Anima Cosmo

Au moins il ne nie pas que ce budget est profondément injuste et qu'il mettra un peu plus à mal la grande majorité des gens, confortant les plus aisés dans leur position d'intouchables...

#DCC2025 juillet avec un animal sauvage, ici un orque vengeur dans "Orca" de Michael Anderson. Pas si loin de la série, les grands noms de Harris, Rampling ou Morricone ne font pas décoller ce film. Il reste une petite pépite digne de @etrangefestival

#DCC2025 juillet avec Stéphane Ceretti, consultant effets visuels sur "Nomadland" de Chloé Zhao. Poignante et surprenante plongée au coeur de l'Amérique parallèle. Ou le déclassement massif volontaire ou subit d'un population devenue invisible. Beau.

#DCC2025 bonus muet avec Mary Pickford dans "My best girl" de Sam Taylor. Histoire classico-classique, mais une certaine virtuosité dans les scènes "d'action" lui donne un peu d'attrait. Mary Pickford y est bien sur parfaite.

#DCC2025 juin Rosine Delamare, costumière de "Le dossier noir" de André Cayatte. Polar plutôt classique virant au quasi brûlot contre les derives policières et incapacités judiciaires.

#DCC2025 juin dans le desert et "La colline des hommes perdus" de Sidney Lumet. Âpre, dans le dur de la brutalité du système militaire, Sean Connery mène l'ensemble du casting très haut.

#DCC2025 juin et une scène dans un escalier, course-poursuite à la toute fin de "Phoenician scheme" de Wes Anderson. Conte quasi-alter-mondialiste, drôle, parfois osé, mais toujours ultra-maitrisé !

#DCC2025 juin et hommage à Tony Curtis dans "Le grand chantage" de Alexander Mackendrick. Curtis et Lancaster au sommet, un jeu de dupe et de pouvoir tout en élégance pour une critique acerbe de la société et le paraître new-yorkais.

#DCC2025 mai avec Jeanne Crain dans "Chaines conjugales" de Joseph Mankiewicz. Un trio d'actrices au top, un scenario brillant, c'est une vraie découverte d'un classique incontournable (et moderne) !

#DCC2025 mai et une affaire entre voisins dans "The substance" de Coralie Fargeat. Lente descente dans le genre, de la chair sans tabou jusqu'au gore jouissif. La beauté décomplexée.

#DCC2025 mai, et Claude Renoir, dir. photo de "Le mystère Picasso" d'Henri-Georges Clouzot. De l'art nait l'art, dialogue à trois, quatre, etc... du génie insaisissable. Chef-d'oeuvre !

Il faut évidemment le voir ! Encore un film typiquement "cannois", dans la lignée des Prix du Jury je trouve.

#Cinéma2025 "Les linceuls" de David Cronenberg. Même si le thème de fond est passionnant, Cronenberg se retrouve face au vide de la mort. Ce linceul était peut-être trop grand pour lui, se perdant dans des intrigues et oubliant sa propre chair et son alter-ego.

#DCC2025 mai et une Caméra d'Or pour "L'arbre aux papillons d'or" de Pham Thien An. Voyage mi-humaniste, mi-onirique, qui se perd parfois dans sa propre recherche de sens. Reste un ensemble d'une grande beauté visuelle.

#Cinéma2025 "Vermiglio ou la mariée des montagnes" de Maura Delpero. Apre, rudesse de la vie qui ne permet pas de s'arrêter. Un film tout en beauté et finesse malgré la dureté de ce qui s'y déroule.

#DCC2025 avril Wojciech Has et son "La clepsydre". Au coeur du temps et des songes, tout est mouvant, tout est à la fois fugace et éternel. Et ces décors 🖤🖤 Chef-d'oeuvre !

#DCC2025 avril Beatrice Thiriet à la musique de "Nadia et les hippopotames" de Dominique Cabrera. 25 ans plus tard, rien n'a changé, les miséreux luttent pour eux et entre eux. Les coeurs sont à vif à jamais.

#Cinéma2025 "Le joueur de go" de Kazuya Kusanagi, plongée au coeur de l'Ére Edo, tout en simplicité et en beauté. On se laisse porter sans problème par ce jeu et ses acteurs.

#DCC2025 avril avec un huis-clos, "The Sunset Limited" de Tommy Lee Jones. Duel millimétré, duo parfait, que du plaisir !

#DCC2025 avril avec Brigitte Auber dans "Rendez-vous de juillet" de Jacques Becker. Une jeunesse parisienne en plein essor dans leur désir de liberté, une tentative gentille et légère.

#Cinéma2025 "Tardes de soledad" de Albert Serra. Documentaire brut, frontal, ou l'animalité des hommes confronte celle de la bête. Prenant, on touche au sublime.

#DCC2025 mars avec Georges Delerue, compositeur de "Le conformiste" de Bernardo Bertolucci. Un Trintignant glaçant dans la revelation de l'adhésion "normale" au fascisme. Toujours d'actualité...

#DCC2025 bonus muet avec un Fritz Lang avant sa période US, "Les Nibelungen - La mort de Siegfried". Un chef-d'oeuvre tout simplement, que ce soit dans la narration que dans le visuel. Chaque plan, chaque sequence est une demonstration du maitre.

#DCC2025 mars Enrico Medioli, scénariste de "L'innocent" ultime Luchino Visconti. Les apparentes bonnes manières bourgeoises face à la réalité de leur horrible posture. La crasse humaine est partout.

#DCC2025 mars avec "Marie-octobre" de Julien Duvivier, dialogue de Henri Jeanson. Huis clos de haute volée, casting par-fait. Un chef-d'oeuvre tout simplement.

#DCC2025 mars dans le futur avec "Civil war" de Alex Garland. Un pays où de nombreuses régions ont fait secession traversé par des journalistes, une base super interessante, mais il ne reste pas grand chose qu'une course guerrière très américaine. Dommage.

#Cinéma2025 "The brutalist" de Brady Corbet. Fresque démesurée, qui souffre trop souvent d'un manque de rigueur. Malgré un Adrien Brody qui lâche tout, l'émotion n'est pas toujours au rendez-vous. N'est pas Paul Thomas Anderson qui veut.

#DCC2025 avec un film soviétique d'avant 1991, "La grève" de Sergueï Eisenstein. Au delà de la propagande, reste un film d'une richesse visuelle infinie. Entre experimentation et engagement radical.

#DCC2025 avec Robert Altman et son "M*A*S*H". Irrévérencieux, gentiment provocateur. Servi par un casting qui s'amuse et nous régale.

#DCC2025 février avec une prod d'Anatole Dauman pour "La planète sauvage" de René Laloux. Fable humaniste, sensible et profonde, véritable lecture intemporelle.