Effetah

"Excusez mes digressions et ma véhémence, je suis un peu à fleur de peau"
Jean-Paul Dartre

Arfi commence à perdre patience - moi aussi j'avoue.

"On m'a poussé, bousculé pour m'abattre ; mais le Seigneur m'a défendu. Ma force et mon chant, c'est le Seigneur"
#Laudes

La hiérarchie. Et donc il n'y a qu'une seule chose à faire, c'est d'aller faire autre chose, ailleurs, et sans traîner. S'ils sont déjà conscients du problème et n'ont encore rien fait, c'est qu'ils s'en foutent délibérément. Vous ne les ferez pas bouger, mais vous risquez de vous brûler les ailes.

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"Ta présence en nous est source vivifiante ; qu’elle fertilise nos actions en ce jour."
#Laudes

Joyeux anniversaire !

Le rapport texte-image le rend plus magnifique encore

😱🚩

Ah oui en vous lisant je revois cette scène, cette BD. J'étais collégienne, ça m'avait glacée aussi. J'ai détesté Margerin pour ça.

J'ai pris conscience assez récemment à quel point les dames kt de la paroisse de mon enfance étaient de saintes gens. On parlait de Dieu et on coloriait. Je me souviens nettement les avoir entendues expliquer que les récits de la Création répondaient à "pourquoi", pas "comment". Immense gratitude

Oui j'ai l'impression qu'on m'avait appris à faire ça au kt (ou à l'aumônerie, je ne sais plus, mais en tous cas avant 2001, donc 👵) : pour une lecture à voix haute, lire "le Seigneur" lorsque dans le texte on voit "Yahvé"

Euh avec le même fondateur il pourrait y avoir quelques points communs quand même ? Mais on peut supposer qu'il n'a pas l'intention de se laisser déborder par sa droite une seconde fois

Les amis qui vous rapportent un souvenir de leurs vacances avec absolument aucune autre raison que celle de signifier : toi, là, on t'aime bien 🧡🥹💛

Ah mais je l'ai pas mal pris du tout, je partageais juste une épiphanie personnelle, ayant suivi de précédents questionnements du type "mais COMMENT donc fait cette personne pour prononcer cet éloge sans avoir la voix noyée de larmes / pour être si aimable et accueillant dans ces circonstances / etc

Y a un "truc" qui peut aider à rester digne, quand on est un très proche : on a déjà pleuré toutes les larmes de son corps *avant*. Les un peu moins proches se rendent rarement compte du nombre de jours, d'heures, de minutes, déjà marqués par le deuil, qui ont suivi la mort et précédé l'enterrement

Du coup je crois que je peux vraiment dire : je suis fière d'être chrétienne. Mais ce n'est pas par rapport aux autres qui ne le sont pas, c'est par rapport au Christ qui veut bien de moi dans son équipe, alors que bon...

"Nous mettons notre fierté dans l'espérance d'avoir part à la gloire de Dieu" ? Mais en effet, j'entends plutôt un appel à la conversion de nos motifs de fierté. Pas ce dont nous nous félicitons, ni ce que le monde juge reluisant, mais la conviction joyeuse que Dieu nous croit capables de Lui

...c'est dans la tempête qu'il faut pouvoir être malgré tout apaisé. Sauf qu'humainement c'est impossible, si on la perçoit. Il n'y a qu'en Dieu, qui est lui-même la paix qu'il nous donne, qu'on puisse aller chercher cet apaisement, et il n'y a que parfaitement uni à lui qu'on puisse l'espérer

...même celles, moins spectaculaires, auxquelles nous restons, nous, indifférents ou aveugles. Et donc il sait, lui, que toute notre vie, que toute l'histoire humaine est tempête. Pleinement humain : bah, il a besoin de repos quand même donc puisqu'on est sans arrêt plongés dans la tempête, ...

Peut-être parce que c'est de saison, j'ai eu l'impression qu'il fallait aller chercher la réponse du côté du Concile de Nicée, du caractère à la fois pleinement humain et pleinement divin du Christ. Pleinement divin : il perçoit, lui, toutes les tempêtes...

Il s'agit du passage d'Évangile où le Christ dort dans la barque en pleine tempête. Je ne trouve pas ce passage facile à comprendre. Pourquoi fait-il ça ? Les apôtres sont à côté, terrorisés, cherchant à agir de manière raisonnable et utile. Le Christ a une attitude qui me semble très déroutante

Je vous lis ici depuis longtemps, suffisamment longtemps pour ne pas être surprise par ce que vous écrivez, et suffisamment donc aussi pour savoir qu'il n'existe aucune solution simpliste à ce que vous décrivez. Vous lire aujourd'hui m'a fait repenser à une réflexion que je me suis récemment faite

Les Résistants et survivants des camps qui venaient, avec une énergie qui n'a jamais vacillé, nous parler au collège nous prévenaient : "quand nous ne serons plus là viendront des menteurs et des falsificateurs qui voudront réécrire l'histoire."
Ce temps est venu.

Stop scrolling, & post two characters who bring you joy & happiness

(Vous connaissez l'histoire du fou qui entre dans une boulangerie pour demander une tarte au schmlurf ?)

Oui c'est triste à dire mais c'est vrai. En tant que catholique, ça a ceci d'intéressant qu'en radicalisant cet heritage, il rend saillantes ses contradictions avec le message évangélique. Ce qui oblige à reconnaitre qu'on avait sans doute eu trop souvent et trop longtemps la tentation de composer

Je ne peux pas lire ce papier, à la fois à cause du paywall et parce que de toutes façons rien que son titre me fait l'effet d'un uppercut dans l'estomac. Mais ça ne m'empêche pas de vous suggérer de le lire, si vous pouvez.

Je crois que c'est aussi le cas par exemple des manuscrits de Victor Hugo 🙂