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Ambre de l'AlPe

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www.ambredelalpe.com French photographer - Mountain leader - part-time dreamer... Photographe utopiste - Accompagnatrice en Montagne - rêveuse à temps partiel... Basée dans le Puy-de-Dôme et ailleurs.

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Danse avec la Lune Danse avec la lune... Toujours viser la Lune ! Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles... « Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir ...

Petit texte en français sur mon site par ici... : www.ambredelalpe.com/Galeries/Nature-Atmosphere/The-Forest-of-Lights/i-48mFxMv

04.07.2025 20:00 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
Toujours viser la Lune !

Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles...

« Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...)

Copyright : Ambre de l'AlPe

Toujours viser la Lune ! Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles... « Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...) Copyright : Ambre de l'AlPe

Toujours viser la Lune !

Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles...

« Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...)

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Toujours viser la Lune ! Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles... « Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...) Copyright : Ambre de l'AlPe

Toujours viser la Lune !

Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles...

« Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...)

Copyright : Ambre de l'AlPe

Toujours viser la Lune ! Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles... « Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...) Copyright : Ambre de l'AlPe

Toujours viser la Lune !

Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles...

« Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...)

Copyright : Ambre de l'AlPe

Toujours viser la Lune ! Comme ça, parait-il, on au pire on atterrit dans les étoiles... « Marcher la nuit. Voir le chemin, se matérialiser... au fil de l'éclairage. Le voir prendre vie, quand les ombres se meuvent... ou ne pas le voir du tout, simplement le deviner, le sentir sous ses pieds. Caillou après caillou ; rocher après rocher. Sentir les effluves chauds... regarder là-haut, les étoiles danser. » (petite impression soufflée mot pour mot à mon appareil photo, dans la descente...) Copyright : Ambre de l'AlPe

Danse avec la Lune⎪Dance with the Moon

#ambredelalpe #pyrénées #photodenuit #lune #moon #selfportrait #artphotography #poesie #photographiedart #autoportrait #blue #bleu #danse #dance #poeticview #astronomy #astronomie #nightscape #night #nuit #astronomie #femmesacree #reve #dream #photography

04.07.2025 19:44 — 👍 5    🔁 1    💬 1    📌 0
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Les feux de la Saint Jean Avez-vous vu les farfadets cette nuit (24-25 juin), qui déflagraient au-dessus du Pic du Midi ? C'est un peu une question piège : les voir à l'œil nu serait fabuleux mais assez utopiste. Comme pour l...

Texte en français par ici : www.ambredelalpe.com/Galeries/Nature-Atmosphere/The-Forest-of-Lights/i-qfPRMf8/A

26.06.2025 16:41 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
Les feux de la Saint Jean

Avez-vous vu les farfadets il y a deux nuits, qui déflagraient au-dessus du Pic du Midi ?

C'est un peu une question piège : les voir à l'œil nu serait fabuleux mais souvent utopiste. Comme pour les autres ambiances nocturnes, grâce à la sensibilité (et au temps de pose dans de nombreuses situations), les appareils photo ont parfois la capacité de mieux voir que nous... 

Les farfadets, ou sylphes rouges ( "sprites" en anglais) sont un phénomène qui conserve une grande part de mystère. Ils se produisent au-dessus d'orages très actifs, ici les grosses cellules qui ont longé la côte Ouest la nuit dernière, passant au-dessus des Landes et occasionnant au passage quelques dégâts.... Ils font partie des TLE, les phénomènes lumineux transitoires (en plus des farfadets, on trouve des jets, des gnomes, ... tout un programme !). Si la potentialité de leur existence a été envisagée dès les années 1920, il a fallu attendre les années 1990 pour que le premier soit observé... par hasard ! 

Ces lumières étranges, très hautes (entre 40 et 140 km d'altitude) seraient provoquées par des perturbations ionisantes au-dessus d'un cumulonimbus, et dûes à des éclairs positifs de grande taille entre le nuage et la Terre. D'autres hypothèses restent envisagées... 

La nuit dernière a offert une chance unique, avec une fréquence de farfadets assez incroyable... et une possibilité d'alignement avec le Pic du Midi. Une configuration calculée par @jeffgraffand, et de laquelle j'ai eu l'aubaine de profiter par concours de circonstances... Merci !

(Texte version carnet de bord sur la photo suivante... ou mon site internet !)

Nuit du 24 au 25 juin 2025 – Hautes-Pyrénées

Les feux de la Saint Jean Avez-vous vu les farfadets il y a deux nuits, qui déflagraient au-dessus du Pic du Midi ? C'est un peu une question piège : les voir à l'œil nu serait fabuleux mais souvent utopiste. Comme pour les autres ambiances nocturnes, grâce à la sensibilité (et au temps de pose dans de nombreuses situations), les appareils photo ont parfois la capacité de mieux voir que nous... Les farfadets, ou sylphes rouges ( "sprites" en anglais) sont un phénomène qui conserve une grande part de mystère. Ils se produisent au-dessus d'orages très actifs, ici les grosses cellules qui ont longé la côte Ouest la nuit dernière, passant au-dessus des Landes et occasionnant au passage quelques dégâts.... Ils font partie des TLE, les phénomènes lumineux transitoires (en plus des farfadets, on trouve des jets, des gnomes, ... tout un programme !). Si la potentialité de leur existence a été envisagée dès les années 1920, il a fallu attendre les années 1990 pour que le premier soit observé... par hasard ! Ces lumières étranges, très hautes (entre 40 et 140 km d'altitude) seraient provoquées par des perturbations ionisantes au-dessus d'un cumulonimbus, et dûes à des éclairs positifs de grande taille entre le nuage et la Terre. D'autres hypothèses restent envisagées... La nuit dernière a offert une chance unique, avec une fréquence de farfadets assez incroyable... et une possibilité d'alignement avec le Pic du Midi. Une configuration calculée par @jeffgraffand, et de laquelle j'ai eu l'aubaine de profiter par concours de circonstances... Merci ! (Texte version carnet de bord sur la photo suivante... ou mon site internet !) Nuit du 24 au 25 juin 2025 – Hautes-Pyrénées

Féerie pour les Ténèbres

Il fait lourd au-dessus de la station. Les bâtiments plantent des formes cubiques dans la pentes, et les pistes et paravalanches rayent les faces de leurs sillons rectilignes. Les lignes de crêtes sont esthétiques, se succédant au-dessus d'éboulis rosés, mais le côté sauvage semble éclipsé par cette densité d'installations humaines. Le soleil cuit les herbes bien tondues par un groupe de brebis qui carillonne en bêlant. 

Sur les rochers gris, des arbustes s'accrochent de leurs racines tordues et le lichen pose des touches d'orange et de jaune pâle. Un rouge-queue proteste vivement contre le vent qui l'ébouriffe, et un grand cercle de vautours plane silencieusement dans le ciel encore bleu qui précède un mur de cumulonimbus, véritables châteaux boursouflés et intangibles.

Le soleil descend, inondant un vallon – peuplé d'un téléski solitaire – d'une lumière chaude et vive. Je tente ma chance dans un groupe de rhododendrons fleuris, ilot de rose baigné des derniers rayons. Sur la piste, une plume attire mon attention : oh, une plume de vautour ! Je n'en trouve pas souvent et suis ravie. En regardant autour, j'en trouve d'autres, et à force d'aller de plume en plume mes yeux s'arrêtent sur une marmotte. On échange un regard, elle ne bouge pas. « Tu sais, tu devrais avoir plus peur des humains, c'est dangereux, des fois. » Toujours pas un mouvement. Juste des grands yeux brillants et une fourrure un peu hirsute. 

(suite sur l'image suivante...)

Féerie pour les Ténèbres Il fait lourd au-dessus de la station. Les bâtiments plantent des formes cubiques dans la pentes, et les pistes et paravalanches rayent les faces de leurs sillons rectilignes. Les lignes de crêtes sont esthétiques, se succédant au-dessus d'éboulis rosés, mais le côté sauvage semble éclipsé par cette densité d'installations humaines. Le soleil cuit les herbes bien tondues par un groupe de brebis qui carillonne en bêlant. Sur les rochers gris, des arbustes s'accrochent de leurs racines tordues et le lichen pose des touches d'orange et de jaune pâle. Un rouge-queue proteste vivement contre le vent qui l'ébouriffe, et un grand cercle de vautours plane silencieusement dans le ciel encore bleu qui précède un mur de cumulonimbus, véritables châteaux boursouflés et intangibles. Le soleil descend, inondant un vallon – peuplé d'un téléski solitaire – d'une lumière chaude et vive. Je tente ma chance dans un groupe de rhododendrons fleuris, ilot de rose baigné des derniers rayons. Sur la piste, une plume attire mon attention : oh, une plume de vautour ! Je n'en trouve pas souvent et suis ravie. En regardant autour, j'en trouve d'autres, et à force d'aller de plume en plume mes yeux s'arrêtent sur une marmotte. On échange un regard, elle ne bouge pas. « Tu sais, tu devrais avoir plus peur des humains, c'est dangereux, des fois. » Toujours pas un mouvement. Juste des grands yeux brillants et une fourrure un peu hirsute. (suite sur l'image suivante...)

(suite) 

La nuit s'approche et avec elle la possibilité de monter à un point de vue sur le Pic. Les orages prévus vers les Landes sont en train de passer la frontière et se déchaînent au moins autant que prévu. D'ici, pas d'apocalypse en vue (en tout cas pas immédiat ni sous forme d'orage), juste, peut-être, avec un peu de chance, des farfadets. 

Je n'ai jamais photographié de farfadets. La chasse aux être surnaturels m'est parfaitement inconnue. La sortie m'a été proposée par Jeff, Jean-François Graffand, spécialiste des photos de nuit ; et moi, je suis curieuse mais assez démunie. Je pars perdante, en touriste, pour faire une photo souvenir depuis le sommet quitte à être venue là. Trépied sur l'épaule, sandales chaussettes, deux polaires et le 85 dans un sac. Hop. 

Arrivés en haut – sous le regard inquisiteur d'un troupeau – je pars explorer le point de vue suivant. La silhouette du Pic est là, toute proche, imposante au-dessus de la plaine. Par à-coups, des éclairs lointains illuminent l'horizon. Sur les boîtiers de Jeff, les vidéos semblent déjà révéler les éclats furtifs rouges des sylphes convoités. 
Moi, je lance une série de photos, mais je ne vois que le bleu crépusculaire et un voile ondulant. Une belle ambiance, en somme, mais rien d'improbable alors que les curieux flashs rouges paraissent se multiplier. Sur mon appareil, ils sont invisibles. Allez, encore une photo ou deux et je redescends. Pourquoi pas un test au 85 ? Sans doute le cadrage sera-t-il trop serré, mais l'objectif est plus lumineux... Allez, au moins pour tester... Dès la première série d'image, un groupe de farfadets, ces méduses rouges en lévitation ou carottes volantes, se dessine. Incroyable !

(suite sur l'image suivante...)

(suite) La nuit s'approche et avec elle la possibilité de monter à un point de vue sur le Pic. Les orages prévus vers les Landes sont en train de passer la frontière et se déchaînent au moins autant que prévu. D'ici, pas d'apocalypse en vue (en tout cas pas immédiat ni sous forme d'orage), juste, peut-être, avec un peu de chance, des farfadets. Je n'ai jamais photographié de farfadets. La chasse aux être surnaturels m'est parfaitement inconnue. La sortie m'a été proposée par Jeff, Jean-François Graffand, spécialiste des photos de nuit ; et moi, je suis curieuse mais assez démunie. Je pars perdante, en touriste, pour faire une photo souvenir depuis le sommet quitte à être venue là. Trépied sur l'épaule, sandales chaussettes, deux polaires et le 85 dans un sac. Hop. Arrivés en haut – sous le regard inquisiteur d'un troupeau – je pars explorer le point de vue suivant. La silhouette du Pic est là, toute proche, imposante au-dessus de la plaine. Par à-coups, des éclairs lointains illuminent l'horizon. Sur les boîtiers de Jeff, les vidéos semblent déjà révéler les éclats furtifs rouges des sylphes convoités. Moi, je lance une série de photos, mais je ne vois que le bleu crépusculaire et un voile ondulant. Une belle ambiance, en somme, mais rien d'improbable alors que les curieux flashs rouges paraissent se multiplier. Sur mon appareil, ils sont invisibles. Allez, encore une photo ou deux et je redescends. Pourquoi pas un test au 85 ? Sans doute le cadrage sera-t-il trop serré, mais l'objectif est plus lumineux... Allez, au moins pour tester... Dès la première série d'image, un groupe de farfadets, ces méduses rouges en lévitation ou carottes volantes, se dessine. Incroyable ! (suite sur l'image suivante...)

(suite) 

A force de dire « encore une photo et j'y vais », la nuit est complètement tombée, le voile s'est éloigné, et il est bientôt une heure du matin... L'antenne du pic se découpe parfois devant les lointaines lueurs de la foudre qui ravage la côte. Seul un bâtiment est éclairé, est la voie lactée lance son pont nacré au-dessus des monts. Un vent frais fait vibrer les trépieds et devant, un ver luisant s'est allumé. Tout semble désormais un peu plus indomptable...

(suite) A force de dire « encore une photo et j'y vais », la nuit est complètement tombée, le voile s'est éloigné, et il est bientôt une heure du matin... L'antenne du pic se découpe parfois devant les lointaines lueurs de la foudre qui ravage la côte. Seul un bâtiment est éclairé, est la voie lactée lance son pont nacré au-dessus des monts. Un vent frais fait vibrer les trépieds et devant, un ver luisant s'est allumé. Tout semble désormais un peu plus indomptable...

Les Feux de la Saint Jean⎪St John's bonfire

Apparition incroyable de "farfadets" au-dessus du Pic du Midi dans les Pyrénées...⎪Incredible emergence of sprites above the Pic du Midi in the Pyrenees.

#ambredelalpe #jeffgraffand #nightscapes #picdumidi #photo #photography #pyrenees #night #sprites

26.06.2025 16:37 — 👍 5    🔁 0    💬 1    📌 0
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Pour rester dans un thème forestier... ⎪To stay into the woods...

Souvenirs crépusculaires d'automne, à l'heure où les bouleaux dansent avec houx et buissons colorés... 🍄🌱🍁

#ambredelalpe #woods #forest #foret #landscapephotography #photo #photodepaysage #plantes #fall #automne #pyrénées #flou

15.05.2025 16:41 — 👍 5    🔁 0    💬 0    📌 0
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Ondulations Forêts mystérieuses La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de go...

Texte en français par ici >> www.ambredelalpe.com/Galeries/Nat...

11.05.2025 16:14 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
Dans mes bras... 
- Forêts mystérieuses

La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... 

Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre.

Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant.

Copyright : Ambre de l'AlPe
Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Dans mes bras... - Forêts mystérieuses La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre. Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant. Copyright : Ambre de l'AlPe Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Mystic 
- Forêts mystérieuses

La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... 

Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre.

Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant.

Copyright : Ambre de l'AlPe
Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Mystic - Forêts mystérieuses La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre. Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant. Copyright : Ambre de l'AlPe Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Rhinocéros 
- Forêts mystérieuses

La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... 

Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre.

Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant.

Copyright : Ambre de l'AlPe
Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Rhinocéros - Forêts mystérieuses La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre. Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant. Copyright : Ambre de l'AlPe Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Ondulations
- Forêts mystérieuses

La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... 

Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre.

Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant.

Copyright : Ambre de l'AlPe
Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Ondulations - Forêts mystérieuses La bruine tombe encore sur la forêt enchanté. Une sitelle atterrit sur une branche à quelques mètres. Parfois, un courant d'air silencieux ébranle les ramures et un troupeau de gouttes percute le sol. Concert discret de plocs mouillés. La brume semble estomper les sons comme la neige... Dans la hêtraies, les feuilles sont toutes neuves, d'un vert tendre lumineux. Le sous-bois se perd dans le néant du brouillard ; les branches s'effacent dans un dégradé de ciel blanc. Ici et là, un merle chante ; ou une fauvette à tête noire. Nos pas font chuinter les feuilles spongieuses qui s'enfoncent. La pente se redresse un peu et la trace se faufile entre de petits hêtres touffus. Les troncs gris et blanc, parfois tordus, apparaissent et se dissipent l'un après l'autre. Parfois, un arbre attirant, noueux, tortueux, géant. Copyright : Ambre de l'AlPe Merci à Luca Melcarne pour la balade !

Forêts Mystérieuses...⎪Mystical woods...

Quand les brumes envahissent les bois sauvages...⎪When mist invades wild forests...

Texte en français en "ALT" en cliquant sur les images, ou en commentaire 🤓

#ambredelalpe #photography #mist #woods #fog #brouillard #vercors #trees #arbres #wildforest

11.05.2025 16:12 — 👍 9    🔁 0    💬 1    📌 0
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Si vous êtes à proximité du Vercors, j'expose à Saint-Martin-en-Vercors jusqu'à dimanche soir... N'hésitez pas à venir nous voir 😊

#exposition #exhibition #saintmartinenvercors #pnrduvercors #vercors #photographie #photo #photography #wildlife #landscape #vercorszemerveilles

03.05.2025 07:05 — 👍 6    🔁 0    💬 0    📌 0
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La Voix des Anges Il doit être temps de se lever. ... Non, pas encore. Je me retourne sous la couette tiède et plonge la tête dans l'oreiller. ... Et maintenant ? ... Non, toujours pas. 2h. Le réveil sonne. La nuit ...

Texte en français par ici ! 😊www.ambredelalpe.com/Galeries/2021-365/2021-Une-photo-par-Jour/i-ScDCkVw

27.04.2025 16:44 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
Il doit être temps de se lever. ... Non, pas encore. Je me retourne sous la couette tiède et plonge la tête dans l'oreiller. 
... Et maintenant ? ... Non, toujours pas. 

2h. Le réveil sonne. La nuit est au plus sombre, des astres palpitent dans le ciel. Le champ de fleurs tout humide de rosée nous ouvre le passage vers la forêt. La vue se limite aux gros troncs qui se succèdent, aux branches qui barrent le passage, au sol pentu tapissé d'aiguilles. On dépasse le petit sabot-de-Vénus, perd la sente, trace au plus court. Un animal souffle quelque part non loin.

"C'était quoi ?
- Un animal qui n'était pas très content qu'on soit là..."

Devant moi, la frontale s'éloigne. Je peine, souffle, m'appuie sur les deux branches qui me servent de bâtons. Arrivent l'ancienne piste forestière et son marais de pétasites. Les ombelles vertes semblent encore plus larges dans la nuit. Des giclées de fougères jaillissent de la surface comme des palmiers. La vieille piste grimpe, rejoint l'autre, s'égare à nouveau. 

Et voilà la clairière. ... Ah non, celle-ci est trop petite, nous avons tiré trop à gauche. Quelques pas glissants dans l'herbe trempée, et les arbres nous aident à nous hisser. Plus rien n'existe que cette pente beaucoup trop pentue, la terre meuble, les troncs criblés de branches sèches. Mon souffle essoufflé. Mes pas. La nuit. 

Soudain, je débouche sur la crête. Des étoiles se frayent un passage à travers les pins, quelques brins de muguet frêles bourgeonnent. Tout en bas, on devine des villages et leurs lampadaires. À l'Est, l'horizon pâlit déjà. Et voilà la face de roc, si proche, si immense, presque noire devant le ciel d'encre criblé de mille et mille étoiles...

Il doit être temps de se lever. ... Non, pas encore. Je me retourne sous la couette tiède et plonge la tête dans l'oreiller. ... Et maintenant ? ... Non, toujours pas. 2h. Le réveil sonne. La nuit est au plus sombre, des astres palpitent dans le ciel. Le champ de fleurs tout humide de rosée nous ouvre le passage vers la forêt. La vue se limite aux gros troncs qui se succèdent, aux branches qui barrent le passage, au sol pentu tapissé d'aiguilles. On dépasse le petit sabot-de-Vénus, perd la sente, trace au plus court. Un animal souffle quelque part non loin. "C'était quoi ? - Un animal qui n'était pas très content qu'on soit là..." Devant moi, la frontale s'éloigne. Je peine, souffle, m'appuie sur les deux branches qui me servent de bâtons. Arrivent l'ancienne piste forestière et son marais de pétasites. Les ombelles vertes semblent encore plus larges dans la nuit. Des giclées de fougères jaillissent de la surface comme des palmiers. La vieille piste grimpe, rejoint l'autre, s'égare à nouveau. Et voilà la clairière. ... Ah non, celle-ci est trop petite, nous avons tiré trop à gauche. Quelques pas glissants dans l'herbe trempée, et les arbres nous aident à nous hisser. Plus rien n'existe que cette pente beaucoup trop pentue, la terre meuble, les troncs criblés de branches sèches. Mon souffle essoufflé. Mes pas. La nuit. Soudain, je débouche sur la crête. Des étoiles se frayent un passage à travers les pins, quelques brins de muguet frêles bourgeonnent. Tout en bas, on devine des villages et leurs lampadaires. À l'Est, l'horizon pâlit déjà. Et voilà la face de roc, si proche, si immense, presque noire devant le ciel d'encre criblé de mille et mille étoiles...

La voix des Anges... ⎪ Angels Voice

Texte en français en "ALT" en cliquant sur l'image, et en commentaire...

Copyright : Ambre de l'AlPe

#ambredelalpe #montaiguille #nightscape #paysagenocturne #photography #photo #frenchalps #nightscapephotography #milkyway #voielactee #etoiles #stars #falaise

27.04.2025 16:42 — 👍 8    🔁 0    💬 1    📌 0
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Nuages... 🌫🌬 ⎪Clouds and mist...

Lorsque les brumes envahissent les montagnes...

(Timelapses réalisés directement à partir de jpgs boîtier.)

Copyright : Ambre de l'AlPe

#ambredelalpe #pyrenees #ambient #ambiance #atmosphere #ether #nuages #clouds #wind #vent #perturbation #timelapse

25.04.2025 17:42 — 👍 3    🔁 0    💬 0    📌 0
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Chuchotements d'hiver... La Cape de Yule Un matin dans les monts du Forez… La neige est tombée en quantité début décembre, étouffant les pentes sous un épais manteau. Les premiers jours, à l’altitude de mon hameau, les for...

Texte en français par ici ☺️ www.ambredelalpe.com/Galeries/Nat...

25.04.2025 17:33 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
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Ebauches printanières C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branch...

Texte en français par ici 😊 > www.ambredelalpe.com/Galeries/Nat...

21.04.2025 18:06 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

C'est le printemps ! Le printemps qui tarde un peu à éclore, et finalement explose. Sous les giboulées, au pied des montagnes toujours parées de blanc, cent nuances de vert éclosent au bout des branches. Certains bourgeons fleurissent et des nuées de pétales blancs se déposent sur les touffes d'herbe verte. Des renoncules tachent le tapis de leur jaune vif et des akènes s'envolent à la découverte du monde...

Ébauche printanière ⎪Spring draft

Texte en français en "ALT" en cliquant sur les images, et en commentaire 😉

Copyright : Ambre de l'AlPe

#ambredelalpe #spring #printemps #green #yellow #landscape #photo #photodambiance #ambiant #springatmosphere #trees #arbres #foret #forest #flowers #fleurs

21.04.2025 18:02 — 👍 7    🔁 1    💬 1    📌 0
La Cape de Yule

Un matin dans les monts du Forez…

La neige est tombée en quantité début décembre, étouffant les pentes sous un épais manteau. Les premiers jours, à l’altitude de mon hameau, les forêts résonnaient de craquements et d’explosions : le temps était trop doux, ce blanc trop lourd, et de nombreux arbres se sont brisés…

Enfin ce fut le silence, ce silence feutré et pur des jours de neige. La brume s’ouvrit, dévoilant vallons et crêtes immaculés.

La Cape de Yule Un matin dans les monts du Forez… La neige est tombée en quantité début décembre, étouffant les pentes sous un épais manteau. Les premiers jours, à l’altitude de mon hameau, les forêts résonnaient de craquements et d’explosions : le temps était trop doux, ce blanc trop lourd, et de nombreux arbres se sont brisés… Enfin ce fut le silence, ce silence feutré et pur des jours de neige. La brume s’ouvrit, dévoilant vallons et crêtes immaculés.

Echos du Nord

Un matin dans les monts du Forez…

La neige est tombée en quantité début décembre, étouffant les pentes sous un épais manteau. Les premiers jours, à l’altitude de mon hameau, les forêts résonnaient de craquements et d’explosions : le temps était trop doux, ce blanc trop lourd, et de nombreux arbres se sont brisés…

Enfin ce fut le silence, ce silence feutré et pur des jours de neige. La brume s’ouvrit, dévoilant vallons et crêtes immaculés.

Echos du Nord Un matin dans les monts du Forez… La neige est tombée en quantité début décembre, étouffant les pentes sous un épais manteau. Les premiers jours, à l’altitude de mon hameau, les forêts résonnaient de craquements et d’explosions : le temps était trop doux, ce blanc trop lourd, et de nombreux arbres se sont brisés… Enfin ce fut le silence, ce silence feutré et pur des jours de neige. La brume s’ouvrit, dévoilant vallons et crêtes immaculés.

Chuchotements d'hiver

Un matin dans les monts du Forez…

La neige est tombée en quantité début décembre, étouffant les pentes sous un épais manteau. Les premiers jours, à l’altitude de mon hameau, les forêts résonnaient de craquements et d’explosions : le temps était trop doux, ce blanc trop lourd, et de nombreux arbres se sont brisés…

Enfin ce fut le silence, ce silence feutré et pur des jours de neige. La brume s’ouvrit, dévoilant vallons et crêtes immaculés.

Chuchotements d'hiver Un matin dans les monts du Forez… La neige est tombée en quantité début décembre, étouffant les pentes sous un épais manteau. Les premiers jours, à l’altitude de mon hameau, les forêts résonnaient de craquements et d’explosions : le temps était trop doux, ce blanc trop lourd, et de nombreux arbres se sont brisés… Enfin ce fut le silence, ce silence feutré et pur des jours de neige. La brume s’ouvrit, dévoilant vallons et crêtes immaculés.

Chuchotements d'hiver... ⎪ Winter's whispers...

Texte en français en ALT en cliquant sur l'image et en commentaire... 😉

Copyright : Ambre de l'AlPe

#ambredelalpe #forez #livradoisforez #massifcentral #france #landscapephotography #paysage #photodepaysage #landscape #blue #snow #neige #mist

14.04.2025 16:02 — 👍 4    🔁 0    💬 1    📌 0
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La Fée qui dansait avec la Lune Contes du Jour et de la Nuit : La Fée qui dansait avec la Lune C'était l'heure où les humains s'endorment et où les chouettes s'éveillent. L'heure où les villes s'assoupissent dans leur édredon de lu...

Texte en français par ici 😊 > www.ambredelalpe.com/Galeries/Nature-Atmosphere/Man-vs-wild/i-HNsRZNM

27.03.2025 17:25 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
Contes du Jour et de la Nuit :
La Fée qui dansait avec la Lune

C'était l'heure où les humains s'endorment et où les chouettes s'éveillent. L'heure où les villes s'assoupissent dans leur édredon de lumière. L'heure des rêves et des cauchemars qui se glissent dans les lits – et des monstres qui se glissent dessous – ; l'heure où le marchand de sable parsème le ciel de constellations étincelantes, sièges de tant de desseins. L'heure où le soleil a plongé sa grosse tête flamboyante de l'autre côté du globe et où l'heure bleue s'est coulée en encre de Chine. L'heure des mages et des sauvages qui galopent sur l'échine du monde. Partout, des yeux luisaient, des museaux fouissaient, des chants mystérieux fusaient. 

Ce soir là, une fée décoiffée avait regardé le gros œil de la lune s'embuer de nuées couleurs chamallow. Le jour s'était éteint, le rose s'était fané, et la nuit, immense, avait étreint bois et campagne. Et l'œil s'était éclairé. Une prunelle lumineuse, curieuse, qui couvait le paysage d'un regard nacré. 
« … Pourrais-je un jour voler jusque là-haut ? Rejoindre ce ballon suspendu, en ce lieu si léger, loin de la gravité du monde... et pourtant si proche, juste là, posté à porté de songes ? »

Toute la nuit, la fée fila à travers l'insondable ; silhouette féminine, discrétion féline, froufrou flottant en ligne de fuite. Simple froissement, frêle fêlure dans l'espace sans fin. C'était presque le petit matin, lorsque je l'aperçus à travers la fenêtre. Un mirage. Songe suspendu, dansant, qui, vu d'ici, touchait au but. 

… Question de perspective ?

Contes du Jour et de la Nuit : La Fée qui dansait avec la Lune C'était l'heure où les humains s'endorment et où les chouettes s'éveillent. L'heure où les villes s'assoupissent dans leur édredon de lumière. L'heure des rêves et des cauchemars qui se glissent dans les lits – et des monstres qui se glissent dessous – ; l'heure où le marchand de sable parsème le ciel de constellations étincelantes, sièges de tant de desseins. L'heure où le soleil a plongé sa grosse tête flamboyante de l'autre côté du globe et où l'heure bleue s'est coulée en encre de Chine. L'heure des mages et des sauvages qui galopent sur l'échine du monde. Partout, des yeux luisaient, des museaux fouissaient, des chants mystérieux fusaient. Ce soir là, une fée décoiffée avait regardé le gros œil de la lune s'embuer de nuées couleurs chamallow. Le jour s'était éteint, le rose s'était fané, et la nuit, immense, avait étreint bois et campagne. Et l'œil s'était éclairé. Une prunelle lumineuse, curieuse, qui couvait le paysage d'un regard nacré. « … Pourrais-je un jour voler jusque là-haut ? Rejoindre ce ballon suspendu, en ce lieu si léger, loin de la gravité du monde... et pourtant si proche, juste là, posté à porté de songes ? » Toute la nuit, la fée fila à travers l'insondable ; silhouette féminine, discrétion féline, froufrou flottant en ligne de fuite. Simple froissement, frêle fêlure dans l'espace sans fin. C'était presque le petit matin, lorsque je l'aperçus à travers la fenêtre. Un mirage. Songe suspendu, dansant, qui, vu d'ici, touchait au but. … Question de perspective ?

Contes du Jour et de la Nuit :
La Fée qui dansait avec la Lune ⎪ Tales of Day and Night :
The Fairy who danced with the Moon

Texte en français en ALT en cliquant sur l'image et en commentaire... 😉

Copyright : Ambre de l'AlPe & J.-F. Graffand

#ambredelalpe #moon #lune #fairy #fairytale #photo

27.03.2025 17:23 — 👍 5    🔁 1    💬 1    📌 0
Bouquet d'abstrait

A une époque pas si lointaine, je n'aimais pas ce qu'on appelle communément l'art contemporain. J'imagine que mon esprit était peut-être un peu trop rationnel ; et que pour moi, l'art contemporain, ça se résumait à échapper ses pinceaux sur sa toile en sachant très bien l'expliquer, à oublier de peindre sa toile en sachant très bien l'expliquer, à appuyer sur le déclencheur sans faire exprès en conservant le résultat pour ne pas gâcher la pellicule, à exprimer sa colère en gribouillant ou déformant des trucs en sachant très bien l'expliquer, ou éventuellement à laisser son gamin faire sa sculpture à sa place en ajoutant juste ce qu'il faut pour qu'elle perde la naïveté d'une œuvre enfantine. 

Bref. Au lycée, j'aimais bien les qualificatifs de « content pour rien » ou « con-temporain ». Et le musée d'art moderne de Strasbourg était une curiosité.

Je suppose que maintenant que je m'y suis mise, au flou, à l'abstrait, … c'est que j'ai changé d'avis. Il y a toujours des approches qui me déplaisent, mais certaines qui me parlent, aussi. J'y trouve une forme d'esthétisme, un discours utile ou une expression qui me semble mieux correspondre à certains ressentis plus subtils. 

[...] suite sur la prochaine image...

Bouquet d'abstrait A une époque pas si lointaine, je n'aimais pas ce qu'on appelle communément l'art contemporain. J'imagine que mon esprit était peut-être un peu trop rationnel ; et que pour moi, l'art contemporain, ça se résumait à échapper ses pinceaux sur sa toile en sachant très bien l'expliquer, à oublier de peindre sa toile en sachant très bien l'expliquer, à appuyer sur le déclencheur sans faire exprès en conservant le résultat pour ne pas gâcher la pellicule, à exprimer sa colère en gribouillant ou déformant des trucs en sachant très bien l'expliquer, ou éventuellement à laisser son gamin faire sa sculpture à sa place en ajoutant juste ce qu'il faut pour qu'elle perde la naïveté d'une œuvre enfantine. Bref. Au lycée, j'aimais bien les qualificatifs de « content pour rien » ou « con-temporain ». Et le musée d'art moderne de Strasbourg était une curiosité. Je suppose que maintenant que je m'y suis mise, au flou, à l'abstrait, … c'est que j'ai changé d'avis. Il y a toujours des approches qui me déplaisent, mais certaines qui me parlent, aussi. J'y trouve une forme d'esthétisme, un discours utile ou une expression qui me semble mieux correspondre à certains ressentis plus subtils. [...] suite sur la prochaine image...

[...] Je ne sais pas si la photo est censée représenter la réalité. Pour certains oui ; pour moi non. Dans ma façon d'appréhender les choses, c'est de toute façon impossible : un photo c'est un angle, un cadrage, une luminosité, des couleurs, du matériel, un regard, un choix... le résultat sera de forcément « incomplet », ce sera un fragment de ce qui nous entoure. (Ce qui ne justifie pas de faire des montages ou autres supercheries inventives à base d'IA : là on change de domaine, ce n'est plus pour moi de la photo.)
Pour moi, une photo est censée représenter la réalité d'un moment. Vécu. Sur place. Avec ce qu'il contient de visible, mais aussi d'intangible. Une image se doit d'essayer de contenir un ressenti. Et c'est pour ça que parfois, maintenant, je pars avec une idée (genre faire des photos de forêt tout ce qu'il y a de plus net et conventionnel, parce que cette période et cette forêt sont magnifiques...), et je reviens avec tout autre chose (genre une tripotée de bougés, de flous, de filés colorés).

En fait, dans ces instants là, je ne photographie pas ce que je vois... j'essaye juste de photographier ce que je ressens.

Ce jour là, l'atmosphère était étrangement douce, sereine, presque joyeuse au chant du pic noir.

(à chaque fois une seule photo, une seule expo)

Copyright : Ambre de l'AlPe
@ambredelalpe

[...] Je ne sais pas si la photo est censée représenter la réalité. Pour certains oui ; pour moi non. Dans ma façon d'appréhender les choses, c'est de toute façon impossible : un photo c'est un angle, un cadrage, une luminosité, des couleurs, du matériel, un regard, un choix... le résultat sera de forcément « incomplet », ce sera un fragment de ce qui nous entoure. (Ce qui ne justifie pas de faire des montages ou autres supercheries inventives à base d'IA : là on change de domaine, ce n'est plus pour moi de la photo.) Pour moi, une photo est censée représenter la réalité d'un moment. Vécu. Sur place. Avec ce qu'il contient de visible, mais aussi d'intangible. Une image se doit d'essayer de contenir un ressenti. Et c'est pour ça que parfois, maintenant, je pars avec une idée (genre faire des photos de forêt tout ce qu'il y a de plus net et conventionnel, parce que cette période et cette forêt sont magnifiques...), et je reviens avec tout autre chose (genre une tripotée de bougés, de flous, de filés colorés). En fait, dans ces instants là, je ne photographie pas ce que je vois... j'essaye juste de photographier ce que je ressens. Ce jour là, l'atmosphère était étrangement douce, sereine, presque joyeuse au chant du pic noir. (à chaque fois une seule photo, une seule expo) Copyright : Ambre de l'AlPe @ambredelalpe

Bouquet d'abstrait

A une époque pas si lointaine, je n'aimais pas ce qu'on appelle communément l'art contemporain. J'imagine que mon esprit était peut-être un peu trop rationnel ; et que pour moi, l'art contemporain, ça se résumait à échapper ses pinceaux sur sa toile en sachant très bien l'expliquer, à oublier de peindre sa toile en sachant très bien l'expliquer, à appuyer sur le déclencheur sans faire exprès en conservant le résultat pour ne pas gâcher la pellicule, à exprimer sa colère en gribouillant ou déformant des trucs en sachant très bien l'expliquer, ou éventuellement à laisser son gamin faire sa sculpture à sa place en ajoutant juste ce qu'il faut pour qu'elle perde la naïveté d'une œuvre enfantine. 

Bref. Au lycée, j'aimais bien les qualificatifs de « content pour rien » ou « con-temporain ». Et le musée d'art moderne de Strasbourg était une curiosité.

Je suppose que maintenant que je m'y suis mise, au flou, à l'abstrait, … c'est que j'ai changé d'avis. Il y a toujours des approches qui me déplaisent, mais certaines qui me parlent, aussi. J'y trouve une forme d'esthétisme, un discours utile ou une expression qui me semble mieux correspondre à certains ressentis plus subtils. 

[...] suite sur la prochaine image...

Bouquet d'abstrait A une époque pas si lointaine, je n'aimais pas ce qu'on appelle communément l'art contemporain. J'imagine que mon esprit était peut-être un peu trop rationnel ; et que pour moi, l'art contemporain, ça se résumait à échapper ses pinceaux sur sa toile en sachant très bien l'expliquer, à oublier de peindre sa toile en sachant très bien l'expliquer, à appuyer sur le déclencheur sans faire exprès en conservant le résultat pour ne pas gâcher la pellicule, à exprimer sa colère en gribouillant ou déformant des trucs en sachant très bien l'expliquer, ou éventuellement à laisser son gamin faire sa sculpture à sa place en ajoutant juste ce qu'il faut pour qu'elle perde la naïveté d'une œuvre enfantine. Bref. Au lycée, j'aimais bien les qualificatifs de « content pour rien » ou « con-temporain ». Et le musée d'art moderne de Strasbourg était une curiosité. Je suppose que maintenant que je m'y suis mise, au flou, à l'abstrait, … c'est que j'ai changé d'avis. Il y a toujours des approches qui me déplaisent, mais certaines qui me parlent, aussi. J'y trouve une forme d'esthétisme, un discours utile ou une expression qui me semble mieux correspondre à certains ressentis plus subtils. [...] suite sur la prochaine image...

[...] Je ne sais pas si la photo est censée représenter la réalité. Pour certains oui ; pour moi non. Dans ma façon d'appréhender les choses, c'est de toute façon impossible : un photo c'est un angle, un cadrage, une luminosité, des couleurs, du matériel, un regard, un choix... le résultat sera de forcément « incomplet », ce sera un fragment de ce qui nous entoure. (Ce qui ne justifie pas de faire des montages ou autres supercheries inventives à base d'IA : là on change de domaine, ce n'est plus pour moi de la photo.)
Pour moi, une photo est censée représenter la réalité d'un moment. Vécu. Sur place. Avec ce qu'il contient de visible, mais aussi d'intangible. Une image se doit d'essayer de contenir un ressenti. Et c'est pour ça que parfois, maintenant, je pars avec une idée (genre faire des photos de forêt tout ce qu'il y a de plus net et conventionnel, parce que cette période et cette forêt sont magnifiques...), et je reviens avec tout autre chose (genre une tripotée de bougés, de flous, de filés colorés).

En fait, dans ces instants là, je ne photographie pas ce que je vois... j'essaye juste de photographier ce que je ressens.

Ce jour là, l'atmosphère était étrangement douce, sereine, presque joyeuse au chant du pic noir.

(à chaque fois une seule photo, une seule expo)

Copyright : Ambre de l'AlPe
@ambredelalpe

[...] Je ne sais pas si la photo est censée représenter la réalité. Pour certains oui ; pour moi non. Dans ma façon d'appréhender les choses, c'est de toute façon impossible : un photo c'est un angle, un cadrage, une luminosité, des couleurs, du matériel, un regard, un choix... le résultat sera de forcément « incomplet », ce sera un fragment de ce qui nous entoure. (Ce qui ne justifie pas de faire des montages ou autres supercheries inventives à base d'IA : là on change de domaine, ce n'est plus pour moi de la photo.) Pour moi, une photo est censée représenter la réalité d'un moment. Vécu. Sur place. Avec ce qu'il contient de visible, mais aussi d'intangible. Une image se doit d'essayer de contenir un ressenti. Et c'est pour ça que parfois, maintenant, je pars avec une idée (genre faire des photos de forêt tout ce qu'il y a de plus net et conventionnel, parce que cette période et cette forêt sont magnifiques...), et je reviens avec tout autre chose (genre une tripotée de bougés, de flous, de filés colorés). En fait, dans ces instants là, je ne photographie pas ce que je vois... j'essaye juste de photographier ce que je ressens. Ce jour là, l'atmosphère était étrangement douce, sereine, presque joyeuse au chant du pic noir. (à chaque fois une seule photo, une seule expo) Copyright : Ambre de l'AlPe @ambredelalpe

Bouquet d'abstrait ⎪ Abstract bouquet

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#ambredelalpe #forestday #ambert #hêtres #fagussylvatica #colorfull #fall #autum #automne #photo #abstrait #abstract #abstractnaturephotography #forestphotography #landscapephotography

22.03.2025 12:12 — 👍 8    🔁 1    💬 0    📌 0
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Like a Dream... Le Fitz Roy ... noyé dans le lac qui a commencé à geler, cette nuit. Le ciel est encore pur, tout s'éclaire d'un éclat inespéré... puis, en quelques minutes, un amoncellement de nuages colériques se ...

Texte en français en "ALT en cliquant sur la photo, ou par ici www.ambredelalpe.com/Galeries/Paysages/Rouge/i-8TsDDhc/A

19.03.2025 17:09 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
Le lac a commencé à geler, cette nuit. 
Le ciel est encore pur, tout s'éclaire d'un éclat inespéré... puis, en quelques minutes, un amoncellement de nuages colériques se regroupe et prend son élan. En moins d'une heure, ils sont sur nous.

C'est la seule fois de ma vie, me semble-t-il, où j'ai vu, quelques instants, un levé de soleil mauve (!) Le fond de ciel n'est pas bleu mais déjà insidieusement rempli des nuées qui fondront de la montagne quelques minutes/heures (très vite en tout cas) plus tard.

Le lac a commencé à geler, cette nuit.  Le ciel est encore pur, tout s'éclaire d'un éclat inespéré... puis, en quelques minutes, un amoncellement de nuages colériques se regroupe et prend son élan. En moins d'une heure, ils sont sur nous. C'est la seule fois de ma vie, me semble-t-il, où j'ai vu, quelques instants, un levé de soleil mauve (!) Le fond de ciel n'est pas bleu mais déjà insidieusement rempli des nuées qui fondront de la montagne quelques minutes/heures (très vite en tout cas) plus tard.

Comme un rêve... ⎪ Like a Dream...

Vieille archive de Patagonie ⎪Old picture from Patagonia

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#ambredelalpe #patagonia #patagonie #landscapephotography #landscape #paysage #photodepaysage #photo #photography #fineart #mauve #violet #purple #fitzroy #ice

19.03.2025 17:07 — 👍 11    🔁 0    💬 1    📌 0
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Le Chant du Silence (Vercors) Longtemps, des rayons caressent les plateaux, de plus en plus obliques. De temps à autre, le soleil daigne réchauffer quelques minutes les pentes exposées aux bourrasques glaciales. Quelle ...

Texte en français par ici ! >> www.ambredelalpe.com/Chartreuse/i-x85ZMLb/A

11.03.2025 17:28 — 👍 3    🔁 0    💬 0    📌 0
Le Chant du Silence

Longtemps, des rayons caressent les plateaux, de plus en plus obliques. De temps à autre, le soleil daigne réchauffer quelques minutes les pentes exposées aux bourrasques glaciales. Quelle idée de n'avoir pris qu'un pull : le vent me transperce. Je passe un moment à faire des allers-retours pour me réchauffer, puis, par crainte d’abimer les fleurs à force de marcher, me tapis derrière un pin tordu. Difficile d'arrêter de grelotter. 

Les nuages reviennent après s'être quasiment effacés. Une teinte rosée commence à imprégner les choses... de plus en plus persistante... Le soleil s'approche doucement mais sûrement du fond des nuages. Il va passer dessous. 

Les rayons montent rayant l’air translucide.Les multiples fleurs frémissent et se métamorphosent. Un instant, même le vent se tait, comme pour laisser au spectacle toute sa puissance.

Le Chant du Silence Longtemps, des rayons caressent les plateaux, de plus en plus obliques. De temps à autre, le soleil daigne réchauffer quelques minutes les pentes exposées aux bourrasques glaciales. Quelle idée de n'avoir pris qu'un pull : le vent me transperce. Je passe un moment à faire des allers-retours pour me réchauffer, puis, par crainte d’abimer les fleurs à force de marcher, me tapis derrière un pin tordu. Difficile d'arrêter de grelotter. Les nuages reviennent après s'être quasiment effacés. Une teinte rosée commence à imprégner les choses... de plus en plus persistante... Le soleil s'approche doucement mais sûrement du fond des nuages. Il va passer dessous. Les rayons montent rayant l’air translucide.Les multiples fleurs frémissent et se métamorphosent. Un instant, même le vent se tait, comme pour laisser au spectacle toute sa puissance.

Le Chant du Silence⎪Song of Silence

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#vercors #rhonealpes #sunset #crépuscule #coucherdesoleil #flowers #solstice

11.03.2025 17:27 — 👍 14    🔁 0    💬 1    📌 1
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Berceuse Toute la nuit, la rivière a chanté une berceuse à la Lune. Des songes s'entremêlent lorsqu'un bruit indéterminé s'incruste. Graduellement, je réalise qu'il ne faisait pas partie du rêve. Il fait jour....

Texte en français par ici 🙃 : www.ambredelalpe.com/Galeries/Paysages/Vert/i-HcXPTdN/A

05.03.2025 18:50 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
Berceuse

Toute la nuit, la rivière a chanté une berceuse à la Lune. Des songes s'entremêlent lorsqu'un bruit indéterminé s'incruste. Graduellement, je réalise qu'il ne faisait pas partie du rêve. Il fait jour. Les chants d'oiseaux constellent l'espace sonore. Le camion de mon ami Simon est déjà ouvert, et j'aperçois sa silhouette discrète remuer.

Je rassemble un peu mes idées et descends. Un café et une banane plus tard, nous sommes sur nos traces de la veille. Il fait frais et humide sous le ciel bleu. La rosée se suspend en perles au bout des hautes herbes. Dans les gorges, la semi-obscurité de l'aube semble vouloir s'éterniser.

Les troncs encapuchonnés de mousse forment des files de personnages chimériques. Très loin au-dessus, le soleil caresse doucement une falaise. Une orchidée solitaire nous retient un moment, puis des crapauds épineux, qui s'étreignent devant une guirlande d'œufs. Le sentier monte, hésite, plonge dans la pente, s’appuie à un escarpement.

Demi-tour. L'autre gorge est déjà gorgée de soleil. Une poignée de papillons volette. Sous un rocher, je découvre une minipyramide de tufs, telle une colline réduite étagée de rizières... dans laquelle une feuille s'est fossilisée. Quand le végétal devient minéral... Fascinant. L'ambiance évolue très vite. De la chaleur émane des bois moussus, la rivière est un bijou liquide. Les feuilles toutes neuves forment des essaims papillotants aux contrastes frappants. Dans l'ombre, une foule végétale attend patiemment son heure.

Un pique-nique au bord d'une piscine naturelle et nous revoilà repartis. La jungle est toujours aussi subjuguante... J'avance, sans avoir l'impression de réussir à capter – ni de mes yeux ni de l'appareil – un centième de la beauté environnante. Une cascade après l'autre. Je découvre des passages manqués hier, d'autres recoins, de nouvelles îles désertes débordantes de vie. Toujours plus de fougères, d'ail des ours, de dentaire palmée, d'oxalis, ... de vert.

Copyright : Ambre de l'AlPe

Berceuse Toute la nuit, la rivière a chanté une berceuse à la Lune. Des songes s'entremêlent lorsqu'un bruit indéterminé s'incruste. Graduellement, je réalise qu'il ne faisait pas partie du rêve. Il fait jour. Les chants d'oiseaux constellent l'espace sonore. Le camion de mon ami Simon est déjà ouvert, et j'aperçois sa silhouette discrète remuer. Je rassemble un peu mes idées et descends. Un café et une banane plus tard, nous sommes sur nos traces de la veille. Il fait frais et humide sous le ciel bleu. La rosée se suspend en perles au bout des hautes herbes. Dans les gorges, la semi-obscurité de l'aube semble vouloir s'éterniser. Les troncs encapuchonnés de mousse forment des files de personnages chimériques. Très loin au-dessus, le soleil caresse doucement une falaise. Une orchidée solitaire nous retient un moment, puis des crapauds épineux, qui s'étreignent devant une guirlande d'œufs. Le sentier monte, hésite, plonge dans la pente, s’appuie à un escarpement. Demi-tour. L'autre gorge est déjà gorgée de soleil. Une poignée de papillons volette. Sous un rocher, je découvre une minipyramide de tufs, telle une colline réduite étagée de rizières... dans laquelle une feuille s'est fossilisée. Quand le végétal devient minéral... Fascinant. L'ambiance évolue très vite. De la chaleur émane des bois moussus, la rivière est un bijou liquide. Les feuilles toutes neuves forment des essaims papillotants aux contrastes frappants. Dans l'ombre, une foule végétale attend patiemment son heure. Un pique-nique au bord d'une piscine naturelle et nous revoilà repartis. La jungle est toujours aussi subjuguante... J'avance, sans avoir l'impression de réussir à capter – ni de mes yeux ni de l'appareil – un centième de la beauté environnante. Une cascade après l'autre. Je découvre des passages manqués hier, d'autres recoins, de nouvelles îles désertes débordantes de vie. Toujours plus de fougères, d'ail des ours, de dentaire palmée, d'oxalis, ... de vert. Copyright : Ambre de l'AlPe

Berceuse ⎪ Lullaby

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05.03.2025 18:47 — 👍 15    🔁 0    💬 1    📌 0
En novembre, lorsque j'ai entendu pour la première fois que le statut de protection du loup risquait d'être dégradé, je n'y ai pas cru. Et pourtant ! En ce moment, en ce qui concerne la protection et le respect de la nature, j'aurais pu me douter que la pire décision était la plus probable... !

Le 3 décembre, un affaiblissement des mesures de protection a été voté au niveau européen. Le loup passe de « strictement protégé » à « protégé ». Si comme ça, un petit mot en moins n'a l'air de rien, la réalité est autre : sous prétexte d'une meilleure « flexibilité » et « adaptabilité aux réalités », c'est la porte ouverte à plus de tirs létaux, à des éclatements de meutes, à encore davantage de déséquilibres qui ne seront pas forcément pour autant profitables aux éleveurs... Une décision infondée scientifiquement.

Le loup est là. Il n'est pas si grand, ni si méchant qu'ont voulu nous le faire croire les contes. Il est un élément essentiel de nos écosystèmes – comme chaque grand prédateur. Pourquoi refuser l'inéluctable ? Il nous faut apprendre à cohabiter et nous adapter aux réalités du terrain, et non tenter d'adapter le terrain à nos réalités fictives...

(NB. : Cet appel n'est pas le fruit de la divagation d'une poignée d'utopistes wokes, mais d'une large coalition de près de 700 scientifiques, 75 ONG et associations...)

En novembre, lorsque j'ai entendu pour la première fois que le statut de protection du loup risquait d'être dégradé, je n'y ai pas cru. Et pourtant ! En ce moment, en ce qui concerne la protection et le respect de la nature, j'aurais pu me douter que la pire décision était la plus probable... ! Le 3 décembre, un affaiblissement des mesures de protection a été voté au niveau européen. Le loup passe de « strictement protégé » à « protégé ». Si comme ça, un petit mot en moins n'a l'air de rien, la réalité est autre : sous prétexte d'une meilleure « flexibilité » et « adaptabilité aux réalités », c'est la porte ouverte à plus de tirs létaux, à des éclatements de meutes, à encore davantage de déséquilibres qui ne seront pas forcément pour autant profitables aux éleveurs... Une décision infondée scientifiquement. Le loup est là. Il n'est pas si grand, ni si méchant qu'ont voulu nous le faire croire les contes. Il est un élément essentiel de nos écosystèmes – comme chaque grand prédateur. Pourquoi refuser l'inéluctable ? Il nous faut apprendre à cohabiter et nous adapter aux réalités du terrain, et non tenter d'adapter le terrain à nos réalités fictives... (NB. : Cet appel n'est pas le fruit de la divagation d'une poignée d'utopistes wokes, mais d'une large coalition de près de 700 scientifiques, 75 ONG et associations...)

En novembre, lorsque j'ai entendu pour la première fois que le statut de protection du loup risquait d'être dégradé, je n'y ai pas cru. Et pourtant ! En ce moment, en ce qui concerne la protection et le respect de la nature, j'aurais pu me douter que la pire décision était la plus probable... !

Le 3 décembre, un affaiblissement des mesures de protection a été voté au niveau européen. Le loup passe de « strictement protégé » à « protégé ». Si comme ça, un petit mot en moins n'a l'air de rien, la réalité est autre : sous prétexte d'une meilleure « flexibilité » et « adaptabilité aux réalités », c'est la porte ouverte à plus de tirs létaux, à des éclatements de meutes, à encore davantage de déséquilibres qui ne seront pas forcément pour autant profitables aux éleveurs... Une décision infondée scientifiquement.

Le loup est là. Il n'est pas si grand, ni si méchant qu'ont voulu nous le faire croire les contes. Il est un élément essentiel de nos écosystèmes – comme chaque grand prédateur. Pourquoi refuser l'inéluctable ? Il nous faut apprendre à cohabiter et nous adapter aux réalités du terrain, et non tenter d'adapter le terrain à nos réalités fictives...

(NB. : Cet appel n'est pas le fruit de la divagation d'une poignée d'utopistes wokes, mais d'une large coalition de près de 700 scientifiques, 75 ONG et associations...)

En novembre, lorsque j'ai entendu pour la première fois que le statut de protection du loup risquait d'être dégradé, je n'y ai pas cru. Et pourtant ! En ce moment, en ce qui concerne la protection et le respect de la nature, j'aurais pu me douter que la pire décision était la plus probable... ! Le 3 décembre, un affaiblissement des mesures de protection a été voté au niveau européen. Le loup passe de « strictement protégé » à « protégé ». Si comme ça, un petit mot en moins n'a l'air de rien, la réalité est autre : sous prétexte d'une meilleure « flexibilité » et « adaptabilité aux réalités », c'est la porte ouverte à plus de tirs létaux, à des éclatements de meutes, à encore davantage de déséquilibres qui ne seront pas forcément pour autant profitables aux éleveurs... Une décision infondée scientifiquement. Le loup est là. Il n'est pas si grand, ni si méchant qu'ont voulu nous le faire croire les contes. Il est un élément essentiel de nos écosystèmes – comme chaque grand prédateur. Pourquoi refuser l'inéluctable ? Il nous faut apprendre à cohabiter et nous adapter aux réalités du terrain, et non tenter d'adapter le terrain à nos réalités fictives... (NB. : Cet appel n'est pas le fruit de la divagation d'une poignée d'utopistes wokes, mais d'une large coalition de près de 700 scientifiques, 75 ONG et associations...)

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[CHANGEMENT DE STATUT DE PROTECTION DU LOUP]

(Plus de précisions en "ALT" en cliquant sur les photos !)
Jusqu'au 6 mars, il est encore temps d'annuler cette régression.
Pour agir, c'est par ici !
👉 europeanactionwolves.org/actions/

#EAWARTIST #EAW #lupus #canislupus #loup #protection #dessin

02.03.2025 17:18 — 👍 5    🔁 0    💬 0    📌 0

Thank you 🙏☺️

26.02.2025 19:39 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
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La Caresse de l'aube (Chartreuse) « J'avance doucement dans la forêt vallonnée de moins en moins dense. La nuit arrive en catimini, calfeutrant les grands conifères. Ces dernières années, le quotidien m'a emportée dans s...

Texte en français par ici ! : www.ambredelalpe.com/Chartreuse/i...

26.02.2025 19:05 — 👍 3    🔁 0    💬 0    📌 0
La Caresse de l'Aube...

« J'avance doucement dans la forêt vallonnée de moins en moins dense. La nuit arrive en catimini, calfeutrant les grands conifères. Ces dernières années, le quotidien m'a emportée dans son tourbillon, et j'ai eu le temps de perdre mon habitude de bivouaquer. La solitude en pleine nature me semble soudain presque étrange. Une douce inquiétude plane entre les arbres sombres. La forêt n'a jamais trop été mon élément. J'adore les arbres, leurs mystères, l'ambiance qui s'en dégage, ces zones sauvages... mais j'aime beaucoup voir loin. Et dans les bois denses et hirsutes, la vue se limite à quelques mètres. 
...
Premières lueurs. Des tétras-lyres gloussent. Un renard passe en trotinant à une dizaine de mètres. Les nuages hauts rosissent, le soleil passe bientôt sa bouille orange au-dessus de l'horizon, éclairant la crête déneigée et ses herbes dorées. »

Copyright : Ambre de l'Alpe

La Caresse de l'Aube... « J'avance doucement dans la forêt vallonnée de moins en moins dense. La nuit arrive en catimini, calfeutrant les grands conifères. Ces dernières années, le quotidien m'a emportée dans son tourbillon, et j'ai eu le temps de perdre mon habitude de bivouaquer. La solitude en pleine nature me semble soudain presque étrange. Une douce inquiétude plane entre les arbres sombres. La forêt n'a jamais trop été mon élément. J'adore les arbres, leurs mystères, l'ambiance qui s'en dégage, ces zones sauvages... mais j'aime beaucoup voir loin. Et dans les bois denses et hirsutes, la vue se limite à quelques mètres. ... Premières lueurs. Des tétras-lyres gloussent. Un renard passe en trotinant à une dizaine de mètres. Les nuages hauts rosissent, le soleil passe bientôt sa bouille orange au-dessus de l'horizon, éclairant la crête déneigée et ses herbes dorées. » Copyright : Ambre de l'Alpe

La Caresse de l'aube... | The sweet touch of dawn

Texte en français en commentaire et en "ALT" en cliquant sur la photo ! 🙃

#ambredelalpe #photo #photography #mountain #mountainphotography #dawn #aube #sweetlight #chartreuse #terresauvage #landscape #paysage #montagne #france #rhonealpes #grenoble

26.02.2025 19:03 — 👍 14    🔁 0    💬 1    📌 0
L'arête sommitale fait le dos rond. Tout en haut, là où le ciel rencontre la pierre, une cordée de grimpeurs... et un empilement improbable de rocs : c'est un de ces endroits où tu te demandes comment fait la montagne pour tenir debout. D'imposants rochers, zébrés d'énormes failles... Certains semblent posés juste en équilibre, à peine stables, comme délicatement placés par un géant qui se serait découvert une passion pour les Kapla ou les châteaux de cartes... et pourtant l'ensemble tient. 

Sur une dalle, un emplacement rectangulaire, quasi lisse et rectiligne : comble de l'improbabilité dans ce paysage minéral de lignes brisées. Bien plus bas, le Lac, flaque turquoise parfaite entourée de longs pierriers gris et auburn. Des morceaux de névés de toutes formes qui esquissent des tests de Rorschach dans les pentes. Des petites zones herbeuses, vert kaki, à l'allure de moquette. La ligne de crête, écailleuse comme l'échine d'un dragon. Des sommets inconnus se relayant jusqu'à se noyer dans l'infini.

L'arête sommitale fait le dos rond. Tout en haut, là où le ciel rencontre la pierre, une cordée de grimpeurs... et un empilement improbable de rocs : c'est un de ces endroits où tu te demandes comment fait la montagne pour tenir debout. D'imposants rochers, zébrés d'énormes failles... Certains semblent posés juste en équilibre, à peine stables, comme délicatement placés par un géant qui se serait découvert une passion pour les Kapla ou les châteaux de cartes... et pourtant l'ensemble tient. Sur une dalle, un emplacement rectangulaire, quasi lisse et rectiligne : comble de l'improbabilité dans ce paysage minéral de lignes brisées. Bien plus bas, le Lac, flaque turquoise parfaite entourée de longs pierriers gris et auburn. Des morceaux de névés de toutes formes qui esquissent des tests de Rorschach dans les pentes. Des petites zones herbeuses, vert kaki, à l'allure de moquette. La ligne de crête, écailleuse comme l'échine d'un dragon. Des sommets inconnus se relayant jusqu'à se noyer dans l'infini.

Rocs et Cimes - Sur le fil...⎪Rocks and Peaks - On the edge of the ridges...

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24.02.2025 19:33 — 👍 9    🔁 0    💬 0    📌 0
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Attention peinture fraîche Dans l'obscurité, le vent semble un monstre maussade et enrhumé. Il éternue, s'ébroue, postillonne, râle et geint. Pris d'une quinte de toux, il convulsionne et grelotte. La pluie redouble, piquante c...

Texte par ici >> www.ambredelalpe.com/Galeries/Nature-Atmosphere/The-Forest-of-Lights/i-35FpRBL (et en "ALT" en cliquant sur les images)

21.02.2025 09:05 — 👍 3    🔁 0    💬 0    📌 0

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