Alexis Molina

Légende ! Et hyper mérité !

L'arrivée de Chat GPT5 et quelques takes claquées au sol que j'ai vu passer dessus est l'occasion de revenir sur quelque chose que beaucoup de gens extérieurs à la création littéraire ne comprennent pas vraiment : il n'y a pas vraiment de public commercialement exploitables pour ces oeuvres.

YouTube video by Fragments Culturels A la découverte de Yamato, le vcuirassé de l'espace - Interview avec Elliot Têtedoie

De temps en temps je ferme ma bouche qui raconte des imprécisions et trucs flous (qu' @ellitov.bsky.social corrige toujours avec bienveillance au demeurant) et dans cette interstice ce dernier dit des choses passionnantes sur Yamato !!
youtu.be/ywtcxLKUsrU?...

Deux légendes qui parlent d'animation ensemble, c'est à ne pas rater !

Et on finit par Americana de Luke Healy !

On continue avec Genre Queer de Maia Kobabe.

Je me suis surpassé avec pas deux mais trois post de retards par rapport à insta (@alexisontheshelf ... A toutes fins utiles ...) Bref du coup on commence par une sortie récente et trop bien, Cette Vielle chanson qui brûle, d'Alexandre Lenot

Et le deuxième donc, cette fois pour parler du Bastion des Larmes d'Abdellah Taïa

Je vous ai oublié·e·s donc aujourd'hui vous allez avoir deux thread pour le prix d'un, et on commence avec Dans la cage, d'Océan.

Woop Wop, thread litté time ! (Sortez moi de là j'ai plus d'inspi)

Nouveau format, mais même concept, on se retrouve pour un nouveau Thread litté !

5 : Chernobyl - Craig Mazin

Une série - glaçante - sur la catastrophe de Tchernobyl. Sujet dont l'ombre, quoique plus menaçante, plane autant que celle de Tom Sawyer au-dessus du roman. Je suis toujours en train de la découvrir, mais l'association des deux me parait inévitable. 7/7

Affiche de Mud, sur les du Mississippi

4 : Mud - Jeff Nichols

Et le Mississippi, justement, c’est le cadre de Mud, un film que j’ai retrouvé dans chaque page ou presque : fascination pour un homme vivant en marge, au bord d’un fleuve, récit d’apprentissage et, bien sûr, la rivière comme personnage fascinant et solaire 6/7

Couverture des Aventures de Tom Sawyer

3 : Les Aventures de Tom Sawyer - Mark Twain

Œuvre dont l’ombre plane en permanence autour de Malville et en fait rêver le narrateur. Pour ma part, je me souviens surtout du dessin animé que je regardais religieusement. L’enfance comme aventure, & encore un fleuve, le Mississippi cette fois. 5/7

Une inquiétude à laquelle Ducrozet répond, dans Le Grand vertige, par l’actions de quelques personnages qui essayent de créer un futur qui soit un peu moins sombre que celui que Ruben imagine et redoute. 4/7

Couverture du Grand vertige

2 : Le Grand vertige - Pierre Ducrozet

A l’inverse de Malville qui est ancré dans une ville et ses environs, Le Grand vertige est un roman globalisé, avec des personnages mobiles et qui traversent le monde. Leur point commun, c’est l’inquiétude face au futur de la planète. 3/7

La couverture (magnifique) de La Rivière Pourquoi

1 : La Rivière Pourquoi – David James Duncan.

Deux romans sur les rivières et les fleuves et sur la nature et la famille. Les tons sont différents, celui de Duncan est certainement plus drôle, mais impossible de ne pas y repenser en lisant les descriptions amoureuses que Ruben fait du Rhône. 2/7

La couverture de Malville

Thread litté n°5 : Malville d’Emmanuel Ruben. Premier livre de lui que je lis, et une agréable surprise, même si ce n’est finalement pas vraiment le livre d’anticipation que j’attendais, mais plutôt un super récit d’aventure sur l’enfance. 1/7

Kendrick qui remporte tous les Grammy et Fox qui arrive chez les Spurs, c'est une bonne semaine qui commence ça, je reconnais ! (Malgré mon curry beaucoup trop épicé, c'est dire)

Mahmoud Darwich

avec lesquels le roman de Wauters résonne :

« - Notre poème aura-t-il été vain ?
- Non… Je ne le crois pas. »

et

« Nous n’abandonnerons pas la tranchée,
Tant que durera la nuit. »

9/9

4 : La Qasida de Beyrouth – Mahmoud Darwich
Un poème lu grâce à l’un des meilleurs profs que j’ai eu, Cyril Vettorato. Je connais mal Darwich, et d’autres en parleraient mieux que moi. Mais sa langue se suffit à elle-même, alors je lui laisse le mot de la fin, en citant deux vers de ce poème, 8/9

Dans les deux cas pourtant, les deux courts romans sont de grandes odes à ces hommes prêts à mourir pour que les générations qui suivent héritent d’un peu de beauté. 7/9

Couverture de Les Jours, les, mois, les années

3 : Les jours, les mois, les années – YAN Lianke

Une autre histoire de vieil homme resté seul dans un monde à l’agonie. Pas de guerre ici, mais une sécheresse qui n’en finit plus. Pas de poésie pour se souvenir, mais un pied de maïs qu’il faut protéger. 6/9