@laurentdoe.bsky.social
Un cinéphile qui voue un culte à Stanley Kubrick, Bill Murray, Monty Python et John Carpenter. https://www.senscritique.com/easy2fly
Monster : The Ed Gein Story est une fascinante et problématique romantisation du tueur en série.
Tel un virus, il contamine la société américaine, via Psychose, Texas Chainsaw Massacre ou Le Silence des Agneaux, puis influence divers psychopathes, ainsi que le public avide de sensationnel.
Ça : Bienvenue à Derry, sans Pennywise, c'est comme Halloween sans Michael Myers, Vendredi 13 sans Jason Voorhees ou La prison de la santé sans Nicolas Sarkozy, cela n'a plus de sens.
10.11.2025 21:21 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0
Le réalisateur Stéphane Demoustier se confond avec l'architecte dans une oeuvre qui me laisse un peu de marbre.
Portrait esthétique d'un artiste en prise avec une France sclérosée par sa bureaucratie et ses jeux de pouvoirs.
Together se délite alors que les corps de Dave Franco et Alison Brie sont irrémédiablement attirés l'un par l'autre
Un body horror tragi-comique soft pour une histoire d'amour toxique fusionelle.
Black Rabbit est un polar sombre et poisseux qui, à vouloir traiter trop de sujets, s'éparpille dans tous les sens.
La série mérite le détour grâce au talent d'acteur et de réalisateur de Jason Bateman, dans un style proche de son Ozark, malgré un manque d'épaisseur dramaturgique.
Smashing Machine ne raconte pas grand chose, Benny Safdie se focalise trop sur Dwayne Johnson dans l'incapacité de s'effacer derrière Mark Kerr.
Un film à Oscars, déjà récompensé d'un Lion d'argent, ce serait faire trop d'honneur pour une oeuvre aussi quelconque.
Good Boy est filmé à hauteur de chien. En dehors de ce procédé, on se tape une oeuvre paresseuse dans l'incapacité d'éviter tous les écueils du genre.
Un chien, aussi mignon soit-il, ne suffit pas à combler cette proposition horrifique faussement originale.
Task est dans la même veine que Mare of Easttown, Brad Ingelsby répète le même concept avec un équilibre presque parfait entre drame familial et policier.
Après Kate Winslet, on a le duo Mark Ruffalo et Tom Pelphrey pour une intrigue plus nuancée et moins propice à la dépression.
It par Andy Muschietti, ne fût pas une réussite.
En conséquence, il se retrouve aux manettes de Ça : Bienvenue à Derry, ce qui ne semble pas être une bonne idée. Cela se confirme avec un pilote poussif, tout en gardant l'espoir que la suite soit de meilleure qualité.
Revu en 2022, lors de mon review de la filmographie du maitre John Carpenter, toujours aussi plaisant.
25.10.2025 18:36 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0Je l'adore, totalement décomplexé. C'est un plaisir coupable.
25.10.2025 18:27 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0Le mélange des genres est savoureux. Je pense à Bone Tomahawk et Vorace.
25.10.2025 18:17 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0Dans mon esprit, tu es associée à ce genre cinématographique, même si je constate aussi une appétence pour les westerns.
25.10.2025 17:35 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0
Springsteen, Deliver Me from Nowhere de et par Scott Cooper est un biopic parmi tant d’autres qui, sans être déplaisant, reste dispensable.
Jeremy Allen White imite le Boss, pendant que Stephen Graham et Jeremy Strong, lui volent la vedette.
Nadia Melliti est l'éblouissante révélation du délicat La Petite Dernière de Hafsia Herzi.
Une oeuvre d'une douce sincérité, lumineuse et sensible pour une belle émancipation amoureuse.
L'incinérateur de cadavres de Juraj Herz (1969) est une plongée hypnotique dans l'esprit malsain d'un impressionnant Rudolf Hrušinský, fasciné par l'idéologie nazi.
Le basculement d'un homme, comme son pays, dans le fascisme est troublante, tant cela reste d'actualité.
Où est la maison de mon ami ? d'Abbas Kiarostami (1987) est un tendre regard, à travers celui d'un enfant, sur une société iranienne figée dans ses fonctionnements archaïques et répressifs.
22.10.2025 21:23 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0
De La sympathie pour Empathie de et avec Florence Longpré et Thomas Ngijol.
La série offre un peu d'humanité dans un monde de violences, illuminé par de doux moments de poésie avec ses personnages meurtris par la vie.
The Strange Thing About the Johnsons de Ari Aster est perturbant de par son sujet et la manière de l'aborder.
Un film de thèse qui démontre un talent à aborder des thématiques perturbante, tel l'immense Michael Haneke.
Exhibit A ne parvient qu'à nourrir mon aversion pour le found footage de gueule.
Au-delà de la médiocrité artistique de ce procédé, on doit subir un acteur lamentable et des dialogues d'une exaspérante platitude jusqu'à son navrant final.
Bring Her Back des frères Philippou aborde le deuil d'une manière cauchemardesque.
Le film brille par sa mise en scène et sa thématique, qui génèrent de purs moments d'horreur, avec sa psy malaisante dans une atmosphère angoissante.
Après Superman, Peacemaker signe le déclin de James Gunn.
Malgré un léger soubresaut en cours de route, cela ronronne sévèrement, limite une impression de remplissage. Puis les enjeux... et quand ton meilleur personnage, c'est Eagle, c'est questionnant, même si on l'adore.
Un Simple Accident de Jafar Panahi est une grande palme d'or 2025.
Une œuvre politique sur la violence de la société iranienne, à travers le prisme de ses victimes, teintée d'humour noir et d'humanisme, malgré les traumatismes qui en résultent.
Le concept de Marche ou Crève de Francis Lawrence est simple, tout est dans le titre.
Malgré sa redondance et prévisibilité, la dystopie fonctionne grâce à l'amitié entre David Jonsson et Cooper Alexander Hoffman, dans cette adaptation légèrement différente du roman de Stephen King.
La saison 2 de Peacemaker n'est pas au niveau de la précédente saison.
Puis, il y a le dernier épisode, qui semble provenir de The Plot Against America de Philip Roth, comme de Get Out de Jordan Peele. Un renversement de situation fort judicieux, en espérant que la suite soit aussi surprenante.
Une Bataille après l'Autre dépeint une Amérique Trumpiste en guerre permanente.
Dans ce monde apocalyptique, The Big Lebowski tente de protéger Chase Infiniti (War) du suprémaciste blanc cabotin Sean Penn dans une oeuvre mineure de la part de Paul Thomas Anderson.
Alien Earth, meilleur Alien depuis la quadrilogie originelle.
Noah Hawley est un génie (Fargo & Legion) avec une proposition originale qui dépasse le cadre de la saga, malgré certains choix discutables, avec son univers peuplé de monstres : Xénomorphe, Elon Musk, Jeffrey Epstein, Peter Pan, etc
L'intérêt d'Adam (mais pas trop) de Laura Wandel est un cinéma social sans nuances, ni réflexions, avec Léa Drucker en White savior.
Le sujet n'est pas maîtrisé, les dialogues sont d'une exaspérante platitude et il faut prescrire des séances d'orthophoniste à tout le casting, merci.
Pris au Piège de Darren Aronofsky est une incursion foireuse dans la comédie, à peine sauver par le duo Liev Schreiber et Vincent D'Onofrio.
Une sorte de sous After Hours, un sentiment accentué par la présence de Grffin Dunne, à la sauce Barry.
Pendant que Superman puis Peacemaker S2 déçoivent, Creature Commandos est une excellente alternative.
James Gunn donne corps à ses personnages aussi déjantés que touchants avec humour pour cette version sanguinolante des Gardiens de la Galaxie.
