PMN Editions

📚 Ce texte est tiré du recueil “Flingue, conscience et collectif”, d’Ulrike Meinhof, publié aux éditions Premiers Matins de Novembre. Il ne propose pas un modèle, mais une intensité. Une mémoire en acte. À lire et à faire circuler.
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🧱 Rejoindre, construire, se former, se relier, plutôt que commenter.
💥 S’organiser, là où l’on est, pour que la parole ne reste pas suspendue, mais devienne levier.

Dans un contexte où le fascisation se normalise, où les crimes coloniaux s’intensifient, où la parole militante devient un contenu parmi d’autres, nous avons besoin de retrouver ce que Meinhof appelait déjà « le collectif », pas comme un slogan, mais comme une force organisée, structurée, offensive.

Le capitalisme racial et l’autoritarisme global ne se défont pas à coups de posts, ils s’affrontent par des formes concrètes d’organisation.
Il ne s’agit pas de mépriser les espaces numériques, mais de reconnecter la pensée à la pratique, les idées à l’action, l’indignation à la stratégie.

📣 Devenir ingouvernables pas monétisables 📣
Ce passage d’Ulrike Meinhof traverse le temps comme une boussole pour nos luttes actuelles. Dans un monde saturé d’images, de récits, de gestes protestataires éclairs, la tentation est grande de confondre prise de position et construction politique.

Premiers Matins de Novembre Éditions

A retrouver sur le site internet PMN éditions www.pmneditions.com et dans toutes les bonnes librairies.

Ce bouquin, on l’a publié chez PMN parce que son contenu demeure essentiel de nos jours. C’est un appel à des actes de solidarité, à des prises de conscience collectives et à l’action. Un livre à lire, relire et faire tourner.

des pauvres, des femmes, des immigrés et des opprimés de manière générale.
Pour lui, la solidarité internationale, c’est la capacité de renverser le monde ensemble.

La pensée politique de Newton est transversale, lucide et générale.
Il pense que racisme, capitalisme, colonisation et impérialisme sont fondamentalement reliés et interdépendants. Les personnes noires américaines ne sont pas isolées : leurs luttes rejoignent celles des peuples colonisés,

c’était une manière de survivre et se protéger. Refuser la peur et l’oppression, c’est déjà un début de révolution.

L’autodéfense, pour Newton, c’est une nécessité.
Face à un état policier qui tue, frappe, agresse, les Black Panthers s’organisent : armes, surveillance active des patrouilles de police, protection des communautés. Il ne s’agissait pas de banditisme ou de provocation,

Ainsi, à travers le Black Panther Party, il met en place des programmes sociaux : petits déjeuners offerts, clinique et éducation gratuite. L’objectif pour Newton est clair : que son peuple puisse prendre le contrôle de sa vie et s’autogérer au-delà du capitalisme du racisme.

Newton n’est pas uniquement un penseur, il prône le terrain et le concret.
Il cofonde le Black Panthers Party pour répondre aux violences faites par la police et à la misère exponentielle dans les quartiers noirs.

« Nous avons un désir si fort de vivre avec espoir et dignité humaine que l’existence sans eux est impossible »

- Le suicide révolutionnaire : faire le choix de résister, en connaissance de cause, des dangers et des risques. Pour l’auteur, vivre passivement et sans dignité, ce n’est pas réellement vivre.

Le titre du livre peut surprendre, interroger voire faire peur. Mais ici Newton ne parle pas de mourir pour rien ou par excès de consommation. Il émet une différence claire :
- Le suicide réactionnaire : baisser les bras face à l’oppression, se laisser mourir sans montrer d’opposition.

C’est un livre fort, inspirant, personnel, politique, qui amène à une réflexion essentielle : ça veut dire quoi, se battre pour vivre libre ?

"Le suicide révolutionnaire", c’est l’histoire de Huey P. Newton, cofondateur des Black Panthers. Dans ce livre aux éditions PMN, Newton nous raconte sa vie, de la rue à la révolution, de l’Amérique raciste des années 60, des prisons, de la lutte.

Premiers Matins de Novembre Éditions

« Le travail domestique n’est pas un don d’amour, c’est une contribution essentielle à l’économie, qui mérite reconnaissance et rémunération ».
Ou le trouver ? Sur notre site : www.pmneditions.com et dans toutes les bonnes librairies.

Pourquoi ce livre ?
Parce qu’il est fondamental de rappeler que les luttes ouvrières doivent impérativement inclure toutes les forces de travail, y compris le travail domestique, souvent réalisé par des femmes racisées.

une résistance collective et transformer la société depuis les marges.

En poussant dans l’ombre certaines catégories de travail, les acteurs du capitalisme renforcent les inégalités et maintiennent les hiérarchies de pouvoir au sein des sociétés.
Face à ce phénomène, Selma James élabore des stratégies d’autonomie dans nos luttes pour imposer

Sexe, race et classe, la stratégie de l'autonomie.
Ce recueil de textes met en lumière une analyse significative du capitalisme et montre de quelles manières ce système fonctionne via l’exploitation du travail des femmes, des personnes racisées et des classes populaires.

ce dernier étant dévalorisé, non reconnu et réalisé en majeure partie par des femmes. Elle pense, à juste titre, que cette force de travail est essentielle et volontairement laissée sous le tapis pour servir les intérêts de la bourgeoisie et du capital.

Qui est Selma James ?
Militante féministe et marxiste britannique, Selma James s’engage dès les années 1970 dans une critique radicale du capitalisme patriarcal. Elle a notamment cocréé le mouvement Wages for Housework, qui vise à réclamer la mise en place d’un salaire pour le travail domestique,

ces derniers sont au cœur des luttes ouvrières du passé et du présent.
A cette occasion, nous vous conseillons de découvrir ou redécouvrir le travail de Selma James et son concept : la stratégie de l’autonomie, une lecture incontournable pour penser l’émancipation collective.

Cette journée est l’occasion de rappeler que les luttes pour les droits des travailleurs sont indissociables des combats féministes et antiracistes. Les mouvements ouvriers ne peuvent être pensés sans les femmes, les personnes racisées et les précaires,

Thread sur le 1er mai : JOURNEE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES.

ou des personnages historiques qui façonnent notre manière de voir le monde. Se procurer les livres PMN c’est soutenir une petite maison d’éditions tout en découvrant ou redécouvrant des figures essentielles des luttes internationales.

PMN Editions, c’est qui ?
Nés en 2017, nous sommes une maison d’édition indépendante, animée par la volonté de transmettre et proposer des lectures de critique sociale. Spécialisée dans les récits liés à l’antiimpérialisme et l’antiracisme, l’édition met l’accent sur des histoires parfois oubliées