@tvescovi.bsky.social
Enseignant HG • Doctorant EHESS/ULB • Cofondateur Yaani.fr
Pour The Conversation, j'analyse la nouvelle figure du sionisme libéral en Israël, Yaïr Golan.
theconversation.com/ya-r-golan-u...
« L’histoire ne qualifiera pas le génocide en cours, mais elle vous jugera. Et cette fois, nul ne pourra dire qu’on ne savait pas. »
1300 avocats s'adressent au Président dans une tribune forte et puissante.
www.humanite.fr/en-debat/ban...
Dans cet article pour Le Rubicon, j'essaie de retracer comment ces vingt dernières années la politique israélienne s'est employée méthodiquement à faire disparaître la Palestine et à détruire toute possibilité d'une solution à deux Etats.
lerubicon.org/israel-en-gu...
Mon nouvel article pour @yaaniblog.bsky.social
www.yaani.fr/post/r%C3%A9...
Le 14 mai en librairie !
Coordonné par Stéphanie Latte-Abdallah et Véronique Bontemps, cet ouvrage est un outil précieux pour quiconque souhaite bénéficier d’une analyse la plus large et complète possible.
Lien pour commander :
placedeslibraires.fr/livre/97823302…
Un enseignant (et militant de gauche) que j'avais interviewé en 2018 pour mes recherches affirmait que 50% de jeunes israéliens echapperaient au service militaire (refuzniks, refus gris, service dans le civil). Chiffre à ma connaissance inverifiable.
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Ceux en revanche dont ne parle pas l'article, ce sont les jeunes qui ne refusent pas mais parviennent à négocier avec les autorités pour un service militaire dans le domaine civil ou « non combattant ».
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De son côté, Yesh Gvul, un autre groupe qui soutient les objecteurs de conscience, déclare que chaque année, 20 % des jeunes appelés à servir refuseraient de le faire (refuznik + refus gris).
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On y apprend que l'ONG Mesarvot (qui suit et accompagne les refuzniks) constate une nette augmentation des « refus gris », c'est-à-dire de personnes qui invoquent des exemptions pour raisons de santé afin d'échapper à l'appel sous les drapeaux tout en évitant l'incarceration.
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« Je préfèrerais la prison plutôt que de tuer des enfants »
Reportage de CNN sur les jeunes juifs israéliens refusant le service militaire obligatoire.
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edition.cnn.com/2025/03/24/m...
Ne pas le reconnaître en prétendant être exemplaire parmi les plus purs, c'est fragiliser ce combat, précisément au profit de l'adversaire.
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Cela va d'une affiche qui n'a aucunement sa place dans la com d'un mouvement antifasciste, aux propos ambivalents sur l'immigration par le SN d'un parti politique à l'histoire marquée par la défense de l'alliance entre les peuples contre toutes les formes d'exploitation.
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Total parce qu'il ne faut faire l'économie d'aucune introspection (individuelle, familiale, organisationnelle).
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Comme l'ont si bien expliqué Ilan Halevi ou Reza Zia-Ebrahimi, l'antisémitisme et l'islamophobie ont une histoire croisée et sont les deux côtés d'un même mirroir.
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Politique parce que le racisme, particulièrement lorsqu'il prend la forme de l'islamophobie, est aussi le produit de discours politiques-médiatiques, relayés et validés au plus haut sommet de l'État.
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De l'agression du rabbin d'Orléans sous les yeux de son fils de neuf ans à l'incendie criminelle de la mosquée de Jargeau (Loiret), notre combat antiraciste doit être politique et total.
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« Netanyahou permet aux extrêmes doites européennes de ripoliner leur image », entretien dans @humanite.fr
14/14
www.humanite.fr/monde/benyam...
Pour aller plus loin, article dans @YaaniBlog
13/14
www.yaani.fr/post/comment...
Ce que ces signataires font mine de ne pas voir tant cela malmène leur défense aveugle du sionisme (et en réalité d'Israel), c'est la manière par laquelle ce pays est devenu le point de ralliement de tous les mouvements neo-fascistes et supremacistes (et donc antisémites)
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Paradoxalement, il serait donc autorisé d'être antisioniste en Israel, mais plus en France. Rien de moins.
11/14
En inscrivant l'antisionisme comme une forme d'antisemitisme, ils entendent déplacer une lutte politique qu'ils savent perdue sur le terrain pénal, pour criminaliser une opinion politique et la faire taire. Rien de moins.
10/14
Nous le savons et les nouvelles générations aussi. Les signataires de cette tribune ne sont pas dupes, mais tentent de manière pernicieuse de sauver une entreprise coloniale, là où les organisations juives antisionistes défendent l'égalité des droits pour tous.
9/14
... les rapports des ONG faisant état d’un régime d’apartheid, les guerres multiples menées au nom de la « sécurité d’Israël » prenant aujourd’hui la forme de crimes génocidaires à Gaza : tout cela fait partie de l'histoire du sionisme.
8/14
Le nettoyage ethnique de 1948, le statut de sous-citoyen des Palestiniens d’Israël, le racisme subi par les juifs orientaux, l’occupation et la colonisation des territoires conquis en 1967, l’illégalité du blocus sur la bande de Gaza et du Mur en Cisjordanie...
7/14
Raison pour laquelle le gouvernement israélien actuel, nationaliste, colonaliste et religieux, n'est pas une « trahison » du sionisme, mais sa mutation logique.
6/14
Ce colonialisme de peuplement a été justifié par bien des manières, mais aucune ne fut plus puissante que celle reposant sur un argumentaire religieux imaginant la Bible comme un cadastre donnant des droits de propriété sur la Palestine.
5/14
Chacun est libre de considérer que le sionisme a pu être un projet d'émancipation, à condition de reconnaître que sa réalisation ne pouvait se faire autrement que par la colonisation... et donc la recherche inlassable du contrôle des terres, au détriment des Palestiniens.
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Et ce au point d'utiliser, en conclusion, une prétendue citation de Martin Luther King qu'une simple recherche Wikipedia suffit à vérifier qu'il s'agit d'un faux.
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en.m.wikipedia.org/wiki/Letter_...
Initiée par le collectif Nous Vivrons, publiée dans @lemondefr, et signée par Hollande, Blanquer, Cazeneuve ou Valls, cette tribune mériterait une réponse détaillée et argumentée, mais sa lecture m'a tout de suite amené à cette conclusion : ils ont perdu et ils paniquent.
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« On ne reproche plus aux juifs de vouloir contrôler le monde mais aux sionistes de vouloir contrôler les terres. »
Cette phrase se trouve dans cette tribune ahurissante de contre-sens historiques visant à instrumentaliser l'antisémitisme pour criminaliser l'antisionisme
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