Lila 🦝 Gaius

Photo du livre La Maison Vide (mais celui de Claude Gutman, aux éditions Folio Junior, pas celui de Laurent Mauvignier)

C'est donc ça votre favori pour le Goncourt ?

Par contre, c'était filmé comme du Sorrentino.

J'ai rêvé que le prochain Guédiguian s'appelait La Ville-monde, se passait (évidemment) à Marseille, parlait de l'inauguration d'un complexe hôtelier et était nul.
Voilà, à bientôt pour de nouvelles prédictions cinématographiques.

Photo et titre d'un article : "des scientifiques découvrent un "troisième état" entre la vie et la mort". Accompagné d'une photo du torse et tête d'un être humain, en semi transparence et teintes de vert-jaune, comme s'il atteignait un état transcendental (de manière cliché)

le parti socialiste

On avait prévu ces vacances à Saint-Barth depuis un moment...

Ne dites rien à Paris Match svp 😭

Non mais tu peux continuer à faire des dîners d'affaires avec ton ancien Premier Ministre mais sans envisager de fonder un gouvernement ensemble enfin jsp

ALORS

Photo du spectacle La Chair est triste hélas, adapté d'Ovidie. On y voit Anna Mouglalis assise au bord de la scène tandis que son visage est projeté sur des bandes de tulle verticales.

🎭 Je me suis pris un énorme coup de poing dans le bide avec La chair est triste hélas. Secouée de sanglots par le texte d'Ovidie et de rires par l'interprétation d'Anna Mouglalis. Magistrale et implacable, avec ce détachement ironique propre à la résilience. Aussi bouleversant que cathartique.

Photo du spectacle La Chair est triste hélas, adapté d'Ovidie. On y voit Anna Mouglalis assise au bord de la scène tandis que son visage est projeté sur des bandes de tulle verticales.

🎭 Je me suis pris un énorme coup de poing dans le bide avec La chair est triste hélas. Secouée de sanglots par le texte d'Ovidie et de rires par l'interprétation d'Anna Mouglalis. Magistrale et implacable, avec ce détachement ironique propre à la résilience. Aussi bouleversant que cathartique.

Par contre je croyais qu'on était tous d'accord sur le fait de ne pas se remettre avec son ex ?

Ah ouais ça a continué les montagnes russes je vois...

C'est sympa mais ça tourne un peu en rond au bout d'un moment, et au final ça part d'un thème lourd mais je trouve pas que ça en dise grand-chose...

Déjà #LetterboxdFriday !
Allons-y donc pour ce #LastFourWatched avec le très plaisant Killer Joe mené par un Matthew McConaughey brillant et glaçant, un Orgy of the Dead consternant d'ennui, et The Constant Gardener et Un Simple accident qui font le taf sans plus.

Article de Ouest France titré : "Ils s'occupent des autres, mais qui s'occupe d'eux ? La santé mentale des RH, tabou des entreprises"

Le karma j'espère

Une photo (à l'arrache) de la superbe grande salle du théâtre du Châtelet avec ses zoulies dorures.

C'est en arrivant dans la salle que je réalise que je n'avais encore jamais assisté à un spectacle au Théâtre du Châtelet ! 😱

Je trouvais la question déjà suffisamment lunaire, mais alors la réponse dépasse mes cauchemars les plus fous...

Même Vous gardez calme / Vous deviene fous

Les gens qui montent avec leur café dans le RER en heure de pointe ????

Génial, j'y vais demain 🥰

🥳

Couverture de Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé, aux éditions J'ai Lu. On y voit la photo d'un vieil immeuble jauni, prise par Joerg Buschman.

Première page de Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé. On y lit : "La chaleur du soleil semblait fendre la terre. Pas un souffle de vent ne faisait frémir les oliviers. Tout était immobile. Le parfum des collines s'était évanoui. La pierre gémissait de chaleur. Le mois d'août pesait sur le massif du Gargano avec l'assurance d'un seigneur. Il était impossible de croire qu'en ces terres, un jour, il avait pu pleuvoir. Que de l'eau ait irrigué les champs et abreuvé les oliviers. Impossible de croire qu'une vie animale ou végétale ait pu trouver - sous ce ciel sec - de quoi se nourrir. Il était deux heures de l'après-midi, et la terre était condamnée à brûler. Sur un chemin de poussière, un âne avançait lentement. Il suivait chaque courbe de la route, avec résignation. Rien ne venait à bout de son obstination. Ni l'air brûlant qu'il respirait. Ni les rocailles pointues sur lesquelles ses sabots s'abîmaient. Il avançait. Et son cavalier semblait une ombre condamnée à un châtiment antique. L'homme ne bougeait pas. Hébété de chaleur. Laissant à sa monture le soin de les porter tous deux au bout de cette route. La bête s'acquittait de sa tâche avec une volonté sourde qui défiait le jour. Lentement, mètre après mètre, sans avoir la force de"

Quatrième de couverture de Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé. On y lit : "La lignée des Scorta est née d'un viol et du péché. Maudite, méprisée, cette famille est guettée par la folie et la pauvreté. À Montepuccio, dans le sud de l'Italie, seul l'éclat de l'argent peut éclipser l'indignité d'une telle naissance. C'est en accédant à l'aisance matérielle que les Scorta pensent éloigner d'eux l'opprobre. Mais si le jugement des hommes finit par ne plus les atteindre, le destin, lui, peut encore les rattraper. Le soleil des Scorta a reçu le prix Goncourt 2004. Romancier et dramaturge, né en 1972, Laurent Gaudé a reçu le prix Goncourt des Lycéens en 2002 pour La mort du roi Tsongor. Ses romans (publiés chez Actes Sud) explorent l'énigme du mal enfoui dans le cœur des hommes. Son œuvre est traduite dans le monde entier."

📚 Je m'attendais à une lecture plus austère autour de personnages antipathiques, j'ai finalement été très touchée par les protagonistes de Le soleil des Scorta. Et j'ai été, bien sûr marquée par les éclairs stylistiques de Laurent Gaudé, toujours prodigieux. Un auteur à la plume agile et puissante.

👉👈

J'ai tout à fait pensé à ça en effet 😅

Extrait de Garçon au coq noir de Stefanie Vor Schulte : "Tout le monde au village sait que la femme de Seigel l'a quitté. Rendue folle par les corvées et par les coups de la belle-mère. Quoi qu'il en soit, elle est partie pour de bon. En plein milieu de la journée. Les bras levés en galopant à travers champs. Sans demander son reste. Personne n'a pu la rattraper. On l'a vue courir sans fin, jusqu'à l'horizon."

Ma prochaine rupture je la gère comme ça :

(Mon vrai problème étant que maintenant qu'il a été réédité avec la série, je ne trouve plus la même édition que j'avais pour le 1 🥲)

Si j'ai trouvé Le Problème à Trois Corps un peu gratuitement complexe (pour ne pas dire perché) dans sa dernière partie, est-ce que La Forêt Sombre a des chances de me remotiver ?

Photo de la pièce La Séparation. Dans deux pièces séparées par un mur central, on voit d'un côté Léa Drucker, en robe de chambre, assise sur un bureau, et de l'autre côté Catherine Hiegel, également en robe de chambre, assise devant une coiffeuse.

Photo de la pièce La Séparation. Dans deux pièces séparées par un mur central, on voit d'un côté Léa Drucker, en robe de chambre, assise à un bureau, et de l'autre côté Catherine Hiegel, en robe, se tenant debout dans l'obscurité en regardant vers l'extérieur.

🎭 Je redoutais un peu l'écriture de Claude Simon dans La Séparation. Si c'est la présence de Léa Drucker qui m'a encouragée, c'est finalement Catherine Hiegel qui m'a séduite dans son rôle haut en couleurs et démesure, donnant au texte sa vivacité. Les scènes sans elle étaient hélas moins prenantes.

a black and white drawing of a train with a person on top of it Alt: a black and white drawing of a train with a person on top of it and a rainbow sky

Toujours ce même amour pour les premiers trains du matin 🥰

J'avoue que la carte mère ça me dépasse un peu hélas...