Pirlaplum

Un peu surpris en lisant le tome 1 de Shangri-La Frontier. Le manga marche super bien, par contre le petit chapitre de prose de l'autrice en fin de volume, c'est juste trop mal écrit

Envie de relire les 41 aventures d'Asterix en mesurant le temps à l'intérieur du récit pour vérifier si on arrive à toutes les faire tenir dans l'année 50 avant Jésus Christ.
Si c'est le cas, ça fait quand même quasi un banquet par semaine.

Mais y en a beaucoup trop

Allez pêle-mêle
fullmetal Alchemist, Hiromu Arakawa
Les gouines a suivre, Alison Bechdel
La troisième personne, Emma Grove

Le livre colle très bien au catalogue Drawn & Quarterly qui l'a édité dans sa version original, et détonne au milieu des récits de transition en BD que j'ai pu lire, souvent intéressants pour leur aspect pédagogiques, mais moins pour leur dimension artistique.

sur près de 900 pages de pages que l'on lit sans pouvoir s'arrêter.
Passionnant sur ce qu'il raconte de la psychiatrie, la transidentité et le trouble dissociatif, il est aussi fascinant pour ce que l'autrice raconte sur comment faire participer à l'écriture ses différentes personnalités.

Ce qui commence comme un récit autobiographique aux codes très ordinaires déraille après quelques chapitres pour nous raconter un affrontement haletant entre l'autrice et son psy qui devient de semaine en semaine de plus en plus maltraitant. Les séances sont retranscrites avec précision,

Pour entamer un parcours de transition, Emma doit obtenir le feu vert d'un thérapeute. Le psy qu'elle rencontre soupçonne rapidement Emma d'être atteinte d'un trouble dissociatif de l'identité et veut vérifier que toutes ses personnalités sont d'accord pour transitionner.

Couverture de la BD La troisième personne, d'Emma Grove, chez Delcourt. Le dessin est dans l'intérieur d'une pièce (un cabinet de psy), une jeune femme est de 3/4 dos, face à la porte de sortie, le visage tourné vers la droite, sur le côté droit un homme (le psy) la regarde entrer ou partir.

Lectures de rentrée : La troisième personne, d'Emma Grove, un récit autobiographique sur la transition de genre et le trouble dissociatif de l'identité, mais aussi la relation avec les thérapeutes, m'a complètement fasciné par son écriture et les questions qu'il pose.

couverture de comic : Demon Days par Peach momoko chez Marvel Dessin à l'encre et à l'aquarelle, représentant dans des couleurs blanches, noires et rouges un temple japonais, et en son centre le visage d'une héroïne et un masque de demon japonais rouge avec cornes et dents pointues

Lecture de rentrée : (ou plutôt une relecture après l'avoir lu en numérique), l'édition papier grand format de Demon Days de Peach Momoko est un vrai plaisir.
Un plaisir de se plonger dans ce récit à l'aquarelle mêlant folklore japonais et personnages Marvel.

Mais c'est surtout un événement plaisant, agréable à lire tant par son excellent rythme, son dessin et son inventivité, alors que le récit se partageait entre 4 séries régulières.

C'était parler de la place fragile de ce surhomme archétypal en pleine mode des antihéros, et la possibilité de jouer avec les héritiers de Superman, 4 antihéros à leur manière.
C'était aussi faire trébucher Superman pour rendre son mariage à venir encore plus marquant.

Un récit sans cesse cité dans la chronologie de Superman mais qu'on n'a pas forcément lu, à tort. La préface rappelle efficacement l'essentiel :
Oui en 1992, l'annonce de tuer Superman n'a provoqué que roulements d'yeux auprès des fans, mais l'intérêt était ailleurs : imaginer un monde sans Superman

Couverture de la mort de Superman (dans l'édition Panini comics des années 2000). La couverture est traversée par un bandeau noir sur lequel est représenté l'écusson en S de Superman. Un Superman tombé sur le bitume, la cape déchire reponse en travers de l'image.

Lectures de rentrée : ça m'a pris deux bons mois de lire les 800 pages de l'omnibus La mort de Superman mais je ne l'ai pas regretté. C'est d'abord une plongée dans les comics des années 1990 que j'ai tendance à bouder un peu trop injustement.

Marrant cette full com Quantic Dream pile le jour où ils perdent en cassation pour harcèlement sur employé. A croire qu'ils veulent noyer le poisson

fanart of Melinoe from hades 2, emerging from the darkness, wearing a modern days outfit (dark jeans, orange crop top), rose, leaves and pomegranate tattoos on the arms, goddess crown and moon crescent on her head, in the glowing light of her green left arm and red magic

in the darkness

Anhuman Le 1er manga éco-furieux

Si vous aimez Berserk, Blanco ou Gon, il y a de fortes chances que vous aimerez Anhuman.
C'est une première œuvre d'un auteur toulousain, venez encourager sa campagne de lancement.
fr.ulule.com/anhuman-le-1...

Anhuman Le 1er manga éco-furieux

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Anhuman Le 1er manga éco-furieux

Pour voir du manga français, mais aussi du manga taïwanais, hongkongais, espagnol, italien, etc. Soutenez le premier projet de Raion Edition! La suite n'en sera que fabuleuse! Je veux voir des artistes de partout dans le monde!

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“Rejection sensitive” autistic woman decides on career in the arts for some reason An autistic woman with rejection sensitivity dysphoria has inexplicably decided to pursue a career that has an entire academic discipline dedicated to criticising it, sources have confirmed. Freya…

An autistic woman with rejection sensitivity dysphoria has inexplicably decided to pursue a career that has an entire academic discipline dedicated to criticising it, sources have confirmed.

Je l'ai rencontré à mon premier salon de bd quand j'étais gamin. Super gentil à m'écouter lui raconter que j'étais venu pour une dédicace de kid paddle. Et oui j'aurais rêvé de le rencontrer plus tard pour lui poser un millier de questions

Couverture du livre Le sang de la cité, de Guillaume Chamanadjian, tome 1 de la trilogie Capitale du Sud. Un paysage de ville méridionale aux couleurs blanches et ocres, avec un port et un bateau à voile au premier plan.

lecture de l'été : suite et fin avec le tome 1 de Capitale du Sud.
De la fantasy où on suit un commis d'épicier qui nous parle vin, poésie et jeux de société tout en essayant de se démêler d'intrigues politiques, c'est un très bon mélange.

couverture de Super Rainbow, de Lisa Mandel Le titre est couleur arc-en-ciel Deux héroïnes volent dans le ciel propulsée par une force arc en ciel, et chacune la main dans la culotte de l'autre. Elles crèvent le crâne d'un monstre fait de nuage.

Lectures de l'été : Super Rainbow c'était rigolo, mais je crois que ce qui est écrit pour un format numérique épisodique ne fonctionne pas très bien en publication papier.

couverture de la bd Hacker la peau, de Jul Maroh et Sabrina Calvo, au Lombard. Une couverture au fond bleu, comme dans l'eau, la silhouette d'un lapin est dessinée et à l'intérieur d'elle, les visages des 3 personnages principaux.

Lectures d'été : Hacker la peau c'est un peu la grosse déception de mon été. Plein d'idée, du militantisme queer, des persos intéressants mais je crois que Sabrina Calvo ne sait pas écrire pour de la bd et je trouve le dessin de Jul Maroh super inégal.

couverture de l'album : Archéologie de l'intime, par Clothilde Delacroix chez Dupuis. Dans des nuances de gris et de rose, au centre, toute petite, la narratrice nue et enroulée autour de son ventre de femme enceinte.

Lectures de l'été :
Archéologie de l'intime, un récit autobio touchant sur une grossesse difficile et la naissance d'un enfant prématuré. Je ne connaissais pas Clothilde Delacroix mais son dessin est très agréable

Pour moi c'est un personnage gâché parce que Herbert savait pas écrire les femmes.
Mais elle avait tout pour être un personnage clé vraiment intéressant.

Les témoignages datent d'avant la guerre, mais le livre est sorti des mois après et apporte aussi un témoignage supplémentaire sur tout ce qui a bougé pour les acteurs locaux depuis.

Couverture d'Amour, sexe et terre promise, reportage en Israël et Palestine, par Salomé Parent-Rachdi et Deloupy. Le dessin représente un lit : une femme est assise en nuisette au bout, fixant les lecteurices, Dans le lit deux hommes regardent ailleurs, nus et chacun cachés sous une couette aux couleurs respectives du drapeau israélien et du drapeau palestinien.

Lectures de l'été :
Amour, sexe et terre promise : une bd documentaire, rassemblant des interviews sans jugement ni optimisme d'Israéliens et Palestiniens au sujet de l'amour, des relations qui enfreignent souvent les frontières sociales et politiques.

Couverture de Superman American Alien, par Max Landis et 7 dessinateurs. Un mug shot de Clark Kent : le personnage est adolescent, droit devant une toise de la police, une ardoise entre les mains sur laquelle le titre de la série et les auteurs sont inscrits. Il a un coquard et le nez en sang. Tout est en noir et blanc et niveaux de gris sauf les traces de sang et le titre superman en rouge en haut de l'image

Lectures de l'été :
Superman : American alien, une réinvention par Max Landis d'un jeune Superman en 7 moments clés (chacun a son dessinateur), c'est très pertinent et à mon avis bien plus créatif que Superman Earth 1 (qui était quand même sympa)

Page hommage à JP Leon dans les bd Marvel: Joe Quesada wrote "J.P. Leon was a unique talent, admired and envied by all for his ability to convey the complexities of the world with a distilled simplicity of line and mastery of the craft that few can ever hope to attain. He's passed much too soon, leaving us to wonder what heights he would have achieved, but thankful for the work he's left behind that will inspire generations to come. Our hearts at Marvel go out to his family, loved ones, friends, and fans. Godspeed, Joe Quesada."

Page hommage à JP Leon dans les bd DC Jim Lee writes "One of the greatest artists of our generation, he was also one of the nicest and most talented creators one could be lucky enough to have met." Denys Cowan writes "I met John Paul Leon when our Milestone partner Michael Davis introduced us—JPL, as we quickly took to calling him, was a student in Michael's illustration class. JPL was a nice, almost shy, soft-spoken man, so he barely made eye contact with me as I looked at his sample pages. I remember them being a Superman story—which may have been an actual assignment. To say we were all blown away by his talent even then would be an understatement. His work showed a depth and maturity and understanding of comics that far surpassed so many other artists of his age…really of any age… he was that good. We hired him to do Static on the spot. One of the best decisions we ever made. He gave me some credit early on for one thing or another to do with his career; it was generous of him. The truth is I was just smart enough to know that I was in the presence of genius, and all I had to do was get out of the way. John Paul Leon was a very good man and a great artist. His loss will continue to be felt throughout the world of comics." And Chris Conroy wrote "Tragically, with John Paul's passing, we have lost both the writers of 1993's Static #1—Dwayne McDuffie and Robert L Washington III—and its artist, all far too young. We mourn the loss of these amazing talents who changed comics forever. This issue is dedicated to their memories, with immense gratitude and love."

C'est aussi l'une des dernières bandes dessinées de John Paul Leon, malheureusement décédé en 2021 et qu'on regrette terriblement depuis

couverture de Batman créature de la nuit, par Kurt Busiek et John Paul Leon. En bas à droite, un jeune garçon est assis sur le rebord d'un toit, nous montrant son dos. il regarde une grande figure noire, mi Batman imaginaire, mi fantôme flottant dans les airs qui lui fait face sur la gauche. Ses ailes se déchirent et forment des chauves-souris qui s'échappent.

Lectures de l'été :
Je découvre avec joie que des années après Superman identité secrète, une de mes bd préférées, Kurt Busiek a appliqué la même formule à Batman : dans un monde où les superhéros sont réservés aux pages des comics, un enfant découvre qu'il a les pouvoirs de son personnage préféré.