Olivia 🏛️🦇

Ce n’est pas le plus courant, oui :)
Cela arrive en expositions et peut avoir plusieurs fonctions comme protéger un brin l’œuvre, indiquer sa rareté/sa préciosité par ce détail ou simplement créer une atmosphère de mystère,
Parfois le tout cumulé !

Quatre photographies en noir et blanc sur cette série. Marcel Proust pose assis et décontracté (il s’appuie sur un accoudoir, nonchalant) sur celle-ci, avec un air malicieux, presque de défi. Il est habillé avec soin.

Emblématique photo de Jean Cocteau. Un portrait où il fixe l’objectif, perçant, charismatique, ses deux mains magnifiques croisées de part et d’autre de son cou, l’une tenant une cigarette.

Marcel Proust pose assis sur une chaise, vêtu de sombre et bien apprêté. Sa main gauche prend appui sur sa joue droite, pensif, et il regarde le spectateur avec une certaine dignité.

Posture audacieuse de Jean Cocteau vêtu d’un costume bourgeois. Sur une chaise, il pose juste une jambe et adopte une gestuelle presque en mouvement pour une photographie, avec la cigarette dans une main, l’autre main dans sa poche et son air de profil, un brin sérieux et solennel, qui contraste avec sa tenue subversive !

On rit pour contrer les idées noires ?

Je suis retombée sur cette citation/pique de Marcel Proust à l’égard de Jean Cocteau qu’il estimait pourtant :
"Vous êtes un être admirable mais il faut bien se résoudre à voir que vous n’êtes pas un ami véritable."

Ça balance pas mal, Paris Belle-Époque !

Illustration de plage. Un homme dort paisiblement, habillé et pieds nus, posé sur une serviette de bain, son chapeau sur la tête, ses lunettes à côté de lui. Un peu plus loin, son parasol. Autour de lui, des enfants malicieux ont creusé une large rigole dans le sable afin que la mer s’engouffre à chaque vague et finisse par l’arroser. C’est bien parti !

En attendant l’été…
Le remonte-moral du vendredi soir pluvieux.

Notons que j’aime la pluie mais ce dessin est irrésistible !

[Sempé ©]

Je me souviens de cette exposition. L’œuvre se découvre toujours (du moins souvent) sous un rideau, c’est charmant !

Les œuvres présentées :
- Reading.
- Lady in an evening dress, 1911.
- The Pink rose.
- La Violoncelliste.
- The Green hat, 1913.
- Edith Perry at the window.
- Lady with a bowl of violets, 1910.
- The Black hat, 1914.

Une jeune femme en capeline foncée à col en fourrure pose assise de profil gauche. Son manteau noir laisse entrevoir un col marron (peut-être un foulard) et un chemisier blanc à volants d’où dépassent ses mains croisées. Son port de tête est altier, son visage digne et doux, esquissant presque un sourire. Sa tête est parée d’un remarquable chapeau assorti à son manteau où le noir contraste avec des détails verts et or qui l’ornent et le peaufinent. Derrière elle, le fond est flou, jaune, vert, gris… une palette brossée à la manière impressionniste.

Une jeune fille vêtue d’une robe rose orangée est assise de profil gauche sur un rebord de fenêtre et regarde au-dehors. On y distingue un paysage plutôt rural avec des arbres et une maison.

Portait d’une femme vêtue d’un déshabillé de dentelle raffiné. La dentelle semble dorée mais le reste du vêtement révèle des reflets bleus. Elle se tient assise face à nous mais regarde au loin. Ses avant-bras sont nus, cheveux sont relevés en chignon sans fioritures. Derrière elle un mur dans un camaïeu de jaune et d’orange, un tableau accroché et une étagère avec quelques objets insufflent un brin de vie à l’ensemble très posé.

Une femme en noir se tient dans un fauteuil luxueux adoptant une posture étudiée : de sa main droite, elle se tient nonchalamment la joue. L’autre main est posée sur le fauteuil, décontractée. Elle semble rêveuse, un brin blasée. Sa robe foncée et son chapeau proéminent assorti lui confèrent un air solennel, rehaussé de quelques détails de dentelle blanche au niveau du col et des manches. Autour, les mur et sol sont plus colorés, dans des teintes rosées qui offrent un contraste avec le noir très franc du vêtement.

Fort influencée par ce courant avant-gardiste prometteur, Paris et Giverny, elle s’en servit pour représenter ses paysages mais aussi le grain unique retrouvé dans ses portraits féminins.

Elle fut l’une des premières peintres impressionnistes aux États-Unis, célébrée pour cela encore aujourd’hui !

Jeune femme lisant un livre assez grand, assise dans un fauteuil en bois travaillé, dans un intérieur aux teintes de marron mêlées de bleu et vert. Sur le côté du mur, on distingue comme une fresque. Elle porte un vêtement foncé sur une chemise écrue. Ses cheveux sont relevés et son regard, focalisé sur l’ouvrage, très concentré.

Une femme longiligne se tient debout dans une robe somptueuse aux reflets bleu et rose, saupoudrés de détails dorés. Elle porte une étole rose et une collier "tour de cou". Ses cheveux roux sont relevés en un chignon et elle adopte une posture gracieuse quoique peu naturelle, son bras droit tendu délicatement dans les airs et le gauche plus bas. Une position de danseuse, presque. L’intérieur semble bourgeois avec des rideaux d’or à sa gauche qui semblent venir compléter sa tenue, des murs dans un camaïeu de vert et un parquet rutilant. Au loin, un meuble seul.

Portrait d’une jeune femme rousse aux cheveux relevés en un chignon volumineux. Sa robe lavande, qui contraste avec le mur dans une palette jaune, est travaillé par un jeu de plis au niveau du buste et du dos. Nous distinguons les deux car elle se tient de profil droit, légèrement inclinée vers le mur. Sans sourire. Elle tient un bouquet de roses roses qui viennent compléter joliment sa tenue.

Assise devant un paravent fleuri légèrement japonisant, dans des teintes ocres et orangées, foncées, une jeune femme auburn joue du violoncelle élégamment. Son regard est porté dans le lointain, pensif. Elle porte une robe entre bleu et gris avec des manches en mousseline et un imprimé assez sombre. Au loin, un mur vert amande contraste avec la scène plutôt plongée dans la pénombre.

Une peintre qui peint les femmes💜
L’américaine Lilla Cabot Perry (1848-1933) était portraitiste et paysagiste car… pourquoi choisir ?
Étudiant l’art en France, voyageuse émérite, elle devint férue d’impressionnisme grâce un mentor un brin connu, Claude Monet, ainsi que des amis tel Camille Pissarro.

J’évolue de dos dans le petit jardin adjacent d’un château de province. Je m’engouffre vers une petite porte de pierre entourée de verdure. Derrière moi, de jolies plantes, des arrosoirs, une ambiance charmante de campagne.

C’est le printemps, saison de l’entre-deux qui offre renaissance et poésie à qui veut bien les voir et à qui tente de les ressentir 🌸

Vers une nouvelle semaine et au-delà, pourvu qu’elle vous apporte ces prochains mois quelques instants bucoliques.

[#LivyFaceCachée / Château de Canon (Calvados]

Lady Lucille Sharpe, le personnage cruel du film « Crimson Peak », décliné en plusieurs tenues victoriennes sublimes. Ici, elle porte une robe en velours lie-de-vin finement ouvragée et tient un candélabre dans sa main gauche. Son port est altier, elle esquisse une moue de dédain.

Lady Lucille sous le soleil s’en protège beaucoup, la peau blanche et l’air digne. On la voir tenant une ombrelle et portant des lunettes de soleil rondes aux verres teintés quasi noirs. Son chapeau de tulle est noir également ainsi que sa robe, gorgée de nombreux détails sur le boutonnage et ornée d’un col en crochet blanc. Elle porte au niveau du cœur une broche en forme de rose rouge. Assise, elle a un livre ouvert sur ses genoux.

Ambiance vert émeraude pour une mise en scène purement victorienne et fantastique. Lady Lucille apparaît au centre d’un long couloir, vêtue d’une robe victorienne longue et toute en plis, vert émeraude. La taille est finement corsetée. Elle porte un chandelier dans la main gauche. Autour d’elle, cet intérieur semble être celui d’un magnifique manoir gothique, un peu mystérieux et inquiétant.

Lucille est assise face à un piano dans une réception mondaine. Elle se tourne vers nous avec aplomb. Dans une merveilleuse robe rouge de taffetas, lacée dans le dos, sa position assise laisse voir pleinement la traîne et les nombreux volants qui la suivent, délicatement étendus sur le sol. Cette tenue la rend d’emblée charismatique.

23 mars. D’un point de vue vestimentaire, j’en suis à Lady Lucille Sharpe.

"Evening" regorge d’éventualités et symboliques cachées. S’il ne s’agit pas d’un simple tableau mondain, les interprétations possibles nombreuses ne sont pas pour autant une réalité établie.

Entre mode et critique sociale, laissons planer ce doux mystère sur une toile aussi ambiguë que fascinante.

Enfin, l’huile sur toile offre un aspect japonisant. Pourquoi ? Par le motif.

Tout en bas du tableau, se révèlent des détails (des poissons) qui y font référence.
De même, le format atypique, étroit et tout en longueur, rappelle celui des estampes japonaises chères à l’artiste.

Tissot était connu pour représenter dans son travail toutes les classes sociales. Il est fort possible que l’œuvre délivre un message subtil sur l’idée de s’élever socialement.

La jeune lady est d’ailleurs accompagnée d’un homme plus âgé… Un guide vers les codes de cette société ? Nul ne sait.

Néanmoins, grâce au large éventail du modèle (un détail choc !), l’artiste nous invite à regarder au-delà et percevoir la foule des soirs de bal en haut à gauche.

Le modèle (a priori Kathleen Newton, compagne/muse de Tissot) semble inséré dans cette haute société mais en fait-elle vraiment partie ?

Se référer à la première description du tableau pour les illustrations à venir car il s’agit de détails morcelés de celui-ci.

Peintre culte d’une société mondaine (Époque Victorienne à Londres, Second Empire à Paris), Jacques-Joseph Tissot de son vrai nom joue ici sur l’élégance et le mouvement : la scène semble spontanée.

La robe de la jeune femme, jaune flamboyant, irradie et occupe quasi toute la toile avec splendeur 💛

Tableau tout en longueur et très étroit. Une jeune femme fait son entrée dans un bal huppé. Elle est vêtue d’une robe jaune flamboyant très ouvragée et représentée dans les moindres détails. La robe est centrale et occupe fort l’espace. Elle tient aussi un éventail très grand qui laisse deviner les autres protagonistes du bal mais en plus petit. Elle est accompagnée d’un homme d’âge mûr, à sa droite, habillé très sobrement de noir.

Un samedi soir, c’est tout le peintre français James Tissot (1836-1902) qui s’offre à nous ! Influencé par le japonisme, nous retenons ses portraits et scènes de genre même s’il a aussi brillé par des œuvres historiques.

"Evening", 1878, sublime le féminin, habitude picturale forte chez lui.

1/…

Extrait d’un site online de vêtements. L’appli est rangée par catégories mais sur la partie "combinaisons et salopettes", la fin de l’intitulé est coupé, donnant : "combinaisons et s*lope".

Les petits couacs des sites parfois…
Saperlipopette ! 🙃

Oui, il y a effectivement un traitement similaire et c’est sous ordonnance.

Huile sur toile. Un salon bourgeois avec tableaux sur les murs et grande horloge. Une jeune femme assise sur un sofa orangé de belle facture est plongée dans un grand livre (ou album). L’ouvrage est si imposant qu’elle l’appuie sur une petite table ronde sur laquelle on distingue une théière, une tasse et un bouquet de fleurs. Absorbée par sa lecture, elle porte sa main gauche à ses lèvres. Elle est vêtue d’une robe d’intérieur élégante dans des teintes sombres (marron, anthracite) sur un chemisier clair. Ses cheveux sont relevés en un chignon.

Suite du #VendrediLecture, toujours en compagnie de René-François-Xavier-Prinet, avec cette jolie toile non datée : "L’Album".

Dans un univers délicat très proustien, les scènes d’intérieur offrent des moments intimes de la Belle Époque. Un art proche de Jacques-Émile Blanche ou Paul César Helleu.

Tout compte fait, ce n’est pas un orgelet mais un chalazion. Mes potes sont hilares à l’appeler charançon ou Pierre-Jean Chalençon… et moi je douille. Nous n’avons toujours pas rompus mais je prends mes distances à coups de compresses chaudes. On a les problèmes qu’on mérite hein.

Gravure. Femme élégante de la Belle Époque se baladant en bord de mer en tenant son petit garçon de sa main gauche. Le vent semble fort car il s’engouffre dans sa longue robe et elle tient son chapeau de sa main droite. L’enfant suit sa mère paisiblement. En arrière-plan, on distingue les vagues bien présentes.

#VendrediLecture
« Je n’avais pas de plus grand désir que de voir une tempête sur la mer, moins comme un beau spectacle que comme un moment dévoilé de la vie réelle de la nature. »
- Marcel Proust, "Du côté de chez Swann", 1913.

[René-Francois-Xavier Prinet (1861-1946), gravure "Gros temps", 1921]

C’est précisément ce que dit le post. Les personnes souriantes sont loin d’être toujours heureuses ; mais c’est une façon de poursuivre. De se donner un brin d’espoir et d’en insuffler aux autres aussi.

Mercredi (Jenna Ortega dans la série Netflix Wednesday) en train d’esquisser un sourire.

Sourire est parfois un acte de courage…
Pour ne pas sombrer ;
Oser voir plus loin dans l’adversité ;
Se dire que rien n’est figé ;
Sourire quand les autres s’y attendent le moins ;
Pour la grâce et la dignité ;
Pour se faire plaisir à soi ;
Pour autrui ;
Mais sourire.

Souriez, c’est Mercredi 🖤

Je commence à être lassée de la cohabitation avec cet orgelet. Le mec est toxique, preuve en est que je n’arrive pas à rompre.

Jeune femme dont on n’aperçoit que le bas du visage, vêtue d’une robe en lin style "cottage" dans les teintes orangées et marrons. Elle tient dans sa main une feuille rousse d’automne.

Ruelle d’un village authentique des Cotswolds (UK) en automne.

Détail (escalier) de la la bibliothèque du Trinity Collège de Dublin, Irlande.

Paysage d’automne en Écosse avec un loch à perte de vue.

Alors qu’avril arrive bientôt, mon âme est définitivement dans cet état d’esprit 🍂

Mon appartement : petit gnome en feutrine avec un long chapeau à pompon couleur verte, une barbe touffue et un nez rond proéminent.

Je rêve des Saint Patrick de mes 20 ans…
Je vous la souhaite emplie de farfadets taquins et pétillants, de verres bien remplis et surtout du vert, couleur de l’espoir. 🍀

De dos au musée Maillol, je regarde la photographie d’une femme japonaise en habit traditionnel.

Vers une nouvelle semaine et au-delà… Je vous souhaite fort de voyager par le biais de votre imaginaire et ne jamais cesser de rêver même si c’est trop grand, trop fou, trop tout. À force de chasser les vents mauvais, l’horizon s’apaise parfois.

[#LivyFaceCachée / Musée Maillol]

Oui, bonjour.
Il y a des régions où il neige 👀

Je me souviens de mars 2013 à Paris et alentours, ces gros flocons par milliers. Le blanc tenait en suspens le printemps depuis les pelouses jusqu’aux toitures. C’était une harmonie surréaliste.

Oh oui ! Ces couleurs et paysages prêtent à rêver ✨

Photo. Paysage de la campagne anglaise sous la neige épaisse encore vierge. Une barrière en bois. Des arbres nus et un ciel magnifique en un camaïeu de bleu.

Cottage anglais charmant et enneigé sous un coucher de soleil orangé.

Broadway Tower dans les Cotswolds, UK.

Petit village des Cotswolds en Angleterre, inchangé dans le temps avec ses briques, son église, ses arbres et ses maisons de charme. Le tout sous la neige.

Pendant que avez toutes et tous la tête au printemps, je vous offre les derniers trésors d’hiver de la campagne anglaise.

Les couleurs du gel ; authentiques.
Comme un frisson poétique.

[📷 : Gary Ellis ©]

Tableau. Jeune femme se tenant debout sur un sol grenat, non loin d’un mur aux teintes principales dorées. Elle semble prête à partir en soirée, avec une élégante et voluptueuse robe noire qui nous laisse entrevoir sa richesse. La robe est ornée de perles, de brillants, et gagne en volume par le tulle et la mousseline superposés. De même pour l’étole. Elle porte un sautoir de perle élégamment noué et un large chapeau noir.

En soirée…
Maria Lebreton était la fille fortunée de l’industriel vénitien Andrea Antonini. Son "Portrait de Madame Lebreton", 1908, offert lors de son mariage, fut réalisé par Eugen Von Blaas (1843-1932), coutumier des intérieurs bourgeois, puis exposé à la Biennale de Venise en 1909.