Cannes jour 12 - Rattrapage et bilan
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Cannes jour 12 - Rattrapage et bilan
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La petite dernière de Hafsia Herzi aurait pu être un film lourd, didactique ou programmatique, mais ici, la bienveillance et la justesse règnent
C’est parfaitement écrit et interprété, c’est beau, touchant,
C’est un grand film, avec une grande actrice.
Arès Nostalgia, Mario Martone revient à Cannes avec Fuori. Et comme pour Nostalgia, c’est aussi beau qu’ennuyant
Certaines scènes sont magnifiques, notamment toute la séquence dans la boutique de Barbara, mais le rythme du film est tellement plat que l’ennui grandit à mesure que le récit avance
Cannes jour 11 - Les Dardenne s'essouflent et Roustaee convainc à moitié
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Woman and Child de Roustaee a une première partie maîtrisée, puissante et qui se conclut par une scène déchirante
Mais une fois terminé, tout est déjà dit. La seconde partie ne fait que répéter ce qu’on a déjà compris et tourne un peu en rond
Heureusement, le tout est rattrapé par une fin sublime
Avec Jeunes mères les Dardenne réitèrent mais cette fois le dispositif semble encore plus artificiel que d’habitude
Tout est programmatique, surexplicatif
Les jeunes actrices sont très inégales, les dialogues sonnent faux, les situations manquent d’intensité et l'émotion ne vient jamais
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Cannes jour 10
Au programme du jour : introspections
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Sorry, Baby d’Eva Victor impressionne : un premier film maîtrisé, drôle, touchant, sans jamais édulcorer la gravité du sujet. L’écriture sonne juste, l’interprétation aussi. Une œuvre humaine et sincère.
Une vraie révélation.
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Mention spécial à Abraham Wapler, révélation de ce film, qui joue le François Civil à merveille !
23.05.2025 07:44 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0Avec La Venue de l’avenir, Klapisch reste fidèle à ses thèmes : famille, liens, filiation, rencontres. Le film navigue entre XIXe et XXIe siècle dans un Paris idéalisé. Moins subtil et plus naïf que ces deux derniers films mais l'histoire m'emporte et le charme opère.
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Cannes jour 9 - Ennui profond suivi de grandes cascades
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Avec un début laborieux, confus et mal monté Mission Impossible 8 déçoit comme le précédent Mais deux scènes folles une en sous-marin l'autre dans les airs sauvent l’ensemble de la catastrophe
Une conclusion décevante, mais persuadé que Tom Cruise n’a pas dit son dernier mot dans le cinéma d'action.
Cannes jour 8
Au programme du jour : comédie avec Alain Chabat et traque policière avec Thomas Ngijol
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Thomas Ngijol surprend avec Indomptables, polar inspiré du documentaire Une crime à Abidjan. Il signe un film humble et sincère, sans effets, centré sur les personnages et leur dilemmes. Loin de la comédie qui l'a fait connaître, Indomptables une très belle réussite.
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Cannes - Jour 7
Au programme du jour : Chang Chen magnifique livreur à vélo, une patineuse artistique sous pression et le Parasite français
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Classes moyenne vu a la Quinzaine est une comédie sur fond de lutte des classes hilarante. Tempo parfait, casting cinq étoiles (Calamy, Ramzy, Laffite, Bouchez…). Chacun brille. Ça dégénère façon Parasite. Moins acide qu’attendu, mais c'est le haut du panier de la comédie française.
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Mi-film sportif, mi-thriller psychologique, Girl on Edge raconte l’histoire d’une jeune patineuse artistique qui voit sa mère, et coach impitoyable, prendre sous son aile une autre patineuse. C’est un premier film ambitieux qui manque cruellement de subtilité pour être touchant
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Avec Lucky Lu, Lloyd Lee Choi signe un mélo sur deux jours de galère d’un livreur à vélo dans le Chinatown de NY. Entre urgence et réalisme brut, on pense aux Safdie : même tension urbaine, même enchaînement d’emmerdes. Avec un Chang Chen très touchant
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Cannes Jour 6 - Au programme aujourd'hui : séance de luminothérapie avec Patrick Hivon
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Merci à la Quinzaine et a Alain Chabat pour la masterclass et la découverte de The Groove Tube dont je ne me suis toujours pas remis 🤣
20.05.2025 16:39 — 👍 0 🔁 1 💬 0 📌 0Amour Apocalypse est une comédie éco-anxieuse québécoise qui flirte avec Her et Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare. C'est moderne, drôle, bizarre et d'une grande justesse dans la description du mal-être ambiant et du climat oppressant que beaucoup d’entre nous ressentons.
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Cannes jour 5 - Au programme aujourd'hui : des femmes endeuillées et des requins tueurs.
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Dangerous Animals, se révèle être une bisserie ultra efficace qui n’a jamais la prétention de faire autre chose que de nous divertir et d’assurer la dose de fun régressif dont on a besoin à mi-festival.
C’est méchant, ça fait mal, c’est drôle, c’est tendu et c’est parfaitement réalisé.
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Christian Petzold vient à Cannes pour la première fois avec Miroir No. 3, un film sur le deuil, beau et tendre. Le réalisateur retrouve son actrice fétiche, Paula Beer, bouleversante (comme à son habitude), et signe sans doute son meilleur film.
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Au programme du jour, sorcellerie polonaise à la Quinzaine des cinéastes
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Avec Que ma volonté soit faite, Julia Kowalski n’utilise pas le fantastique pour faire genre :
C’est beau, c’est crade, c’est viscéral, ça imprime la rétine, et c’est sûrement ce qu’il y a eu de mieux dans le genre depuis Grave.
CANNES 2025 - JOUR 3
Un vendeur d’orchidées japonais, des terroristes écologistes et les débuts de l’école laïque.
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L’Engloutie, premier film de Louise Hémon, est passionnant avec Galatéa Bellugi qui incarne à merveille une jeune enseignante en 1899, dans un village enneigé.
Certaines scènes me resteront en tête notamment cette formidable fête du passage au nouveau siècle, avec cette musique folle.
Fable écologique révolutionnaire, La mort n’existe pas convoque Alice au pays des merveilles et Miyazaki. Le grand intérêt du film réside dans sa direction artistique très singulière : une seule couleur domine chaque plan, et les personnages se fondent dans le décor. #Cannes2025 #Quinzaine
17.05.2025 09:16 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0Brand New Landscape débute avec les clichés du film japonais de festival.
Mais quelques saillies comiques viennent perturber ce film bien trop sage, puis des saillies politiques et poétiques qui révèlent un film premier film sensible et touchant.
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