Vincent Bouquet

[critique] @vbouquet.bsky.social Avec « Dainas », Dimitri Doré reste dans sa bulle urls.fr/1DUE2H Sous la houlette de Jonathan Capdevielle, le comédien propose un solo hermétique où, au lieu de se livrer sur son cheminement intime, il semble se réfugier derrière la galerie de figures qu’il convoque.

[critique] @vbouquet.bsky.social « 15 Trumps en colère », et un coup d’épée dans l’eau urls.fr/hoh8vd Malgré l’engagement des quinze élèves comédien·nes de l’École du Nord, Jonathan Drillet et Marlène Saldana se heurtent à la puissante stratégie de sidération trumpienne.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Pétrole » : Creuzevault dans l’antre fascinante de Pasolini urls.fr/bkjEPO Le metteur en scène s’approprie, avec une maestria certaine, l’ultime chef-d’oeuvre inachevé de l’artiste italien et révèle le caractère oraculaire de cette somme hallucinée et hallucinante.

[critique] @vbouquet.bsky.social Les « Monarques » aux ailes brisées d’Emmanuel Meirieu urls.fr/z-5ctf Le metteur en scène livre une version augmentée de son précédent spectacle « Sur l’aile d’un papillon », qui perd en substance dramaturgique ce qu’il gagne en ampleur scénographique.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Le Roi Lear » sans grandeur de Mathieu Coblentz urlr.me/g8rjws Fondée sur une nouvelle traduction d’Emmanuel Suarez, la version que le metteur en scène livre du chef-d’oeuvre de Shakespeare fait le pari de la limpidité au détriment de la profondeur.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Nous, les héros », splendeurs et misères d’une vie de troupe urlr.me/m9qMeE Aux commandes d’une distribution étincelante, Clément Hervieu-Léger exploite l’essentiel du potentiel de cette pièce, sans doute plus mineure que d’autres, de Jean-Luc Lagarce.

[critique] @vbouquet.bsky.social Avec « Manières d’être vivant », Clara Hédouin suit Baptiste Morizot à la trace urlr.me/N7wHu8 La metteuse en scène s’empare de la pensée du philosophe du vivant pour observer, avec une immense sensibilité, ce que les humains et les non-humains ont en partage.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Prendre soin » : Alexander Zeldin au coeur de la machine à broyer urlr.me/kn96Cf L’auteur et metteur en scène britannique crée la version française de « Beyond Caring » et renoue avec l’hyper-réalisme social dans lequel il excelle.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Le Dindon » à feu vif d’Aurore Fattier urlr.me/XD2vqe Aux commandes d’une troupe composée de fortes personnalités, la metteuse en scène dynamite la pièce de Feydeau en l’immergeant dans un univers queer, quitte, parfois, à prendre le risque du trop-plein.

[critique] @vbouquet.bsky.social La « Marie Stuart » sous écrou de Chloé Dabert urlr.me/T9D3tu Limpide et soignée, la mise en scène que la directrice de la Comédie de Reims propose du chef-d’oeuvre de Friedrich von Schiller peine à s’émanciper d’un jeu un peu trop emprunté et corseté.

[critique] @vbouquet.bsky.social Du bon et du mauvais « Usage de la peur » urlr.me/BUwQys Avec la complicité d’Adèle Gascuel et de Simon Gauchet, Rémi Fortin se penche sur le sentiment de peur et, au gré d’expériences théâtrales en diable, pose sur lui un regard aussi tendre que critique.

[critique] @vbouquet.bsky.social « La Chambre de l’écrivain » : Marc Lainé dans le reflet du père urlr.me/Mbuyvd L’auteur et metteur en scène clôt avec émotion et sincérité la trilogie consacrée à ses parents, et, à travers un jeu de miroirs subtil, ausculte leurs figures autant que la sienne.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Les Conséquences » sans nuances de Pascal Rambert urlr.me/Qsekyc Malgré une distribution solide, l'artiste livre, dans le premier volet de sa trilogie, une jolie collection de clichés sur les générations et sur les mécanismes de psychogénéalogie qui les relient.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Profanations », les corps révoltés de Faustin Linyekula urlr.me/suGhrf En tandem avec Franck Moka, le chorégraphe livre un geste puissant, où l’alliance de la musique, de la danse et des figures féminines permet de renouer avec l’espoir du changement.

[critique] @vbouquet.bsky.social Avec « Bovary Madame », Christophe Honoré reste à la surface d’Emma urlr.me/paPWhc Projetée dans un cirque où elle repasserait les plats principaux de sa vie, l’héroïne de Flaubert, incarnée par une Ludivine Sagnier sans éclat, perd une large partie de sa substance.

[critique] @vbouquet.bsky.social « La Séparation » : Alain Françon dans les vies parallèles de Claude Simon urlr.me/arkEHz Le metteur en scène exhume l’unique pièce de l’auteur nobélisé, et peut compter sur le talent de Catherine Hiegel et Pierre-François Garel pour en faire reluire tous les atours.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Les Enivrés » coupés à l’eau de Frédéric Bélier Garcia urlr.me/WvmeZy Pour sa première création en tant que directeur du Théâtre de la Commune, le metteur en scène s’empare de la pièce d’Ivan Viripaev, mais ne parvient pas à en gommer les faiblesses intrinsèques.

[critique] @vbouquet.bsky.social Daniel Jeanneteau dans l’entre-deux-mondes de Jon Fosse urlr.me/XVgp43 En tandem avec Mammar Benranou, le directeur du T2G confie « Et jamais nous ne serons séparés » à Solène Arbel, Yann Boudaud et Dominique Reymond, et sublime la douleur de l’attente.

[critique] @vbouquet.bsky.social Avec « The Last Supper », MEXA cherche son reflet dans la Cène urlr.me/X3EjHk Le collectif brésilien tente de s’approprier l’un des épisodes les plus emblématiques de la religion chrétienne, mais aboutit à un tableau théâtral trop composite pour ne pas être confus.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Portrait de Rita » : Laurène Marx de retour au combat urlr.me/Y8wN9C À travers l’histoire de Rita Nkat Bayang et de son fils Mathis, l’autrice et la comédienne Bwanga Pilipili s’attaquent, avec une précision chirurgicale, au racisme et à la misogynie systémiques.

[critique] Avec « Que sera sera », tg STAN pénètre dans la fabrique hitchcockienne urlr.me/SJNFCZ Damiaan De Schrijver et Bert Haelvoet s’emparent du « Cinéma selon Alfred Hitchcock » de François Truffaut et mettent en lumière tout le génie artistique du réalisateur britannique.

[critique] @vbouquet.bsky.social Au Festival du Nouveau Théâtre Populaire, Margaux Eskenazi lève le voile sur « Les Jeunes Filles du Bon Pasteur » urlr.me/wVgXPr La metteuse en scène a livré un spectacle-enquête délicat et politique qui a enchanté le public de cette XVIIe édition.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Peu importe », le couple à l’épreuve du feu capitaliste urlr.me/cJrhpW Robin Ormond confie un texte inédit de Marius von Mayenburg à Marilyne Fontaine et Assane Timbo, mais, malgré leur performance, ne réussit pas à dépasser ses quelques faiblesses dramaturgiques.

[actu] Un 79e Festival d'Avignon en mal de découvertes urlr.me/2SYEby Au-delà de rares promesses tenues et de quelques coups d’éclat, cette édition 2025, où l’arabe s’est trop peu fait entendre, aura manqué d’audace dans ses choix de programmation et de radicalité dans ses propositions.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Annette », libre dans sa tête urlr.me/9bGzMR Au Théâtre des Doms, Clémentine Colpin retrace la vie hors des sentiers battus d’Annette Baussart et utilise le théâtre, avec délicatesse, justesse et facétie, pour véhiculer un autre regard sur la vieillesse.

[critique] @vbouquet.bsky.social L’ultra-sensible « Déclaration d’amour de Louis Hee » urlr.me/ewCmF6 Seul en scène, Nicolas Barry adapte les codes du lyrisme romantique aux amours LGBTQIA+ et se fait l’émouvant porte-voix de tous les prétendants déçus.

[critique] @vbouquet.bsky.social Un « Godot » de chair et d’âme urlr.me/mD7fMQ Jacques Osinski poursuit son cycle Beckett avec une version plus humaine que métaphysique de la célèbre pièce de l’auteur irlandais, portée par Denis Lavant et Jacques Bonnaffé.

[critique] @vbouquet.bsky.social Le drame des « Perses » urlr.me/XN6tHT En guise de troisième épisode de son projet « Démonter les remparts pour finir le pont », Gwenaël Morin confie à des comédiens amateurs la tragédie d’Eschyle, et les met, tout autant que les spectateurs, au supplice.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Prélude de Pan », la sublime communion de Clara Hédouin urlr.me/Jmb9wR En alliant la fable de Giono et la réalité agricole d’aujourd’hui au long de ce spectacle itinérant, la metteuse en scène défend, avec sensibilité, l’importance de notre rapport au vivant.

[critique] @vbouquet.bsky.social « Nexus de l’adoration » : l’envoûtant rituel pour le temps présent de Joris Lacoste urlr.me/m5EWRY Le metteur en scène réussit son pari fou de compilation des choses de notre monde, dont, au long d’une comédie musicale aux codes détournés, il célèbre la diversité.