Trans Kafka

La guitare, Perdre, Transité, Blanche du prince, la commissure exacte,

Bouleversée par reincarnated de K. Lamar, en particulier le dialogue de fin

C'est donc ma fête aujourd'hui, et le jour d'anniversaire du nom de mon absence

C'est mon enthousiasme face à ses livres, et le sien devant le mien, puis l'arborescence : son désir d'écrire sur cet écrivain, le mien sur la transité (P. C. - P. B. P.), ce mot de corps...
C'est depuis l'écriture qu'on se parle, seulement presque, et dans la découverte d'une parenté de projet.

La rencontre avec L. C. est déterminante. C'est la première de mes amitiés qui se crée, premièrement, dans l'écriture. Ca ne m'était jamais arrivé encore. Chaque parole qu'on s'échange est un horizon d'écriture. Et ce n'est pas un professionnalisme : c'est un enthousiasme totalement né dans l'écrit.

pour Marseille certainement, le soleil, la transité encore, l’écriture surtout. J’écris depuis la trouvaille euphorique de ma situation d’énonciation. C’est elle, c’est sûr : je le sens au plexus. Et c’est vivre encore de le faire dans ces lumières désoleillées, contradictoires, oui. Après la fin.

J’ai remercié tout à l’heure ma mère pour la vie, de me l’avoir donnée. J’ai dit à l’ami dont c’était l’anniversaire que j’étais heureuse d’être là, rencontrer ses amies, ne pas parler d’enseignement mais de politique, d’art, d’amitié. C’est là ma vie. J’habite Paris et autour avant de partir,

Aujourd’hui je marche le long du commissariat, j’habite avec une de mes meilleures amies, je deviens amie avec une écrivaine enthousiaste de mon livre, interlocutrice idéale de mon transféminisme, et j’écris, j’écris, ici encore.

dernière, que j’ai songé pour la première fois à m’arrêter là. Habiter et mourir m’étaient synonymes. J’ai connu ce lieu de la mort, l’ai regardé de face. Je disais récemment que j’aurais préféré ne jamais le voir. La simple connaissance réelle de son existence suffit à m’y faire penser encore,

J’étais proche du lieu où j’habitais encore il y a quelques mois, me laissais mourir paisiblement, comme sans y réfléchir. Je marchais quotidiennement dans un nombre incommensurable de merdes de souris, tant de choses avaient moisi, j’avais honte mais j’étais chez moi. C’est là-bas, l’année

J’ai pris le tram T3A pour rentrer de soirée, que je prenais il y a encore un an et quelques mois pour ma première année de stage : une éternité. J’y allais pour souffrir immensément, mais aussi rejoindre, voir mes élèves et leur donner le feu. Ce don, cet amour est une constante aujourd’hui encore.

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