EmyCause

À la base je voulais poster ça en format vidéo pendant l'été, avant les manifs de la rentrée, mais j'ai pas pu. Alors le voilà maintenant : quelques conseils face au gaz lacrymo en manif.

bruitetsilences.fr/politique/le...

Vous avez déjà perdu contre le fascisme parce que vous étés incapable de vous y opposer pour une lutte aussi simple que : évincer un activiste d'extrême-droite, cofondateur d'un syndicat étudiant d'extrême-droite, de son poste universitaire qui n'est même pas son activité principale.

Au taf, à la cantine, avec sa famille, au club de sport et même dans ses cercles militants. Parce que sinon on vit plus en fait.

Quand on est sérieusement engagé contre le sexisme, le racisme le validisme ou toute forme de fascisme c’est TOUS LES PUTAINS DE JOURS qu’on compose et qu’on a des occasions de devoir « mettre de l’eau dans son vin » et qu’on déploie des stratégies pour essayer de convaincre, pas trop froisser etc.

Je lance un jeu. Message d’avertissement : « Évitez de jouer si vous êtes fatigué ou si vous manquez de sommeil »

Mais quand est-ce que tu veux que je joue alors ?

Tu lui as vendu ton âme contre de l'aide ? 😅

Juste un rappel à la volée pour certains cercles (on sait jamais): on vit dans une société qui promeut un certain virilisme à cause duquel renoncer (y compris à son propre entêtement) c'est se dégonfler (donc "mal vu"). Mais il existe un monde là dehors, où se remettre en question, c'est honorable.

Article BFM : Pourquoi les bloqueurs publicitaires pourraient bientôt être interdits en Allemagne (et en Europe par la suite)

Non, faut aller se faire foutre.
Et comme je suis sympa, je vais vous montrer comment faire.
Allez, petit thread pour vous montrer comment couper le sifflet de la plupart des pubs sans extension ✂️🧶

quel autre choix en dehors de la loi fin de vie hein ? - ouais ouais c'est une pique pour vous là qui nous poussez à la mort sans sourciller.

Ça m'a permis de gérer dans des moments d'extrêmes violences, même si on ne devrait pas avoir à prendre des trucs (médocs, drogues, autres) pour supporter la vie mais dans ce monde validiste de merde,

Je suis encore en questionnement mais une chose est sûre de tenir comme j'ai jamais tenu en 17 ans ça me permet de voir ce que c'est sans le produit. Et force est de constater au-delà de la dépendance, que c'est une béquille et que sûrement je ne serai plus en vie sans la drogue.

Est ce que j'ai vraiment envie d'arrêter ? Est ce que le bénéfice de l'arrêt est plus grand que la perte ? Est ce que j'ai envie d'arrêter à cause d'un mal-être ou de la société/des gens qui stigmatisent ?

J'essaye de ne pas culpabiliser et d'avancer doucement mais reste très interrogatif·ve sur comment je peux/vais gérer avec l'arrêt définitif mes troubles psy et ma condition mentale.

Très peu de solutions apportées, aucun palliatif et un enfer mental/psy dès que j'arrive à un arrêt/sevrage complet.

Dans le harcèlement ça a été utilisé contre moi pour me faire douter de ma réalité : "si je vais mal c'est à cause de la mini conso et pas du harcelement" - spoiler non. Ça a pas aidé.

Sur le plan médical c'est très compliqué car je suis - comme toustes les usagèr·es de drogues dit avant "dures" (🤢) - très stigmatisé·e. Mes diag ont tardé car mes consommations ont été traitées comme un point de départ et pas comme un symptôme.

Mentalement je me sens comme un·e funambuliste entre mon souhait de quitter mes dépendances et le déséquilibre que ça me procure quand j'ai pas ces soupapes.

Ni les anxio, ni les antidépresseurs, ni n'importe quelle drogue légale - car soyons honnête une drogue est une drogue qu'elle soit légale ou pas - ne m'ont apporté ces aides.

Les drogues depuis mon adolescence et la rue, ça a toujours été une béquille. J'ai appris à vivre avec cette béquille en minimisant les impacts pour (sur)vivre avec, survivre grâce même...

J'ai aussi quasiment arrêté le bédo, je fumais 3 joints le soir avant de dormir. Mais c'est très fragile et je sens que ça repart là, alors que je vis une période particulièrement intense (et négative) émotionnellement.

C'est très difficile de sortir de ma dépendance car le produit m'aide réellement à fonctionner. Malheureusement ça a un coût et avec mes dernières réussites de tenir 2 mois + j'ai vu une réelle baisse de mon anxiété.

On imagine souvent les consommateurices de drogues comme des personnes forcément dans l'excès, qui vont rechercher la défonce par tous les moyens (et ça m'est arrivé no shame là dessus) mais il y a aussi tout plein d'autres systèmes de conso.

Je dors mieux (TDAH here, donc oui la coke m'aide à dormir), j'arrive à être plus calme, à plus (+) focaliser, à ne plus être dans ces tornades émotionnelles handicapantes.

Étant exposée à des violences quotidiennes c'est très difficile de m'en passer. J'y arrive petit à petit mais c'est un effort mental, cognitif et émotionnel énorme, de part le sevrage mais aussi de par ce manque de soupape car je n'ai encore rien trouvé qui me fasse redescendre comme ça.

C'est comme si ça m'aidait à mettre toutes ces émotions - ressenties extrêmes - à distance. Mon corps est fatigué, et ma tête ne peut plus mouliner à 300 à l'heure. Ça fait sauter les circuits et mettre tout en pause. C'est REPOSANT.

Quand j'ai de fortes périodes de ruminations autistiques, de stress, de surcharge sensorielle, d'anxiété, c'est comme une soupape. Tant dans le moment de la prise que dans l'après avec la redescente.

Aujourd'hui je suis à une fois tous les 2 mois environ (victoire non négligeable) malgré tout le mécanisme est le même : ça m'aide à canaliser.

Déjà je ne suis pas dans un mode de consommation où ça augmente les doses, au contraire. Cela fait des années et des années que je suis/étais sur une consommation très faible (0.20gr/semaine) mais quasi quotidienne.

J'ai longtemps consommé beaucoup plus de drogues que ça, dans une démarche de sortir de moi car en moi c'était l'enfer. C'était ça ou la mort. Avec la cocaïne le process est radicalement différent.