Anaïs

Beaucoup aimé La mère de tous les mensonges en revanche dans lequel Asmae El Moudir explore elle aussi son passé en reconstituant les souvenirs de sa famille au Maroc pendant les années de plomb à l'aide d'une ville miniature. Introspection très fertile, singulière, déchirante.

Dans Bye bye Tibériade, Lina Soualem retrace, via l'histoire de sa famille maternelle, le drame collectif de la Nakba. Pas totalement convaincue par certains choix formels (voix-off) mais un documentaire touchant sur le déracinement et le travail de mémoire.

C'est vrai c'est la cerise sur le gâteau 🤗 contente que tu aimes en tout cas !

Samedi.

🚨 Les 3 saisons de The Split sont disponibles sur Arte.tv !

On y suit les affres de la vie sentimentale d'avocats spécialisés dans le divorce. Et c'est signé Abi Morgan, la créatrice de The Hour.

Si vous aimez les dramas judiciaires & familiaux, c'est pour vous.

Normal et la 3 encore pire.

Voici le générique de ‘True detective : night country’, chaque lundi sur #betv .#truedetective #jodiefosterAbonnez-vous à Be tv sur http://www.betv.be/fr/abo... ‘True detective : night country’ | Le générique | Be tv

Et est-ce qu'on tiendrait pas là un sérieux prétendant au titre de meilleur générique de 2024 ?

www.youtube.com/watch?v=FPoq...

«True Detective», saison 4, est inspirée de faits réels effroyables Alors que la dernière saison de la série vient de se conclure, découvrez l'histoire à l'origine de son scénario.

Et pour celles et ceux que ça intéresse, ce tableau macabre est inspiré d'une histoire vraie assez dingue.

www.slate.fr/story/265918...

Retour réussi pour True Detective S4, envoûtant slow-burn atmosphérique qui se déploie dans la nuit polaire avec un tableau macabre à la Hannibal. La série actualise sa recette (duo mal assorti, polar mystique) à l'aune d'enjeux contemporains. Juste quelques réserves sur la résolution.

Avec Le Successeur, Xavier Legrand continue d'ausculter la violence avec panache : glissement dans l'horreur efficace, tension qui va crescendo mais pas convaincue hélas par le scénario et la reproduction de cette violence comme fatum. Un peu comme un De Palma qui n'aurait pas éclos.

Oui oui OUI voilà amen 100% d'accord

Frustrant La Bête. Bonello étend habilement le postulat d’Henry James dans un beau voyage dans le temps et les sentiments, bourré d'idées et de séquences inspirées, comme autant de visions désincarnées, mêlant les genres sans toutefois trouver l'unité et dépasser l'exercice de style.

Je comprends pas le désamour pour Paul Dano. Je trouve qu'il dégage vraiment un truc très charnel. Mais peut-être j'ai mauvais goût. Mais envie de croire que non. 🙃

Tu dois avoir ça sur Just watch il me semble !

C'est exactement ce que je me disais sur instagram (et pourquoi je n'y vais jamais)

Après le Hot Priest

Oui il y a un gros ventre mou où ca tourne en rond et c'est redondant à mourir.

La grâce d'Ilya Povolotsky porte bien son nom. Un road-movie taiseux, au long cours, où on avale autant de kilomètres de paysages russes que de non-dits entre un père et sa fille. Un peu comme si on tombait sur un négatif de Little Miss Sunshine. Sobre, beau.

Le dernier des juifs s’empare d’un sujet casse-gueule avec poésie. Beaucoup aimé le héros que le décalage protège de la violence du monde, moins la forme (petit côté Woody Allen auquel je suis pas réceptive). J'en sors avec le sentiment d’un film qui se cherche encore un peu.

Quand l’IA s’immisce dans nos relations humaines : le point de vue de la psychanalyste et philo... Pour demander des conseils en amour ou en empathie, certains ont recours à l’IA pour lubrifier leurs relations sociales. Loin d’y voir une façon de renforcer nos liens, la philosophe Elsa Godart...

"[...] de plus en plus de médecins y [ont] recours pour livrer des diagnostics difficiles avec plus d’empathie. Tant et si bien qu’une observation étrange se fait : certains, parmi nous, ont recours à des algorithmes pour faire plus « humains »." www.liberation.fr/economie/eco...

Je m'intéresse énormément au montage donc quel plaisir ce billet et je découvre ton blog par la même occasion qui m'a l'air passionnant. Merci pour ce partage de connaissances ! Si tu as des reco lectures (autres que celles présentes dans l'article) pour aiguiser son regard, n'hésite pas !

Je suis monteuse, mais habituellement, je vous le promets, je ne fais pas tout un texte sur chaque raccord. Sauf que là, j'étais tellement contente du raccord dans ce film que j'ai écrit dessus.

bit.ly/3RUdnTK

Film éminemment politique, avec presque un pan vampirique parfois, sur cette énergie vitale pompée par le travail, et un regard très juste sur la réification du corps des femmes dans ce secteur. Nouvelle entrée dans ma liste de films où une scène de karaoké me fait chialer.

Beaucoup aimé Animal. Une plongée naturaliste dans les coulisses du tourisme de masse où Sofia Exarchou capte l'usure des animateurs dans les temples du délassement grecs, filmés ici pour ce qu'ils sont : des prisons d'ennui où l'injonction à divertir revient à mourir.

Les red rooms. Les coulisses d'un club de vacances. C'était donc la semaine de tous mes cauchemars au cinéma. Manque plus que Vermines et on peut m'interner.

J'ai BESOIN de voir un film où Pascal Plante collabore avec Akiko Ashizawa. Voilà, débrouillez-vous.

Une réserve sur l'épilogue, à mon sens trop démonstratif, ce qui atténue la radicalité de la proposition mais un thriller d'une grande puissance (notamment sonore) (bien sûr la séquence "metal" mais ce vent dans sa tour d'ivoire, on en parle ?). Fou, vraiment fou. Quel choc !

Relecture maline de la dame de Shalott avec cette figure incapable d'habiter le monde autrement qu'à travers des projections (ses fantasmes ou ceux des autres cf. photoshoot) et que la rencontre avec Clémentine va sortir de sa cloison 2.0. Juliette Gariépy est une révélation.

Sacrée réussite Les Chambres Rouges. Thriller tortueux, audacieux, parfois insoutenable (hors-champ grandiose mais pas que) qui se joue de nos attentes comme un Haneke tout en lorgnant sur le film de fantômes avec en creux, le portrait énigmatique d'une femme fascinée par le mal.