La solution ?
Une règle budgétaire verte, fondée sur le droit européen, pour sécuriser un niveau minimal d’investissements et rééquilibrer soutenabilité budgétaire et climatique.
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La solution ?
Une règle budgétaire verte, fondée sur le droit européen, pour sécuriser un niveau minimal d’investissements et rééquilibrer soutenabilité budgétaire et climatique.
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La France accuse un retard massif de financements publics pour atteindre ses objectifs climatiques : entre 39 et 71 milliards d'euros manquent d’ici 2030.
Faute de cadre budgétaire protecteur, ces dépenses risquent d’être sacrifiées lors des arbitrages annuels.
Se lier au mât des règles pour résister aux chants budgétaires ?
En Europe, des cadres légaux ont réduit les déficits, mais pas sans contreparties
En France, le consensus pourrait se former autour de la transition écologique.
Notre lettre d’information explore la piste d’une règle budgétaire verte 👇
La question n’est peut être pas si la France peut adopter une règle budgétaire verte, mais si elle accepte de reconnaître que le climat mérite, lui aussi, une protection institutionnelle.
À suivre… et à lire plus en détail sur notre site 👇
Mais il y a aussi le droit européen.
La lutte contre le changement climatique est un objectif explicite de l’UE. En 2021, le Conseil d’État a jugé que cela engageait la France à réduire ses émissions et à se donner les moyens pour le faire.
De quoi motiver une règle budgétaire verte ?
Faut-il alors une véritable règle budgétaire verte ?
La prééminence dans la constitution des lois budgétaires annuelles empêche à ce jour toute programmation pluriannuelle contraignante des dépenses, et à fortiori des dépenses climatiques.
Mais même si celle-ci avait été adoptée, la LPEC reste, comme la loi de programmation militaire ou la loi de programmation pour la recherche, une loi de programmation sectorielle sans valeur budgétaire.
Elle ne vaut pas autorisation de dépense et ne protège pas les dépenses en faveur du climat.
La loi énergie-climat de 2019 prévoyait en théorie une loi de programmation (la Loi de Programmation Energie et Climat, ou LPEC) fixant les objectifs et priorités budgétaires pour les années à venir.
Mais le gouvernement y a renoncé en 2024 et la proposition parlementaire reste bloquée.
C’est l’économie politique de la transition : ceux qui profitent des émissions ne sont pas ceux qui en paient les coûts.
Les futures victimes des dommages climatiques ne sont pas représentées dans les négociations budgétaires.
Et cela alors que, selon @i4ce.bsky.social, il manquera encore des dizaine de milliards d’euros d’investissements publics annuels d’ici 2030 pour respecter nos engagements climatiques.
01.10.2025 11:45 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0La loi de finances 2025 a montré que les dépenses environnementales pouvaient être sacrifiées dans les arbitrages budgétaires.
Rien n’empêche que cela se reproduise en 2026.
📖Nouvelle publication📖
La France accuse un retard important dans ses investissements publics pour la transition. Les budgets climat sont menacés.
Faut-il (peut-on ?) sanctuariser un niveau minimal de dépenses vertes ?
Par ailleurs, l’État-providence français doit faire face à de nouvelles crises : les dispositifs d'aide existants montrent leurs limites.
Pour protéger les ménages français, il faut renforcer les stabilisateurs automatiques et couvrir les nouveaux risques systémiques.
Faut-il internationaliser pour autant la dette ?
La dette française est détenue à 55 % par des agents non-résidents. Cela rend la France vulnérable aux chocs financiers et géopolitiques. Un financement plus national pourrait stabiliser le crédit de l’État.
Le fond du problème n’est pas budgétaire mais politique.
En effet, selon @ludovicsubran.bsky.social, en cas d’élections anticipées, l’écart de taux France-Allemagne pourrait grimper de 80 à 100 points de base.
🔎 Dette publique : un renversement pour sortir de l’impasse
Après la dégradation de la note de la France par l’agence Fitch, les marchés sont restés impassibles.
Pourquoi ? La France empruntait déjà a des taux supérieurs à des pays moins bien notés.
Faisons-nous face à une vraie menace ?👇
📖 Crises économiques, sanitaires et climatiques : elles deviennent la norme, frappent d’abord les plus précaires et les enferment dans des trajectoires durables de vulnérabilité. L’État-providence, dans sa forme actuelle, ne suffit plus.
10.09.2025 07:25 — 👍 4 🔁 1 💬 1 📌 0Un article à lire dans son intégralité sur notre site 👇
www.institutavantgarde.fr/letat-provid...
2️⃣ Réduire le non-recours et investir dans la résilience : simplifier l’accès aux droits et développer la formation continue pour favoriser le retour à l’emploi.
3️⃣Repenser la couverture des risques : mettre en place de nouveaux mécanismes de mutualisation face aux chocs climatiques et géopolitiques.
Trois enjeux majeurs alors pour l’action publique :
1️⃣Renforcer les stabilisateurs automatiques : élargir l’accès aux allocations chômage, prolonger leur durée et mieux inclure les travailleurs atypiques.
Ils évitent que des chocs ponctuels ne se transforment en pauvreté durable.
Selon @ludovicroussel.bsky.social, l'enjeu est désormais moins de savoir si les crises vont se reproduire que de déterminer qui en assumera la charge.
À défaut d’une refonte du partage des risques entre État, assureurs et ménages, chaque nouveau choc risque d’accroître les inégalités.
L'Etat Providence ne suffit plus à empêcher l’enfermement de nombreux ménages dans des « trajectoires en L », où les revenus chutent brutalement puis stagnent à un niveau durablement bas après un choc.
Mais il échoue également à prévenir la répétition de ces chocs.
Cette accumulation fragilise en premier lieu les travailleurs précaires, indépendants et classes populaires, souvent pris dans des trajectoires durables de vulnérabilité.
Il y a une relation en U entre revenu et exposition à l'instabilité des revenus. Chocs négatifs d'un côté, positifs de l'autre.
Les revenus des ménages français sont aujourd’hui exposés à une instabilité croissante.
Pandémie, inflation, guerre en Ukraine et désormais réchauffement climatique : les chocs se succèdent et deviennent la norme.
Le taux de pauvreté monétaire est à son plus haut niveau depuis 30 ans.
📖 Nouvelle publication 📖
Comment l'Etat providence fait face à un monde de plus en plus incertain ?
@ludovicroussel.bsky.social revient sur notre site sur ce qui détermine la volatilité des revenus en France, pourquoi elle augmente, et les leçon à en tirer pour notre Etat Providence 👇
La question dépasse donc le seul chiffre de 44 Md€.
Elle engage des arbitrages collectifs sur le niveau des recettes, les priorités de dépenses et nos besoins.
Limiter le débat à l’austérité, c’est éluder l’essentiel.
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Le déséquilibre des finances publiques ne vient pas seulement des dépenses.
Depuis 2017, des choix fiscaux majeurs (suppression de la taxe d’habitation, de l’ISF, création du PFU) ont creusé le déficit de près de 2,5 points de PIB.
📊 Perdu dans le labyrinthe budgétaire
En annonçant 44 Md€ d’économies pour 2026, le gouvernement impose un cap chiffré présenté comme inéluctable.
Mais ce faisant, plutôt qu’une discussion parlementaire ouverte, il réduit le débat à un objectif unique. 👇
@romainschweizer.bsky.social @grainedevaurien.bsky.social @claraleonard.bsky.social
30.07.2025 10:20 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0Nous avions évoqué les collatéraux dans notre rapport
Mais il reste de nombreux horizons à explorer👇
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