Raphaël Glucksmann

Sauvons le devoir de vigilance ! Sauvons le devoir de vigilance ! Je soutiens le combat mené au Parlement européen pour défendre le devoir de vigilance

Ensemble, sauvons le devoir de vigilance : actionnetwork.org/forms/sauvon...

Mais je ne lâche rien. Nous lançons une grande campagne de mobilisation.

Nous avons 3 semaines pour convaincre.

Le 13 novembre aura lieu un nouveau vote en plénière du Parlement européen.

Ce jour-là, tout peut basculer.

La droite, alliée à l’extrême-droite, va tout faire pour torpiller le texte.

Maintenant, il reste 3 semaines pour empêcher la droite et l'extrême-droite de détruire ce texte fondamental pour lequel nous avons tant lutté, vous et moi, lors du précédent mandat.

Hier, au Parlement européen, à 9 voix près, nous avons empêché l'adoption d'un accord qui vidait la directive sur le devoir de vigilance de sa substance.

Ce n’est qu’un début. Ce soir, l’Europe fait un pas vers le réveil stratégique auquel j’œuvre sans relâche. Comptez sur moi pour ne pas la laisser se rendormir.

Ce n’est pas encore la défense européenne que nous devons construire ensemble. Mais c’en est le socle.

Et surtout : toutes les décisions stratégiques sur les équipements financés par EDIP devront être prises en Europe et les industries européennes devront obtenir l’autorité de conception des équipements produits.

Ce que change EDIP :
- Une politique industrielle européenne de défense ;
- Des capacités produites en Europe pour nos armées ;
- Des emplois et des savoir-faire préservés ;
- Des décisions stratégiques prises en Europe ;
- Une coopération renforcée, avec l’Ukraine à nos côtés.

Mais nous avons tenu bon du côté du Parlement. Et pour la première fois, les investissements européens vont bénéficier aux industries européennes et à la sécurité européenne, malgré les oppositions de l’Administration américaine.

Le lobbying de l’industrie américaine fut intense à chaque étape et certains États européens ont longtemps refusé d’assumer l’ambition d’une industrie de défense authentiquement européenne.

Pendant plus de 6 mois, négociant pied à pied, ligne par ligne, nous avons bâti un accord qui donne enfin du contenu à cette idée d’autonomie européenne. Ce fut une bataille acharnée.

Dans ce moment charnière de notre histoire, il saute aux yeux que notre liberté et notre sécurité dépendent de notre capacité à produire, décider et agir par nous-mêmes. En Européens.

Depuis des décennies, la plupart des pays européens ont délégué leur sécurité aux Etats-Unis et cela ne changera pas d’un coup de baguette magique. Mais le retour de la guerre sur notre continent et l’arrivée au pouvoir de Trump nous obligent à reprendre en main notre destin.

Ce texte marque une étape importante sur le chemin escarpé de la création d’une Europe capable de se défendre elle-même, sans dépendre en tout et pour tout de Washington.

Un accord a été trouvé la semaine dernière entre le Parlement européen et le Conseil. Le vote de ce soir permet de confirmer cet accord, en prévision d’une adoption finale du règlement avant la fin de l’année.

Ce soir, l’accord que nous avons obtenu avec mon co-rapporteur François Xavier Bellamy, après de longues et difficiles négociations avec les États européens a été voté par la commission pour la Sécurité et Défense et celle pour l’Industrie du Parlement européen.

Défense européenne : enfin une avancée majeure !

Depuis des mois, je travaille à Bruxelles sur le Programme européen pour l’industrie de défense (EDIP) qui est la première pierre d’une défense réellement européenne.

6. Alors que chacun produit sa fiction, je m’en tiendrai à la vérité.

Et la vérité est simple: soit on a de vraies négociations pour aboutir à un budget acceptable par une majorité de députés, soit les urnes devront trancher.

Nous sommes prêts avec @placepublique.bsky.social

5. La responsabilité n’est pas d’exiger des autres qu’ils valident ce qu’ils combattent, mais d’engager un dialogue qui amène chacun à défendre ses propositions et à voir si un compromis est possible.

Ce n’est pas habituel en France, cela s’appelle la démocratie parlementaire.

4. Nous n’accepterons pas de faire peser l’effort sur les salariés et les plus hauts patrimoines doivent contribuer.

Emmanuel Macron n’a plus de majorité et sa politique fiscale doit donc changer drastiquement, sans quoi il n’y aura aucun accord possible sur le budget.

3. Nous avons dit au Premier Ministre qu’il pouvait encore renoncer à sa demande de chèque en blanc le 8 septembre.

Faire preuve de responsabilité, c’est ne pas jouer l’avenir du pays aux dés et engager des discussions sérieuses avec les forces de gauche porteuses d’alternatives.

2. Nous avions dit en juillet que nous n’étions d’accord ni avec le chiffre de 44 milliards, ni avec la répartition injuste des efforts, que nous allions donc faire des contre-propositions et qu’il fallait s’attendre à des négociations dures.

Le vote du 8 les rend impossibles.

1. Nous avons d’abord fait part à M. Bayrou de notre incompréhension totale.

L’annonce surprise du quitte ou double du 8 septembre casse le nécessaire processus de négociation.

On ne vote pas avant de négocier, on vote après, en fonction de ce qui est obtenu pour les Français.

Nous avons été ce matin à Matignon avec @aurorelalucq.bsky.social et Aurélien Rousseau à l’invitation du Premier Ministre.

Avec @placepublique.bsky.social, nous sommes prêts depuis juillet à négocier un budget sérieux et juste, pas à signer un chèque en blanc le 8 septembre. 🧶⤵️

Sur le budget, la notion d’effort et l’impérieuse nécessité de la justice.

Nous sommes convaincus qu’un autre chemin est possible.

Quelle équipe! Quel collectif! Quel entraîneur!
Ça fait plus de 30 ans que j’attends ça. On a connu tellement de déceptions que le triomphe semble quasiment irréel. Quel bonheur!

Célébrer réellement les héros d’hier, c’est se tenir aux côtés de ceux d’aujourd’hui.
Slava Ukraini! Et vive l’Europe libre!

L’extrême-droite israélienne annonce et revendique le crime en mondiovision et compte sur la passivité internationale pour l’accomplir.

Le silence des institutions européennes est coupable, comme le rejet par la droite d’un débat en urgence sur Gaza au Parlement.

Dans chaque manifestation, des extrémistes s’en prendront désormais aux socialistes et aux « sionistes » ?
Solidarité totale avec Jérôme Guedj, les élus et les militants venus pour les droits des travailleurs et violemment agressés aujourd’hui.
Les sectaires ne gagneront pas.