PURH - Presses universitaires de Rouen et du Havre

Elle s’intéresse plus particulièrement aux mémoires et correspondances d’actrices et d’autrices du premier XIXe siècle.
🔎 Retrouvez l’ouvrage sur notre site internet :
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👉 Un mot sur l’autrice
Florence Filippi est maîtresse de conférences à l’université Rouen Normandie en études théâtrales et littérature française, spécialiste de l’histoire du jeu et des représentations sous la Révolution, l’Empire et la Restauration.

Citation de l'ouvrage, tirée de l'introduction : "Les œuvres de Claire de Duras ne sauraient se réduire aux prémices d’une sensibilité romantique, caractérisée par un lyrisme de l’impasse et des sentiments empêchés. Pourquoi ne pas y voir une galerie d’antihéros qui, à défaut de pouvoir s’opposer frontalement aux préjugés du monde, préfèrent le fuir ? Le cadre admis du roman sentimental devient alors un prétexte pour insérer la voix de celui que l’on réduit habituellement au silence."

Elle esquisse les prémisses d’une pensée lucide sur la condition féminine entravée et substitue à l’impasse amoureuse des liens plus égalitaires fondés sur l’amitié et la spiritualité.

Agrémenté d’une solide bibliographie thématique, il démontre que le cadre traditionnel du roman sentimental n’est que prétexte à une redéfinition du genre romanesque. Claire de Duras s’ouvre aux questions sociales pour déployer une critique, en creux, des inégalités et des structures oppressives.

Ses œuvres d’avant-garde donnent voix à des figures marginales et questionnent les mécanismes d’exclusion sociale, raciale et genrée.

👉 En quoi cet essai se démarque-t-il ?

Salonnière influente de la Restauration, contemporaine de Germaine de Staël et de Chateaubriand, Claire de Duras s’écarte des conventions du roman sentimental pour mieux explorer les contradictions idéologiques de l’ère postrévolutionnaire.

Inscrite au baccalauréat de français en 2024, ses trois romans, 📓Ourika📓, 📓Édouard📓 et 📓Olivier📓, figurent parmi la liste de l’agrégation de Lettres en 2026.

Autrice féministe et militante avant l’heure, elle a d’abord été reléguée au second plan des histoires littéraires, avant d’être sortie de l’oubli par la BNF.

photographie de l'ouvrage "Le coeur seul. Vertige de l'amour et fermente de la liberté dans l’œuvre de Claire de Duras", dont la couverture est orange, avec une colonne violette, et un bandeau rouge indiquant "agrégation 2026". L'ouvrage est posé debout, sur une table en bois, à côté d'une cloche étroite et haute, en verre, contenant, à l'intérieur, un cœur (l'organe) brodé en tissu rouge.

[Nouveauté] La collection « Cours » s’enrichit d’un nouvel opus : 📙Le cœur seul. Vestiges de l’amour et ferments de la liberté dans l’œuvre de Claire de Duras📙, par Florence Filippi.

👉 Pourquoi étudier Claire de Duras ?

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@univrouen.bsky.social #littérature #politique #royauté #pouvoir

Florence Fix enseigne la littérature générale et comparée à l’université Rouen Normandie. Ses travaux portent sur les arts de la scène, en lien avec l’histoire culturelle et les enjeux de société de la fin du XIXe siècle en Europe du Nord.

Ses travaux ont par ailleurs exploré la catégorie de rococo et les rapports entre texte et image (illustration de Don Quichotte ou des Contes de La Fontaine).

Ses recherches portent sur l’esthétique de la première moitié du siècle, sur le renouvellement du genre romanesque et sur l’histoire des idées et des représentations, en lien avec la curiosité.

👑 Un mot sur les directrices du volume
Floriane Daguisé enseigne la littérature française du XVIIIe siècle à l’université Rouen Normandie.

👑 Sur quoi cette étude s’attarde-t-elle ?
Les chapitres de ce volume mettent au jour les lieux secrets de célèbres fictions de Rousseau, Balzac ou Zola, des récits de voyage et des pièces de théâtre comme autant de lieux politiques, c’est-à-dire où se décide, s’exerce ou échoue l’action politique.

Par-delà les soubresauts politiques, le pouvoir tend à s’enraciner dans le secret, dans des confidences, mais aussi, au sens le plus concret du terme, dans des espaces confidentiels où s’exerce une autre forme d’autorité.

👑 De quoi cet imaginaire est-il fait ?
De l’Ancien Régime à l’avènement de la IIIe République, subsiste l’idée d’un pouvoir opaque, usant de cabinets dérobés et d’espaces interdits.

Photographie de l'ouvrage "Dissimuler pour mieux régner", qui présente en couverture une gravure du XVIIIe siècle où deux hommes fouillent dans un cabinet où se trouve un squelette. L'ouvrage est présenté debout dans la verdure, à demi dissimulé par de grandes feuilles vertes.

[Nouveauté] 📔 Dissimuler pour mieux régner. Locus politicus, locus secretus en littérature (XVIIe-XIXe siècles) 📔 interroge l’imaginaire culturel des lieux de pouvoir.

🔎 Retrouvez l’ouvrage ici :
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Ethnologue, Anne Monjaret est directrice de recherche au Laboratoire d’anthropologie politique (CNRS-EHESS). Ses travaux portent notamment sur les cultures, mémoires et patrimoines professionnels, féminins et urbains. Elle développe aussi une réflexion sur la pratique de l’ethnographie.

Ses thèmes de recherche privilégiés concernent l’alimentation, la santé et leurs articulations, avec des terrains à l’île de la Réunion, en Inde du Sud et en France hexagonale.

👉 Un mot sur les directeur·ice·s de l’ouvrage
Anthropologue, Patrice Cohen est professeur des universités au département de sociologie de l’université de Rouen Normandie et chercheur au Dysolab.

L’ethnographe devient une personne aux identités plurielles qui évolue dans des mondes sociaux divers, dont le projet de recherche est d’abord un dialogue, allant parfois jusqu’à un engagement sociétal.

👉 Et qu’est-ce que cela révèle ?
Vivre pleinement son ethnographie conduit souvent à s’adapter aux contextes étudiés, à s’impliquer dans la cité, parfois à militer, tout en questionnant sa propre biographie et sa responsabilité éthique.

anthropologie, sociologie, sciences du sport, sciences de l’éducation… Autant de points de vue qui donnent un accès inédit aux coulisses de la recherche.

👉 Quelle est l’originalité de cette étude ?
Même si l’association entre "ethnographie" et "engagement" n’est pas chose nouvelle, elle repose ici sur les expériences d’une vingtaine d’ethnographes de différents champs des sciences sociales :

Photographie de l'ouvrage "Des ethnographes engagé.e.s", posé au milieu de branches aux feuilles automnales, rouges, vertes et jaunes. La couverture de l'ouvrage présente lui-même une oeuvre abstraite, sur laquelle on devine des silhouettes et des visages colorés en aplats de vert, bleu, jaune, rouge, violet et orange.

[Nouveauté] L’ouvrage collectif📘 Des ethnographes engagé·e·s 📘 interroge les différentes formes d’engagement dans la pratique des chercheur·e·s.

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Il est membre du GRIC (Groupe de recherche identités et cultures, université du Havre), de l’Académie des Jeux floraux et de la Société des antiquaires de Londres.

Yvan Loskoutoff, docteur et agrégé, est professeur de littérature française des XVIe et XVIIe siècles à l’université Le Havre Normandie. Il étudie les rapports entre littérature et spiritualité et entre littérature et symbolique.