Mémozine

Je ne suis pas très optimiste quant aux années à venir,
mais je veux garder foi, au moins dans les valeurs auxquelles je crois, dont la bonté, le partage, l’amour et dans la force
du collectif, de la pédagogie et de l’insurrection.

J’ai peur, mais il n’est pas question de se laisser engloutir. S’il y a une chose que l’histoire nous a apprise, c’est que le peuple uni ne peut être vaincu. Ils gagneront des batailles, mais au nom de ce qui m’est le plus cher, je promets de ne jamais me résigner.

On fait quoi maintenant ? C’est une vraie question. On fait quoi, à part boycotter massivement ces réseaux confisqués par les dominants. Où se rassemble-t-on ?
De là (x et meta), on ne peut plus rien, là, c’est le bastion ennemi…
L’avenir semble si sombre.

On a baissé la garde, d’autres ont baissé les yeux.
Et aujourd’hui, on en est là. Le fascisme n’est pas à la porte,
il est installé, et si vous en doutez encore, c’est que vos yeux sont trop pleins de brouillard, pour ne pas dire plus laid,
plus bas…

tous ces gens qui luttent contre les droits humains, ces hommes qui ne pensent qu’au profit, à la domination et
à l’extermination de ce qui leur est étranger… On a baissé la garde parce qu’on s’était promis : « plus jamais ça », parc
e qu’on nous l’a promis. Parce que c’était impensable…

Je suis tellement en colère. Et j’ai peur. J’ai vraiment peur.
On n’est pas préparé·e·s à devoir lutter contre un monstre aussi féroce… je ne parle pas que de T., mais du fascisme,
de la post-vérité… de tous ces idéologues anti-démocratie,