TedDeckard

Jesus Christ ♥️♥️♥️

Si vous voyez ça, postez une sorcière.

Autopsie d'un meurtre / 12 hommes en colère

Last four watched: "Hollow Man" (Paul Verhoeven, 2000); "Body Snatchers" (Abel Ferrara, 1993); "Underworld" (Len Wiseman, 2003); "The Void" (Jeremy Gillespie, Steven Kostanski, 2016).

Sounds amazing! Congrats

Bref R.I.P "Shitty Sony Universe", petit ange parti trop tard. Mon seul regret (coupable) est de ne sans doute jamais voir l'ultime film pourri qu'aurait pu être un "Avengers" de tous ces personnages claqués au sol.

Bref le scénario suit une recette essorée jusqu'à l'épuisement, les scènes d'action sont génériques, et le film n'harangue le chaland que sur sa violence graphique (Attention, on est Rated R! Ça rigole pas!). On est globalement entre un Punisher écolo et Logan. Mais n'est pas James Mangold qui veut.

Kraven se situe malgré tout dans le haut du panier de ce qui sera sorti de cet univers : un film médiocre certes, mais tout de même un cran au-dessus des catastrophes que sont Venom 2 et 3, ou Madame Web (vous noterez que ce que je viens de citer représente 50% des films de cet univers).

Ajoutez à cela une production gangrénée par tous les défauts qui frappent actuellement une industrie du divertissement hollywoodien en crise, et voilà vous avez l'essence de ce qui fait un film du "Shitty Sony Universe".

Et comme la plupart des super-vilains ne sont intéressants qu'au travers du rapport qui les unit à leur ennemi héroïque, et qu'il faut que le public s'attache un minimum à ces personnages, on les transforme en anti-héros qui, malgré leurs tendances violentes, œuvrent quand même pour le bien commun

Kraven the Hunter ne fait pas exception et se situe dans la continuité de la "recette" qui aura été celle de cet univers partagé sur 6 films. À savoir: capitaliser sur la franchise Spider-Man en faisant un film sur un méchant (parfois secondaire) de l'Homme Araignée pour en raconter l'origine

Probablement dernier clou dans le cercueil de cet univers partagé donc, au vu des échecs systématiques au box-office et des retours désastreux, critiques comme publiques, de chacun des derniers films produits par le studio.

Affiche du film.

#7 Kraven the Hunter (J.C. Chandor, 2024)

Voilà donc le nouveau et dernier film du "Sony's Spider-Man Universe" (ne cherchez pas Spider-Man dans ces films, vous allez être déçu), que je surnomme affectueusement le "Shitty Sony Universe".

Bref, un très agréable et divertissant moment d'horreur, que je regrette de ne pas avoir découvert en salle.

Cette dernière m'a également poussé à m'interroger, mais plus sur les valeurs morales du personnage principal que sur un propos réellement antiféministe, une thématique dont je trouve le film assez éloigné au final (bien que je ne m'exprime ici qu'au travers de ma perception d'homme).

Image montrant les six personnages féminins du film. Au second rang de gauche à droite: Sarah (Shauna Macdonald), Beth (Alex Reid), Holly (Nora-Jane Noone). Au premier rang: Juno (Natalie Mendoza), Sam (MyAnna Buring), Rebecca (Saskia Mulder).

Le choix d'un casting entièrement féminin pour représenter et explorer la question de la sororité est également à saluer, malgré les critiques qui ont pu être soulevées par sa fin (que je spoilerais pas).

La progression dans l'horreur est très efficace (malgré quelques jumpscares parfois un peu gratuits), d'une première partie purement survival basculant dans un pur film de monstre au cours de sa seconde moitié.

Le film, par sa mise en scène, sa gestion de la lumière (de l'obscurité), et surtout son travail du son, tire merveilleusement bien parti de ce décor, peu exploité dans le cinéma horrifique, dans une esthétique et des codes empruntant beaucoup au found footage.

Une caractérisation de personnage assez classique pour le genre, mais plutôt bien servie par de bonnes idées de mise en scène (citons en particulier la scène finale).

Shauna Macdonald dans le film.

L'intrigue se concentre plus particulièrement autour de l'une de ces malheureuses aventurières (Shauna Macdonald) devant combattre le traumatisme causée par la mort de son mari et de sa fille au cours d'un accident de la route survenu un an auparavant.

Affiche originale du film.

#6 The Descent (Neil Marshall, 2005)

Très sympathique film d'horreur claustrophobe, The Descent décrit les mésaventures d'un groupe de six amies réunies pour un week-end spéléologie au cœur des montagnes Appalaches.

Merci!

Je suis un habitué de la Cinémathèque aussi, j'ai pas suivi, Rauger a frappé qqn???

« Anatomy of a murder »: le procès du viol Pas de livre aujourd’hui, mais un très très grand film d’Otto Preminger dont j’avais envie de parler depuis un moment: Anatomy of a murder, ou en français, Autopsie d’un meu…

Très bonne analyse d'un très grand film
womenandfictionblog.wordpress.com/2016/02/12/a...

Image de ma rétrospective Letterboxd 2024. 268 films enregistrés. Lo Meng est l'acteur dont j'ai vu le plus de films cette année. George Cukor est le réalisateur dont j'ai vu le plus de films cette année.

Un graphique montrant le nombre de films vu cette année pour chaque semaine. La 29ème semaine, entre le 15 et le 21 juillet, marque le maximum de films vu (14).

Le premier film vu en 2024 est "L'Étrangleur de la Place Rillington" (1971, Richard Fleischer). Le dernier film vu en 2024 est "Nosferatu" (2024, Robert Eggers).

Quelques jalons marquant l'année 2024. "Crash" (1996, David Cronenberg) est le cinquantième film vu. "Halloween Kills" (2021, David Gordon Green) est le centième film vu. "Mercenaries from Hong Kong" (1982, Wong Jing) est le cent-cinquantième film vu. "Objectif Terre, mission Apocalypse" (1972, Jun Fukuda) est le deux-centième film vu. "Legend of the Sacred Stone" (2000, Chris Huang) est le deux-cent-cinquantième film vu.

2024 a été une très belle année de découvertes cinématographiques! La Cinémathèque française y est pour beaucoup, particulièrement les rétrospectives sur le cinéma de la Shaw Brothers et celle sur George Cukor. En route pour 2025!

Elon Musk takes aim at Wikipedia Musk has denounced Wikipedia as "Wokepedia" on X and urged people not to donate to the platform.

I’ve never donated to Wikipedia before but I set up a small monthly donation as a fuck you to the world’s richest psychopath.

Pas un mauvais film mais j'aurais préféré qu'on reste sur le drame psychologique de sa première partie.

Richard Conte et Gene Tierney dans une des scènes du film

Le film avait le potentiel d'un très bon drame à la "Gaslight", mais bascule dans une seconde partie polar très classique et moins intéressante où Gene Tierney cède la place à son mari psychanalyste (Richard Conte) chargé de l'innocenter d'un meurtre que l'on devine orchestré par le vil hypnotiseur

Affiche du film

Image montrant Gene Tierney et José Ferrer dans le film

#5 Le Mystérieux Docteur Korvo (𝘞𝘩𝘪𝘳𝘭𝘱𝘰𝘰𝘭, 1950, Otto Preminger)

Un film qui commence avec une première partie vraiment sympathique, où l'on suit une femme (Gene Tierney) atteinte de kleptomanie qui tombe entre les griffes d'un escroc manipulateur (José Ferrer), à la fois mentaliste et hypnotiseur.

Un film qui possède donc à mon sens une portée moins universelle de celle d'un "Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon", mais qui reste très intéressant à visionner.