Charlotte Piret

Après plus de cinq heuresà la barre de la cour d'assises, Kim #Kardashian a quitté le palais de justice. Sans prise de parole, comme initialement prévu. La star américaine est repartie loin des caméras, avec sa mère et tout son entourage.

"Et enfin, il n'y a plus aucun bijou dans la maison. Quelle que soit l'heure à laquelle je rentre, les bijoux sont emmenés dans un autre endroit en voiture.
Car je ne peux plus supporter que des bijoux se trouvent dans le même lieu où dorment mes enfants", raconte encore Kim #Kardashian

Kim #Kardashian explique également avoir changé sa manière de poster sur les réseaux sociaux. "Je ne poste plus en temps réel, pour ne pas qu'on sache où je me trouve".

"Ma vie a complètement changé. Désormais mes enfants ont besoin de gardes de sécurité. On a des garde du corps qui dorment devant nos portes d'hôtel. On ne parle plus de choses personnelles en voiture du fait des chauffeurs", explique encore Kim #Kardashian

Kim #Kardashian répond désormais aux questions. Et évoque les bijoux qui lui ont été volé cette nuit-là.
"Ces bijoux n’étaient pas que des bijoux. Mais des souvenirs. Comme cette montre que mon père, qui est décédé, m’a offerte lorsque j’ai décroché mon bac. Je ne pourrai jamais récupérer ça."

"J’apprécie la lettre, poursuit Kim #Kardashian en se tournant vers le principal accusé.
"Je vous pardonne pour ce qu’il s’est passé.
Ca ne change pas les sentiments, le traumatisme et la manière dont cela a changé ma vie.
Mais merci"

"Je travaille sur le système judiciaire et veux devenir avocate. J’ai toujours cru dans la réhabilitation des personnes, au fait d'accorder une 2e chance. Mais je me bats aussi pour les victimes. Et je veux juste être entendue et comprise", poursuit Kim #Kardashian à l'intention du principal accusé.

"Bien sûr, le passé ne se refait pas mais j’espère que cette lettre vous permettra d’oublier peu à peu le traumatisme que vous avez subi par ma faute", achève le président dans la lecture de sa lettre.
En larmes, un mouchoir à la main, Kim #Kardashian lui répond: "Je suis très émue."

"Depuis que j’ai pris connaissance de votre situation, ma conscience m’a dicté de prendre contact avec vous de la plus douce et j’espère de la plus réconfortante des manières", a encore écrit le principal accusé dans sa lettre.

"Sachez que je compatis pleinement à la souffrance que vous endurez. Vous, vos enfants, votre mari et vos proches", poursuit le président dans la lecture de cette lettre d'août 2017.

“Madame, c’est après vous avoir vue dans une émission à la télévision française, après avoir constaté votre émotion et réalisé les dégâts psychologique que je vous ai causé que j’ai décidé de vous écrire", lit le président.
"J’assume ce que j’ai fait."

Le président David De Pas explique à Kim #Kardashian que le principal accusé de ce procès a adressé une lettre à son intention à la juge d'instruction lorsqu'il était en détention provisoire.
Kim Kardashian n'a jamais reçu cette lettre, dit-elle. Alors le président propose de lui lire.

"Je pense qu'un groupe nous a suivi tout le long de notre voyage", analyse encore Kim #Kardashian à l'audience. Ce qui vient en contradiction avec la piste du frère de son chauffeur, sur le banc des accusés pour avoir été l'informateur des braqueurs selon l'accusation.

"Ils ont probablement pu m'espionner à travers les fenêtres. Mais on a du leur dire que je n'étais pas sortie ce soir-là. Ils ont pu aussi suivre la voiture", analyse Kim #Kardashian
"Donc, en faisant le guet en bas de l'hôtel, ils auraient pu savoir qui restait?", reprend le président.
- Oui

"Avec le recul, comment pensez-vous qu’un tel braquage a pu être possible ?", demande le président à Kim #Kardashian
"Je me souviens que la juge d'instruction m'a dit qu'ils avaient prévu de faire ce braquage avant, mais que j'étais alors avec mon ex-mari. J'ai été choquée par cette information."

"Est-ce qu'à un moment ou un autre, vous avez été violentée par les agresseurs?", s'enquiert le président
"Non, je n'ai pas été frappée. J'ai été tirée, traînée et jetée sur le sol. Mais je n'ai pas reçu de coups", répond Kim #Kardashian à la barre.

"J’ai pensé pendant une seconde qu’il fallait que je capture des détails, que j’essaie de m’en souvenir si jamais je m’en sortais. Mais la seconde d’après, on pense à sa famille et on n’y arrive pas", explique Kim #Kardashian au sujet de ses agresseurs.

"Et depuis, tout à changé?" interroge le président David De Pas.
"Oui. Des gens ont entendu parler de ce braquage et veulent faire de même. Je suis obligé d'avoir 4 à 6 gardes avec moi. Ma maison de Los Angeles a aussi été cambriolée juste après."

"Cette expérience a tout changé pour nous. Je ne m'étais jamais sentie insécure avant ça", témoigne Kim #Kardashian à la barre. "A l'époque, je n'avais pas de garde du corps chez moi, à la maison. Et puis, je pouvais encore sortir dîner ou me promener en ville sans garde du corps".

"Quand les policiers sont arrivés, je ne savais plus à qui faire confiance parce que les braqueurs étaient aussi habillés en policiers", explique Kim #Kardashian. "J'étais confuse."
Une fois sa déposition prise, elle rentre par le premier vol pour New York.

"Une fois au rez-de-chaussée [de la suite en duplex, ndlr], Simone m'a dit que ma soeur et notre garde du corps étaient en route. Mais on ne savaient pas si les braqueurs allaient revenir donc on est sorties sur le balcon, se cacher derrière les plantes", raconte encore Kim #Kardashian

"Mais je n'ai plus rien entendu, poursuit Kim #Kardashian alors je me suis approchée du lavabo et j'ai essayé de couper le scotch avec le métal du robinet.
J'ai réussi à enlever le scotch de mes poignets. Et puis je suis descendue retrouver Simone [sa styliste, ndlr] et elle m'a aidée à me libérer"

"J'étais sûre de mourir cette nuit-là", témoigne Kim #Kardashian à la barre.
Puis, ils m'ont emmenée dans la salle-de-bain et ils m'ont lâchée sur le sol et ils sont partis. J'ai attendu, je ne savais s'ils allaient revenir."

"Il m'entrave avec du scotch. L'autre me braque avec son arme. Je fais une prière pour ma famille parce que je me dis que je vais mourir, que c'est fini.
Je savais que ma soeur Kourtney était sur le point de rentrer et qu'elle me découvrirait morte sur le lit", explique Kim #Kardashian

"Avant de mettre du scotch sur la bouche, il m'a dit : "chuut". Puis il a attrapé les jambes, mon peignoir s'est ouvert et j'étais complètement nue, exposée. J'ai pensé qu'il allait me violer. J'ai essayé de m'y préparer. Mais il a refermé mes jambes et les a attachées", raconte Kim #Kardashian

"Ils m'ont jetée sur le lit. Le plus petit m'a attachée les mains. J'étais hystérique. Je disais au concierge : "j'ai des bébés, s'il vous plaît, traduisez-leur, j'ai des bébés, je dois rentrer à la maison". Mais ils m'ont ligotée avec des serflex puis avec du scotch", raconte Kim #Kardashian

"J'ai vu une arme. Il m'ont traînée hors du lit, dans le couloir, vers une autre chambre. Je me suis demandée si je devais essayer m'enfuir. Mais je me suis dit qu'ils me tireraient probablement dans le dos. Donc j'ai fait ce qu'ils me demandaient" raconte Kim #Kardashian, des larmes dans la voix.

"Le plus grand des deux [braqueurs, ndlr] fouillait dans mes affaires. Il a trouvé ma boîte à bijoux. Et là, il a lâché : "ha ha, ha ha", comme enthousiaste d'avoir trouvé plus de bijoux", relate Kim #Kardashian d'une voix calme.

"Et moi, j'étais toujours choquée car je pensais que c'était une attaque terroriste, par un braquage pour mes bijoux", explique Kim #Kardashian à la barre.
"Mais il a trouvé ma bague, sur le chevet de mon lit, posée là, même pas dans une boîte".

"J'étais juste vêtue d'un peignoir. Je ne comprenais pas. Je demandais : "what's happening?" Que se passe-t-il?
Et un des hommes m'a dit fortement , avec un accent : "ring, ring, ring". Il me montrait son annulaire", poursuit Kim #Kardashian