JiroHori

Film qui m'a plus intéressé que passionné même si on se laisse porter par l'étrange mélancolie avec plaisir. Et intérêt encore plus grand avec l'écoute du - comme très souvent - passionnant Begaudeau dans son podcast La gêne occasionnée.

Ce soir : Conte de cinéma, de Hong Sang-soo (2005)

Et pourtant le film reste assez doux et poétique, car Sōmai reste au niveau des enfants tout du long. Et même s'ils perdent une partie de leur innocence durant cet été, ils restent des enfants avec la vie devant eux, et une mémoire à faire vivre.

En effet, encore un :) Film étonnant , léger, solaire, alors que plane dessus, du début à la fin, l'ombre de la mort. Et celle ci est évoquée de manière parfois assez frontale, dans ce qu'elle a de plus absurde, de plus barbare, le soleil ayant d'ailleurs alors laissé place à la tempête. 1/2

J'ai l'impression que les 2 films historiques sont moins appréciés que les autres. J'ai été très impressionné par les 2, malgré une fin bof pour la Princesse Errante, mais film très ambitieux dans sa production et son propos. Après ça reste 6 films allant du très bon au chef d'oeuvre à mes yeux.

Ce soir : The Friends, de Shinji Sōmai (1994).

Top Yasujirô Ozu actualisé suite aux 3 récentes découvertes faite en salle, à l'occasion des 120 ans de sa naissance. Merci, entre autre, à Carlotta pour tout le travail autour cet auteur.

Ah oui très puissant La nuit des femmes. C'est d'ailleurs ce qui m'a marqué dans ses 6 réalisations, ils sont sacrément politiques. Y compris la fresque historique La princesse errante, sur la Chine. J'aimerais beaucoup lire des articles d'époques japonais sur ces sorties.

Il faudra que je les revois en bluray, j'avais tous été les voir en salle et si j'avais apprécié les 6, celui ci était en tête. Totalement sous le charme de ce drame romantico-historique.

Le film en lui même est un mélange intéressant entre le film de gangster, la romance et un (mélo)drame aux accents social. Sans m'ennuyer je pense que ses 2h ne sont pas totalement justifiézs et qu'il aurait mérité d'être un peu plus concis. Très beau final cela dit.

Découverte en salle cet après-midi de ce Ozu muet de 1933. Belle restauration 4k qui permet notamment de profiter d'un superbe noir et blanc, à l'image de l'affiche. Étonnant de retrouver une jeune Kinuyo Tanaka (23/24 ans) dans un personnage de femme moderne marquée par la culture occidentale. 1/2

Pas grand chose d'autre à dire à chaud que "grandiose". Le film est d'un ambition et d'une audace folle, dans sa production autant que sa mise en scène. Mais c'est aussi une oeuvre pacifiste qui fait le plus grand bien en ce moment.

La bande annonce ne m'a pas du tout donné envie. J'ai l'impression que c'est très lissé par rapport au manga qui avait quand même un petit ton satirique. Ici tout semble juste "mignon". Mais j'espère me tromper.

Ah oui y'a du très très lourd entre le Cimino et le Yang. Made in HK m'avait beaucoup touché aussi. La chair et le sang faudrait que je le revois, je me souviens avoir été assez dérangé par certaines scènes lors du dernier visionnage. Toujours pas vu le Ang Lee.

Samedi prochain sera projeté au Max Linder Panorama Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk (1966). Une occasion rare de découvrir ce film de 7h (découpé ici en 3 parties, avec 2 entractes) sur grand écran. J'ai hâte à la fois de découvrir l'oeuvre et de vivre une expérience de cinéma unique.

【公式】ザ・ブルーハーツ「リンダ リンダ」【1stシングル(1987/5/1)】THE BLUE...

Dans les deux cas on se laisse porter avec plaisir et on trépigne d'arriver aux concerts de fin, climax libérateur et fort en émotion, y compris pour le spectateur.
Pour ne spolier je met la version original de Linda Linda Linda, du groupe The Blue Heart.
youtu.be/RYC71PAuIKE?...

Le 2d malgré un peu d'humour relève plus du drame et du portrait de ce groupe de rock. Film taiseux et lent, avec une réalisation et une photo très soignée pour capturer des petits moment du quotidien, des relations entre les personnages, et cette atmosphère de fin de lycée et donc de l'adolescence.

Dans le 1er des lycéenne en cours de rattrapage estival vont devoir reprendre la fanfare du lycée suite à une bourde de leur part. Pure comédie teenage, souvent potache. On suit avec plaisir l'évolution de ces filles à la marge, qui vont devoir unir leurs efforts pour déjouer les attentes.

Je me suis récemment fait ce chouette "diptyque" : 2 films sur des lycéennes qui font de la musique et qui s'entraînent pour un concert en fin d'année / film :
- Swing Girls (2004), de Shinobu Yaguchi
- Linda Linda Linda (2005), de Nobuhiro Yamashita
Deux films aux approches assez différentes.
1/?

Il faut que je revois Typhoon Club, que j'avais aimé mais sans être très touché pour autant. Je note pour The Catch !
C'est en effet à ces deux Yang que je pensais. Mahjong on retrouve aussi l'espoir du couple (même si comme tu le notes justement la fin de Love Hotel n'est pas d'un grand optimisme).

Je disais qu'on passait vite d'un sentiment à l'autre sur Déménagement, mais là c'est tout aussi vrai, surtout avec Noriko Hayami ❤️
J'ai aussi un peu pensé à Edward Yang (quoique ce devrait être l'inverse) avec cette description assez violente des rapports de consommation entre les individus.

C'était superbe en effet ! Le pitch me faisait un peu peur, tout comme le début du film (quoique très beau esthétiquement parlant), mais la suite est vraiment très belle. Ces deux individus brisés qui vont essayer de se reconstruire à deux.

Ce soir : Love Hotel (1985), de Shinji Sōmai.

Bref, 5 excellents films, de 3 réalisateurs incontournables du cinéma japonais.
Allez tous les voir si vous le pouvez, mais si je devais en conseiller 2 en prio je dirais Déménagement et Kuroneko (même si ça fait mal de laisser Takamine sur le côté). D'autant que d'autres Ozu arrivent, il me semble.

Une femme dans le vent fait le portait d'une femme dans le besoin financier qui va sacrifier sa dignité pour soigner son jeune enfant. C'est un poignant drame social, même si la fin vire un peu trop au mélo à mon goût.

Quant aux Ozu, on retrouve Kinuyo Tanaka dans les rôles principaux. Avec à ses côtés la géniale Hideko Takamine dans Les soeurs Munakata, toujours aussi lumineuse, et qui parvient à nous faire rire et pleurer dans cette histoire d'amour impossible prise en étaux par les moeurs patriarcaux.

Alors que Déménagement représente un des sommets critiques de la carrière de Sōmai avec Typhoon Club, les deux Shindō sont des merveilles de noir & blanc, mélange de fantastique, d'horreur et d'érotisme. Ma préférence va pour le conte romantique et vengeur Kuroneko.

Probable hasard du calendrier mais le 25 octobre sont (re)sorties en salle 5 films japonais qui valent le détour :
Déménagement (1993), de Shinji Sōmai.
Onibaba (1964) et Kuroneko (1969), de Kaneto Shindō.
Une femme dans le vent (1948) et Les Sœurs Munakata (1950) de Yasujirō Ozu.

石川さゆり　　津軽海峡冬景色

Un peu d'Ishikawa Sayuri pour bien débuter ce vendredi youtu.be/6g_t1187ZDQ?...