Tagrawla

Bonne boussole ^^

J'y ai pensé aussi, mais je n'ai vraiment pas envie de voir les détenus se faire défoncer par les saloperies d'Eris...

*pallier*

Les matons ne sont pas armés parce qu'en cas d'émeute, ils ne conserveraient pas longtemps leurs armes et v'la le carnage.
Je vous laisse y penser...

Après plusieurs nuits épouvantables suivies de journées pas plus brillantes, je ne peux que remercier Mike Patton et ses décennies d'enregistrements de hurlements et autres vocalises qui restent à ce jour parmi les éléments les plus efficaces de ma pharmacopée pour remettre les nerfs en place.

A-t-on jamais vu un marchand d'armes manquer d'éthique ? Il y a forcément une erreur, ça ne peut pas être vrai.

Comment ? Que lis-je ? De la corruption dans le milieu du matos militaire ? De l'Otan ? Oh ben ça alors on ne s'y attendait pas du tout quel époustouflant ébaubissement.

Il y a eu un moment où je me suis dit "tu vas voir qu'en plus ils ne vont pas faire la bonne taille" ^^
Mais non, tout va bien, demain je broie, presse et pasteurise.

Tu as choisi la spécialisation alcools, donc ^^

Je crois bien que toute transfo exige un minimum de passion. Vu le temps et le travail que ça représente, il faut aimer ça.

Et puis franchement : les bouilleurs sont des passionnés donc des gens souvent passionnants. C'est un bon moment à passer.

Ça c'est que j'aimais à Marseille: tu allais manger un mafé avant d'aller boire des trucs bizarres dans un bar clando peuplé de têtes patibulaires qui auraient été too much dans un film et où tu entendais parler 8 langues de 5 continents. Et c'est ce qui me manque le plus à la campagne.

Des fois que ça puisse être utile : il n'y a plus aucune taxe sur la distillation légale, ça ne vaut donc plus du tout le coup de risquer sa vue ou de se faire gauler par les douanes, on peut aller voir un pro pour pas cher et ça permet de maintenir l'existence du métier.

Le niveau de sucre, ça varie énormément d'une année sur l'autre. Avec les mêmes pommes des mêmes pommiers, pressées dans les mêmes conditions et fermentées dans la même barrique, chaque année le résultat est différent. Perso j'aime pas trop le cidre sec à la normande.

Ou alors ils appelaient ça cidre alors que c'était du pommeau cidre/lambig. Ils m'ont souvent couillonnée avec ça : ils me servaient ce truc sucré qui n'avait pas l'air très fort, et après je me demandais pourquoi j'avais si chaud aux oreilles et je rentrais en zigzagant.

La bise à tous les détenus de la Santé sauf un.

Par contre, je sors la gnôle à 50°, ça nécessite un message d'avertissement, quand j'en propose ^^

Clairement, le cidre fermier est très peu alcoolisé. Je ne l'ai jamais pesé précisément, mais moins de 3%, je pense.

Pareil : arrivée vers 2012 dans le Trégor, à partir de 2015 les plus vieux ont commencé à oublier et à me causer en breton à l'occasion. Je leur réponds en rouchi ( un genre de picard), ça les fait marrer, et voilà. Région la plus facile à vivre, surtout pour les asociaux.

Presse à cidre

Sinon, le cidre, ici on fait comme ça :

(Les Bretons restent des gens qui lâchent très facilement leur passeport symbolique, je trouve.)

Pas de naissance, mais si tu demandes aux anciens du village, ils te diront sans doute que oui ^^

Un jour, je ferai de la bière, mais d'abord, je dois faire pousser du houblon ! ^^

Voilà. D'où discussion avec le facteur :
"Je ne comprends pas, le suivi m'a dit que le colis a pris l'avion hier depuis son pays d'origine alors qu'il vient d'Alsace.
- Évidemment ! Au-delà de Rennes, c'est déjà bien l'étranger, alors l'Alsace ? "

Je pensais aussi surtout à ça bien plus qu'à Good Omens.

Alléluia : après de très longues aventures à travers l'Europe, dont au moins un voyage en avion, parce qu'allez comprendre, aller de l'Alsace à la Bretagne nécessite de visiter tous les hubs logistiques du continent, mes bouchons sont arrivés et je vais enfin pouvoir faire le jus de pomme.

Il y a quelques années, j'avais lu un article sur un train médicalisé qui parcourait la Russie rurale pour palier le manque de médecins et d'infrastructures.
Nous en sommes donc au même point.
Cocorico.

Ça ne peut que me rappeler un article de presse des années 20 relatif à mon village. A l'époque, il y avait une vague de saisies de fermes. Jusqu'à ce que les militants communistes qui servaient encore à quelque chose grimpent sur les toits des dites fermes, attendant les huissiers avec des fusils.