Jonathan Durand Folco

préparer les élections municipales, sortir des GAFAM, création d'un réseau de donneurs d'alerte contre la précarité, 5@7 et expérience culinaire autochtone avec Chef Swaneige.

Ça s'annonce pour être vraiment, vraiment cool.

Au menu: une foule d'activités, d'ateliers, conférences et débats inversés sur les thématiques suivantes: débattre pour transformer la ville, amorcer la rupture par les communs, pour une vision populaire et partagée, gouvernance climatique et savoirs citoyens, alimentation à Montréal en 2040...

28-29 août: Camp d'été Ruptures & lancement du Collectif Résilience - Transition en commun

Le mois d'août sera chargé en événements politiques pour les forces progressistes!

Deuxième rendez-vous à ne pas manquer: troisième édition du camp d'été de l'alliance Transition en Commun, sous la thématiques Rupture(s), le 28 et 29 août à la Cité-des-Hospitalières, à Montréal.

Ça s'en vient le 22-23 août prochain: un espace pour s'organiser contre l'autoritarisme et l'extrême droite. J'organise un atelier avec Bertrand Fouss de Multitudes, et il y aura une panoplie de formations et espaces de réflexions pour s'organiser. Ça promet!

Après les démissions de Jagmeet Singh et Jonathan Pedneault, plusieurs se demandent: qui pourra prendre la relève et relancer ces partis progressistes? Heureusement, un ex-politicien bien connu arrive à la rescousse pour tenter sa chance une 18e fois.

Dégooglisons Internet et dé-metaifions nos interactions sociale, une plateforme à la fois!

Bref, je vous invite à découvrir cette infrastructure numérique collective que j'utilise de plus en plus souvent dans mes différents projetset qui peut se combiner aisément à d'autres outils libres, décentralisés, préfigurant un monde numérique post-capitaliste.

L'intelligence artificielle ne joue ici aucun rôle, bien qu'un outil algorithmique homemade facilitant la découvrabilité de contenus sur la plateforme pourrait s'avérer utile éventuellement.

En commun offre une vraie curation de contenus, le tout avec avec un souci de la pertinence, de la véracité et du potentiel transformateur des idées diffusées.

Un autre avantage de la plateforme En Commun, c'est qu'elle n'est pas d'abord pilotée par des algorithmes ou des gestionnaires assoiffés de profits, en captant votre attention avec des reels addictifs; c'est d'abord une plateforme gérée par des humains (16 employé·e·s).

Bientôt, l'outil Babillard sera ajouté à la plateforme avec la possibilité de créer des événements où les gens peuvent s'inscrire, un peu comme on le fait ici sur Facebook. On pourra enfin organiser des événements et rejoindre nos contacts sans avoir à payer de la publicité en échange de visibilité.

avec des carnets, de notes, un lexique et des références sur d'innombrables sujets. J'ai créé mes "Carnets politiques" avec différents textes d'analyse que j'ai publié sur Facebook dans les derniers mois, mais qui sont sauvegardés hors de l'environnement de Meta sous une licence Creative Commons.

Il y a aussi l'outil Praxis, qui est une base de connaissances sur une multitudes de sujets, permettant de connecter les savoirs, documenter des événements, initiatives, projets, démarches, luttes citoyennes, etc. C'est un outil à mi-chemin entre un blogue collectif et Wikipédia...

C'est un véritable réseau social, avec des gens qui collaborent, se rencontrent, se concertent et organisent des projets aux quatre coins du Québec. Si j'avais une comparaison à faire, il s'agit d'une sorte de "Slack" québécois, mais avec un fil d'actualité et une ambiance plus "grassroots".

Cette plateforme ne remplace Facebook directement, mais offre un environnement stimulant pour les personnes intéressées par tout ce qui touche le développement des communautés, la culture, les initiatives de transition socio-écologique, l'économie sociale, les mouvements sociaux, etc.

Passerelles - Communautés pour le bien commun Plateforme numérique éthique qui facilite la rencontre et les échanges entre des milliers de personnes partout au Québec, par Projet collectif.

Mais plus pour longtemps.

Projet collectif a lancé une nouvelle mise à jour de son outil Passerelles, qui offre un fil d'actualité, une messagerie, la capacité de créer des communautés sur une foule de thématiques, enjeux et aspirations.

Des gens quittent X pour Bluesky, et beaucoup quittent Messenger au profit de Signal. Plusieurs restent sur Facebook, comme moi, en raison des communautés qui ont été tissées avec le temps, ou en raison de certaines fonctionnalités encore utiles comme les groupes de discussion et les événements.

À l'heure où plusieurs personnes souhaitent échapper aux grands médias sociaux capitalistes, lesquels sont de plus en plus inféodés au trumpisme, nous assistons à des mouvements de migration vers des plateformes plus saines, sans publicité ciblée, collecte de données et discours de haine.

En commun Plateformes éthiques en commun pour connecter les savoirs et les personnes pour une société plus collaborative et ouverte, par Projet collectif.

Connaissez-vous En commun? C'est une suite de plateformes numériques éthiques, gratuites, accessibles et collaboratives, opérées par une entreprise d'économie sociale du Québec, Projet collectif. 🧵

Avec Trump, l’émergence d’un « capitalisme de malfrats » L’incroyable manipulation boursière qui a accompagné la volte-face de Donald Trump sur les droits de douane met en lumière l’émergence d’une nouvelle classe dominante qui ne cache plus ses travers et…

"L’incroyable manipulation boursière qui a accompagné la volte-face de Donald Trump sur les droits de douane met en lumière l’émergence d’une nouvelle classe dominante qui ne cache plus ses travers et fait de la corruption, du vol et des arnaques le fondement de sa politique."

Belle caricature de Chloé Germain-Thérien dans Le Devoir aujourd'hui. Heureux de voir que le concept de fenêtre d'Overton circule davantage dans l'espace public ces temps-ci. Les idées folles d'hier sont devenues la norme aujourd'hui, à grands coups de tronçonneuse.

Depuis les États-Unis de Trump, une vague obscurantiste s’abat sur la science L’administration a mis à la porte un très grand nombre de scientifiques dans les agences fédérales. Celles et ceux qui restent se taisent et doivent censurer leurs travaux. Mais la mobilisation s’org…

Pour terminer, voici un article de la journaliste Caroline Coq-Chodorge qui décrit de manière concrète comment les décrets de Trump et les coupures du DOGE affectent déjà la vie d'une foule de scientifiques aux États-Unis.

Or, on ne parle pas ici d'abord des recherches en sciences sociales ou théories critiques (ex: études féministes), mais bien de la recherche sur le climat, la santé publique, l'éthique, et dans la vaste majorité des disciplines scientifiques.

Il me semble essentiel ici de ne pas adhérer à cette rhétorique qui joue le jeu du trumpisme et du démantèlement de la liberté académique au nom d'un sain retour au "bon sens" ou à une recherche débarrassée de lubies wokes.

Ce discours est bien présent dans l'espace public, et quelques gens qui commentent occasionnellement sous mes publications soutiennent une telle lecture des événements. Au fond, ça ne serait qu'un "retour du balancier" après des années d'errance idéologique.

Par ailleurs, certaines personnes semblent sceptiques face à l'idée que l'administration Trump verserait dans la répression de la science ou la "censure". Il agirait au contraire pour libérer la recherche de la censure "woke" et d'autres idéologies inspirées de l'EDI.

De plus, comme l'extrême droite est déjà au pouvoir dans plusieurs pays ou pourrait l'être dans les prochaines années, le fait de prendre exemple sur les mesures de Trump pourrait littéralement être catastrophique pour le libre développement du savoir à l'échelle mondiale.

À défaut de pouvoir manifester aujourd'hui, je voulais souligner mon appui à ce mouvement qui a une portée intrinsèquement internationale. La répression de la recherche aux États-Unis affecte le développement des sciences et des connaissances sur toute la planète.

Mon petit doigt me dit que l'obsession politique et médiatique pour l'enjeu des tarifs douaniers au Canada y est pour quelque chose. Les va-et-vient incessants de Trump sur cette question nous empêche de voir tout ce qu'il perturbe en parallèle: droits humains, science, environnement, etc.

En France, des manifestations de soutient on lieu (Debout pour les sciences), mais au Canada, malgré quelques lettres ouvertes d'universitaires, chercheuses et chercheurs inquiets par la situation, il ne semble pas y avoir d'action de soutien prévue aujourd'hui à ma connaissance.