toute la France hexagonale.

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Pour ne plus vous y tromper observez bien leur teinte générale, la forme de leurs taches noires, la coloration de leurs ocelles ou encore la longueur de leurs queues (pour leurs queues, cf les photographies et non mes dessins, je me suis loupée).

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Si à des yeux experts les différences entre ces papillons peuvent sembler évidentes, ce n’est pas forcement le cas pour tout le monde ! Avec leurs teintes à tous deux jaunâtres, leurs motifs noirs et leurs ajouts bleus, oranges ou rouges, nos lépidoptères du jour peuvent se confondre.

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Illustration représentant un machaon et un flambé, avec des illustrations de chaque papillon réalisées à l’encre noire et aux crayons de couleur accompagnées de photographies des deux espèces. Pour le machaon, les critères d’identification notés sur l’image sont les suivants : un jaune plus prononcé, des veines et taches noires, des ocelles rouges et des queues courtes. Pour le flambé, ce sont les suivants : un jaune plus terne, des zébrures noires, des ocelles bleus entourés de noir et orange et de longues queues.

Bonjour !

Pour cette nouvelle publication, je vous propose de bien distinguer le machaon (Papilio machaon) du flambé (Iphiclides podalirius).

#Bestiologie #Insectes #Papillons

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J'avais découvert le phénomène grâce à ce documentaire, c'est fascinant !!

Sur Terre, les paysages naturels offrent peu de spectacles géométriques et organisés. Je vous cite ici 2 formes circulaires (coucou les complotistes) : les cercles de fée dans le désert namibien (à G) et la structure de Richat autrement appelée “oeil de l’Afrique” dans le Sahara mauritanien (à D)

La thomise : un trésor dans les jardins belges, une araignée à l'allure de crabe, qui change de couleur comme un caméléon - L'Avenir En Wallonie, il faut bien regarder les fleurs, parce qu'on peut y observer des araignées spectaculaires, comme la thomise variable, et la thomise enflée, des araignées crabes qui ont la capacité de changer de couleur. Explication d'Arnaud Henrard, arachnologue à l'Africa museum.   Anne Sandront Publié le 13-08-2025 à 15h08  

Parmi les araignées crabes, il n'y a que deux espèces qui ont la capacité de changer de couleur selon le substrat sur lequel elles se trouvent : la thomise variable, qui est la plus remarquable et la plus commune en Belgique, et la thomise enflée, qui peut avoir une très jolie palette de couleurs.

Image de présentation du jeu sur Steam. Les tons sont à la fois sombres et doux, avec le personnage que nous jouons au centre. On distingue la nature autour, avec plusieurs petits personnages lumineux. Il est écrit "The last Campfire" avec un logo en blanc.

J'ai terminé ce matin The Last Campfire, un joli conte sur l'espoir, parsemé de petites énigmes. C'était doux, juste assez stimulant tout en étant très reposant.

Si je ne connais pas le petit nom de cette bestiole, j'aimais bien les couleurs et la composition de ce tableau.

Photographie au format horizontal d'un criquet sur une tige de végétation toute séchée. On voit qu'il y avait des fleurs, qui sont toutes recroquevillées et ternes. Le fond reste dans des tons bruns avec quelques lueurs. Le criquet est brun/beige sur le dessus, plutôt jaunâtre/verdâtre sur le dessous.

Criquet

Étant très mauvaise en identification d'orthoptères j'en resterai pour celui-ci à l'appellation fort précise de "criquet".

Haute-Garonne, France
09.08.2025

📷 flic.kr/ps/3Yi5zJ #Photographie #Insecte

Source :

Zamani A. et al. 2025. Size matters: a new genus of tarantula with the longest male palps, and an integrative revision of Monocentropus Pocock, 1897 (Araneae, Theraphosidae, Eumenophorinae), ZooKeys 1247: 89–126.

Crédits photographies et dessins (par ordre d’apparition) :

Mark Stockmann ; Ibrahim Mohssin Fageeh

Précisions sur la copulation chez les araignées Avant d’en venir au vif du sujet et pour bien comprendre celui-ci, il faut d’abord s’intéresser à la manière dont les araignées s’accouplent et à comment sont fichus leurs organes sexuels, parce que c’est un peu original. Chez la femelle, rien d’extraordinaire : on trouve un orifice, souvent recouvert d’un épigyne en forme de plaque, via lequel le sperme est inséré. Chez le mâle en revanche, ça varie un peu des autres modèles que l’on connaît. Le sperme est produit et stocké dans des organes génitaux situés dans l’abdomen, qui ont la spécificité de ne pas être reliés directement à l’organe qui le transfère vers la femelle. Au lieu de ça, les mâles doivent d’abord remplir les bulbes logés sur leurs palpes, avant de pouvoir à l’aide de ceux-ci transférer les spermatozoïdes aux femelles. Et ce sont donc ces palpes qui nous intéressent !

Les palpes les plus longs de toutes les araignées Comme évoqué en introduction, ce sont donc ces palpes qui, chez les espèces de ce genre, sont particulièrement longs. Voyez par vous-même : image issue de l’article Ils sont tellement longs, particulièrement chez S. ferox, qu’ils constituent même un nouveau record chez les araignées !

Des palpes super longs, mais pour quoi faire ? Les palpes allongés chez les araignées se limitent à quelques représentations au sein de diverses familles et leur fonction n’a, chez la plupart, pas été étudiée. Chez la plupart des Theraphosidae, il existe une structure spécialisée sur les tibias de la première paire de pattes ; une apophyse. Elle permet de maintenir la femelle et l’élever lors de la copulation, permettant aux mâles de s’approcher de manière prudente par en-dessous. Chez d’autres araignées ne disposant pas de cette apophyse, de longs palpes pourraient permettre au mâle de féconder la femelle tout en s’en tenant à distance. L’idée derrière ce procédé ? S’enfuir plus facilement et éviter le cannibalisme post-reproduction. Chez Satyrex, ces deux caractères cohabitent : apophyse et longs palpes ! Les chercheur-euses émettent donc l’idée que cette combinaison limiterait efficacement le cannibalisme. Cette hypothèse devra cependant être validée par des observations.

À retenir Un nouveau genre de mygales, Satyrex, est décrit. Il comptabilise à ce jour 5 espèces. Il est notamment caractérisé par le fait de posséder, pour les mâles, de très longs palpes.

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Le 22 juillet dernier, une équipe de recherche a publié un article au titre quelque peu racoleur : « Size matters: a new genus of tarentula with the longest male palps (..) ». Ils y révèlent en fait l’établissement d’un nouveau genre d’araignées, comprenant une espèce déjà décrite et quatre nouvelles espèces. La particularité de ce genre ? La longueur particulièrement étonnante de ce qui sert d’organe copulateur aux mâles.

À l’origine : une révision taxonomique L’équipe de recherche s’est penchée sur un genre de mygales de la famille des Theraphosidae : le genre Monocentropus. Ce genre comprend (ou plutôt, comprenait) seulement 3 espèces, réparties dans diverses régions du Moyen-Orient : M. balfouri, M. lambertoni et M. longimanus. Devant la répartition inhabituellement disjointe de ces espèces pour des mygales qui ont une faible mobilité et la morphologie particulière des pédipalpes (nom parfois raccourci en palpes) de certains spécimens, les chercheur-euses se sont dits qu’il y avait anguille sous roche (ou mygale sous caillou, en l’occurrence).

Un nouveau genre : Satyrex Après avoir conduit des analyses morphologiques et moléculaires, l’équipe de recherche en est venue à la conclusion suivante : seule M. balfouri a vraiment sa place au sein du genre Monocentropus. Monocentropus longimanus devient Satyrex longimanus et se voit affublée de quatre nouvelles camarades, nouvellement décrites : S. arabicus, S. ferox, S. somalicus et S. speciosus.* Le tout dans un genre nommé en référence au Satyre, une créature mythologique grecque dont les représentations mettent souvent en valeur les attributs sexuels. *Si vous avez tout bien suivi, il manque M. lambertini à l’appel ; pour elle, les chercheur-euses estiment que davantage d’analyses doivent être effectuées pour savoir où la placer. De plus, il pourrait en fait s’agir d’un complexe d’espèces (plusieurs espèces).

En schéma ça donne ça image avec taxonomie ancienne puis nouvelle

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Actualité : nouvelles espèces et nouveau record chez les mygales

Une équipe de recherche a publié il y a un peu moins d’un mois un article mettant en avant une révision taxonomique d’un genre de mygales établit au Moyen-Orient, avec dans le lot des espèces aux palpes particulièrement longs.

Je vous explique plus en détails !

#Araignées #Mygales #Satyrex

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