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J’ai essayĂ© de rĂ©sumer les points intĂ©ressants le mieux possible, mais je peux apporter citations et autres Ă©lĂ©ments si tu le souhaite : signale-toi et je te ferai un post spĂ©cial, il est difficile de citer toutes les sources en image avec des URL non cliquables.

Pour le prochain post, nous parleront d’un truc qui va pas mal nous faire grincer des dents : la place du pĂšre et la “destruction du modĂšle familial” par les alĂ©as de la vie moderne.

À mon sens, c’est trùs important de se plonger dans ce type d’ouvrage qui nous permet aussi de mieux comprendre nos parents ou grands parents. 

Personnellement, je dĂ©couvre beaucoup de choses et je comprends l’ampleur du problĂšme, le contexte social de l’époque, et ça m’apporte une meilleure comprĂ©hension du boomer. 

On ne devient pas comme ça par hasard. Au delĂ  d’une gĂ©nĂ©ration “favorisĂ©e” Ă©conomiquement, on trouve aussi tous ces prĂ©jugĂ©s, cette Ă©ducation insuffisante, ce manque de connaissance sur les sujets tabous. Ce n’est pas une excuse, car beaucoup ont simplement reproduit ce modĂšle sans se poser de question. Mais quand mĂȘme. C’est intĂ©ressant !

J’ai essayĂ© de rĂ©sumer les points intĂ©ressants le mieux possible, mais je peux apporter citations et autres Ă©lĂ©ments si tu le souhaite : signale-toi et je te ferai un post spĂ©cial, il est difficile de citer toutes les sources en image avec des URL non cliquables. Pour le prochain post, nous parleront d’un truc qui va pas mal nous faire grincer des dents : la place du pĂšre et la “destruction du modĂšle familial” par les alĂ©as de la vie moderne. À mon sens, c’est trĂšs important de se plonger dans ce type d’ouvrage qui nous permet aussi de mieux comprendre nos parents ou grands parents. Personnellement, je dĂ©couvre beaucoup de choses et je comprends l’ampleur du problĂšme, le contexte social de l’époque, et ça m’apporte une meilleure comprĂ©hension du boomer. On ne devient pas comme ça par hasard. Au delĂ  d’une gĂ©nĂ©ration “favorisĂ©e” Ă©conomiquement, on trouve aussi tous ces prĂ©jugĂ©s, cette Ă©ducation insuffisante, ce manque de connaissance sur les sujets tabous. Ce n’est pas une excuse, car beaucoup ont simplement reproduit ce modĂšle sans se poser de question. Mais quand mĂȘme. C’est intĂ©ressant !

03.10.2025 12:44 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
Voir des généralités faites sur les personnes "immatures" me fait lever les yeux au ciel. Surtout lorsqu'on parle de garçons qui "deviennent efféminés ou trop proches de leur mÚre" à cause de cette immaturité. C'est trÚs simpliste et je pense que ce type de science a dû causer par mal de dommages sur beaucoup d'enfants. 

Alors oui, on est en 1964, mais beaucoup de nos parents ont été élevés là dedans.

C'est d'ailleurs parce que ma maman a dĂ» ĂȘtre Ă©levĂ©e dans ce contexte-lĂ  que je m'intĂ©resse Ă  ce livre. Comment a-t-elle grandi ? Plus j'en apprends, plus je rĂ©alise l'ampleur des traumas.

Je comprends un peu mieux cette ignorance des problématiques de genre et de sexualité qui marquent nos boomers. Combien ont été catégorisé-es comme fols à cause de ça ? Combien ont souffert des années en l'absence de réflexion sur ces sujets ?

(La question de l'homosexualité est adressée plus tard dans le livre, on y arrivera)

Donc, non, l'immaturitĂ© pubertaire n'entraĂźne pas forcĂ©ment de trouble de la personnalitĂ©. Cela PEUT ĂȘtre le cas, comme je l'ai dĂ©couvert, mais c'est multi-factoriel. C'est pas parce que t'as tes rĂšgles Ă  16 ans que tu es borderline, narcissique ou immature.

Voir des gĂ©nĂ©ralitĂ©s faites sur les personnes "immatures" me fait lever les yeux au ciel. Surtout lorsqu'on parle de garçons qui "deviennent effĂ©minĂ©s ou trop proches de leur mĂšre" Ă  cause de cette immaturitĂ©. C'est trĂšs simpliste et je pense que ce type de science a dĂ» causer par mal de dommages sur beaucoup d'enfants. Alors oui, on est en 1964, mais beaucoup de nos parents ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©s lĂ  dedans. C'est d'ailleurs parce que ma maman a dĂ» ĂȘtre Ă©levĂ©e dans ce contexte-lĂ  que je m'intĂ©resse Ă  ce livre. Comment a-t-elle grandi ? Plus j'en apprends, plus je rĂ©alise l'ampleur des traumas. Je comprends un peu mieux cette ignorance des problĂ©matiques de genre et de sexualitĂ© qui marquent nos boomers. Combien ont Ă©tĂ© catĂ©gorisĂ©-es comme fols Ă  cause de ça ? Combien ont souffert des annĂ©es en l'absence de rĂ©flexion sur ces sujets ? (La question de l'homosexualitĂ© est adressĂ©e plus tard dans le livre, on y arrivera) Donc, non, l'immaturitĂ© pubertaire n'entraĂźne pas forcĂ©ment de trouble de la personnalitĂ©. Cela PEUT ĂȘtre le cas, comme je l'ai dĂ©couvert, mais c'est multi-factoriel. C'est pas parce que t'as tes rĂšgles Ă  16 ans que tu es borderline, narcissique ou immature.

03.10.2025 12:44 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Retard de puberté, immaturité affective et troubles de la personnalité.

Ce sont des choses que je n'aurais pas forcĂ©ment reliĂ©es entre elles, aussi, lorsque j'ai lu que le retard pubertaire pouvait entraĂźner des troubles de la personnalitĂ©, j'ai posĂ© direct mon cafĂ© et j'ai cherchĂ©, prĂȘte Ă  call bullshit. 

La premiÚre étude citée a 100 ans (1925) et bon. Petit panel. Méthodo inconnue. CritÚres merdiques (uniquement sur les résultats scolaires).

Et pourtant.
C'est beaucoup moins pregnant que ce que le bouquin veut nous faire croire, mais il peut éventuellement y avoir un lien entre tout ça.

Notamment avec les évolutions hormonales liées à la puberté et qui déclenchent en cascade tout un panel de changements psychologiques en plus de l'apparition des caractéristiques physiques de la puberté. Un beau bordel qui peut entraßner des ruptures psychiques.

En revanche, ces retards (on parle d'absence de rĂšgles Ă  15 ans par exemple) n'ont pas toujours les mĂȘmes causes ni les mĂȘmes consĂ©quences. Le retard peut ĂȘtre gĂ©nĂ©tique : c'est comme ça dans la famille. Il peut ĂȘtre liĂ© Ă  une divergence chromosomique, Ă  un dĂ©rĂšglement hormonal, Ă  une pathologie qui n'a rien Ă  voir, voire mĂȘme Ă  l'excĂšs de sport. ForcĂ©ment, les suites et consĂ©quences ne sont pas du tout les mĂȘmes selon l'origine du retard.

Retard de pubertĂ©, immaturitĂ© affective et troubles de la personnalitĂ©. Ce sont des choses que je n'aurais pas forcĂ©ment reliĂ©es entre elles, aussi, lorsque j'ai lu que le retard pubertaire pouvait entraĂźner des troubles de la personnalitĂ©, j'ai posĂ© direct mon cafĂ© et j'ai cherchĂ©, prĂȘte Ă  call bullshit. La premiĂšre Ă©tude citĂ©e a 100 ans (1925) et bon. Petit panel. MĂ©thodo inconnue. CritĂšres merdiques (uniquement sur les rĂ©sultats scolaires). Et pourtant. C'est beaucoup moins pregnant que ce que le bouquin veut nous faire croire, mais il peut Ă©ventuellement y avoir un lien entre tout ça. Notamment avec les Ă©volutions hormonales liĂ©es Ă  la pubertĂ© et qui dĂ©clenchent en cascade tout un panel de changements psychologiques en plus de l'apparition des caractĂ©ristiques physiques de la pubertĂ©. Un beau bordel qui peut entraĂźner des ruptures psychiques. En revanche, ces retards (on parle d'absence de rĂšgles Ă  15 ans par exemple) n'ont pas toujours les mĂȘmes causes ni les mĂȘmes consĂ©quences. Le retard peut ĂȘtre gĂ©nĂ©tique : c'est comme ça dans la famille. Il peut ĂȘtre liĂ© Ă  une divergence chromosomique, Ă  un dĂ©rĂšglement hormonal, Ă  une pathologie qui n'a rien Ă  voir, voire mĂȘme Ă  l'excĂšs de sport. ForcĂ©ment, les suites et consĂ©quences ne sont pas du tout les mĂȘmes selon l'origine du retard.

03.10.2025 12:44 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Transidentité en 1964 : que quoi ?

J'ai trouvé quelque chose d'intéressant en page 51. Une hypothÚse selon laquelle les adolescentes pubÚres (cad aprÚs leurs premiÚres rÚgles) voudraient "devenir des garçons", justement à cause de ce qu'elles considÚrent un peu comme une malédiction ou une injustice. Souffrir chaque mois, saigner, pourquoi ? Avoir le labeur et la charge de l'enfant, pourquoi ? Pourquoi les femmes ? Pourquoi cette injustice ?

On voit bien que l'idée de transidentité n'existe tout simplement pas ici (Alors que les personnes trans, elles, existaient bel et bien en 1964). Car si on considÚre la réalité des transitions, ça explique énormément de choses sur les interrogations désuettes. Par ailleurs, et ce n'est pas que ma propre expérience de femme cisgenre, ce rejet de la "malédiction" ne touche que peu d'entre nous en réalité. Bullshit.

Les hommes trans de ma connaissance n'ont pas du tout eu ce type de raisonnement, c'était quelque chose de bien plus viscéral, identitaire. Rien à voir avec les rÚgles, celles-ci étant plutÎt une souffrance rappelant le hiatus entre le genre d'assignation et l'identité.

Mais on voit donc bien cette non-question de la cisnormativité. Si elles veulent changer de genre, c'est à cause de leurs rÚgles. Et pas du tout car elles ne sont pas des femmes cis.

Pour 1964, je ne suis pas forcément surprise, mais je ne m'attendais pas du tout à trouver ce questionnement. Alors oui, pour le coup c'est raté, mais c'est un début d'interrogation concernant ces désirs de transition, et je suis sûre que ce n'est pas du tout abordé dans 99% des publications de l'époque.

Du coup, si on te sort cet argument, tu pourras dire que 1964 a appelé et veut récupérer ses idées rétrogrades.

Transidentité en 1964 : que quoi ? J'ai trouvé quelque chose d'intéressant en page 51. Une hypothÚse selon laquelle les adolescentes pubÚres (cad aprÚs leurs premiÚres rÚgles) voudraient "devenir des garçons", justement à cause de ce qu'elles considÚrent un peu comme une malédiction ou une injustice. Souffrir chaque mois, saigner, pourquoi ? Avoir le labeur et la charge de l'enfant, pourquoi ? Pourquoi les femmes ? Pourquoi cette injustice ? On voit bien que l'idée de transidentité n'existe tout simplement pas ici (Alors que les personnes trans, elles, existaient bel et bien en 1964). Car si on considÚre la réalité des transitions, ça explique énormément de choses sur les interrogations désuettes. Par ailleurs, et ce n'est pas que ma propre expérience de femme cisgenre, ce rejet de la "malédiction" ne touche que peu d'entre nous en réalité. Bullshit. Les hommes trans de ma connaissance n'ont pas du tout eu ce type de raisonnement, c'était quelque chose de bien plus viscéral, identitaire. Rien à voir avec les rÚgles, celles-ci étant plutÎt une souffrance rappelant le hiatus entre le genre d'assignation et l'identité. Mais on voit donc bien cette non-question de la cisnormativité. Si elles veulent changer de genre, c'est à cause de leurs rÚgles. Et pas du tout car elles ne sont pas des femmes cis. Pour 1964, je ne suis pas forcément surprise, mais je ne m'attendais pas du tout à trouver ce questionnement. Alors oui, pour le coup c'est raté, mais c'est un début d'interrogation concernant ces désirs de transition, et je suis sûre que ce n'est pas du tout abordé dans 99% des publications de l'époque. Du coup, si on te sort cet argument, tu pourras dire que 1964 a appelé et veut récupérer ses idées rétrogrades.

03.10.2025 12:44 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Le petit tacle psyK en question :
"En revanche, les psychanalystes de stricte obĂ©dience freudienne soutiennent que les Ă©lĂ©ments fondamentaux de la structure psychique ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© acquis dans l'enfance et mĂȘme dans les premiers mois de la vie, comme l'a affirmĂ© Melanie Klein. Ils se bornent donc Ă  enregistrer les conflits qui peuvent survenir dans l'adolescence en les interprĂ©tant comme la manifestation actuelle de conflits plus anciens."
 
Voilà, ça fait pas de mal.

On parle donc ici avant tout du développement d'une personnalité durant cette phase charniÚre qu'est l'adolescence, en prenant en compte tous les contextes (personnel, culturel, social), ça me semble plutÎt une bonne chose. J'ai trouvé beaucoup de livres sur l'éducation des jeunes enfants et c'est le premier livre sur l'adolescence que je rencontre par hasard.

En 1964, mĂȘme les plus progressistes des Ă©ditions admettent qu'on connaĂźt encore trĂšs mal les raisons de la phase adolescente. Sont Ă©voquĂ©s l'hypothalamus, l'hypophyse et les glandes endocrines. Ce qui est dĂ©jĂ  une belle avancĂ©e au vu des autres livres de l'Ă©poque.

Le petit tacle psyK en question : "En revanche, les psychanalystes de stricte obĂ©dience freudienne soutiennent que les Ă©lĂ©ments fondamentaux de la structure psychique ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© acquis dans l'enfance et mĂȘme dans les premiers mois de la vie, comme l'a affirmĂ© Melanie Klein. Ils se bornent donc Ă  enregistrer les conflits qui peuvent survenir dans l'adolescence en les interprĂ©tant comme la manifestation actuelle de conflits plus anciens." VoilĂ , ça fait pas de mal. On parle donc ici avant tout du dĂ©veloppement d'une personnalitĂ© durant cette phase charniĂšre qu'est l'adolescence, en prenant en compte tous les contextes (personnel, culturel, social), ça me semble plutĂŽt une bonne chose. J'ai trouvĂ© beaucoup de livres sur l'Ă©ducation des jeunes enfants et c'est le premier livre sur l'adolescence que je rencontre par hasard. En 1964, mĂȘme les plus progressistes des Ă©ditions admettent qu'on connaĂźt encore trĂšs mal les raisons de la phase adolescente. Sont Ă©voquĂ©s l'hypothalamus, l'hypophyse et les glandes endocrines. Ce qui est dĂ©jĂ  une belle avancĂ©e au vu des autres livres de l'Ă©poque.

03.10.2025 12:44 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Manuel d’éducation
“L’Adolescent” (1964)
Je te prĂ©sente aujourd'hui "L'Adolescent" de D.Origlia et H.Ouillon, paru en 1964 aux Ă©ditions ESF (Éducation SantĂ© Famille/Éditions Sociales Françaises)

"Les Éditions Sociales sont une maison d'Ă©dition situĂ©e Ă  Paris, spĂ©cialisĂ©e dans la publication d'ouvrages Ă  caractĂšre social, politique et historique, souvent liĂ©s Ă  la pensĂ©e progressiste et aux sciences humaines. Elles ont jouĂ© un rĂŽle important dans la diffusion de textes marxistes et d'analyses critiques de la sociĂ©tĂ© au XXe siĂšcle." [WikipĂ©dia]
 
On est donc loin du traditionnel guide de dressage issu de la pensĂ©e de FĂ©nelon. Le fait mĂȘme de parler d'adolescence est, pour l'Ă©poque, plutĂŽt avant-gardiste. Mention spĂ©ciale aux remarques anti-psychanalyse en dĂ©but d'ouvrage. Je suis en confiance. Spoiler : ça ne va pas durer trĂšs longtemps.

Manuel d’éducation “L’Adolescent” (1964) Je te prĂ©sente aujourd'hui "L'Adolescent" de D.Origlia et H.Ouillon, paru en 1964 aux Ă©ditions ESF (Éducation SantĂ© Famille/Éditions Sociales Françaises) "Les Éditions Sociales sont une maison d'Ă©dition situĂ©e Ă  Paris, spĂ©cialisĂ©e dans la publication d'ouvrages Ă  caractĂšre social, politique et historique, souvent liĂ©s Ă  la pensĂ©e progressiste et aux sciences humaines. Elles ont jouĂ© un rĂŽle important dans la diffusion de textes marxistes et d'analyses critiques de la sociĂ©tĂ© au XXe siĂšcle." [WikipĂ©dia] On est donc loin du traditionnel guide de dressage issu de la pensĂ©e de FĂ©nelon. Le fait mĂȘme de parler d'adolescence est, pour l'Ă©poque, plutĂŽt avant-gardiste. Mention spĂ©ciale aux remarques anti-psychanalyse en dĂ©but d'ouvrage. Je suis en confiance. Spoiler : ça ne va pas durer trĂšs longtemps.

Oui, je bouge encore. Aujourd'hui, on attaque un livre d'éducation des ados édité en 1964. Beaucoup de choses à dire, donc ce sera en plusieurs parties. Pour le moment, on parle #transidentité et #troublesdelapersonnalité

03.10.2025 12:44 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
C’était bien violent, tout ça.

Donc, pour me faire pardonner, voici un pĂȘle-meme d’animaux mous : [chat, panda, koala, paresseux, chinchilla, capybara

C’était bien violent, tout ça. Donc, pour me faire pardonner, voici un pĂȘle-meme d’animaux mous : [chat, panda, koala, paresseux, chinchilla, capybara

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
Pour finir...

Qu’est-ce que ça dit de nous ? Qu’on apprĂ©cie de voir des gens se faire hurler dessus tant que c’est pas nous ?

Qu’on aime le narratif de l’amour vache qui finit par payer, laissant un restaurant certes en faillite mais flambant neuf avec des gens qui sourient Ă  la camĂ©ra ?

Dans 60 Ă  70% des cas, en rĂ©alitĂ©, rien ne change. Une fois les sauveurs partis, les restaurateur-ices reviennent souvent Ă  leurs anciennes mĂ©thodes et continuent Ă  s’endetter.

Parce que terroriser les gens, ça ne marche pas une fois qu’on est parti.

L’éducation par la violence n’en est pas une.
Cela ne fait que perpĂ©tuer des comportement antisociaux pourtant bien acceptĂ©s, tant qu’on n’en est pas victime.

C’est peut-ĂȘtre ça, finalement. Le fait de, pour une fois, ne pas ĂȘtre la cible de la violence.

Vais-je continuer Ă  regarder ces Ă©missions aprĂšs ce billet ? Bien sĂ»r que oui. Pour continuer Ă  dĂ©cortiquer cette violence en cherchant Ă  comprendre pourquoi j’aime ça. Et parce que voir le patronat se faire dĂ©zinguer a quelque chose de...cathartique.

Pour finir... Qu’est-ce que ça dit de nous ? Qu’on apprĂ©cie de voir des gens se faire hurler dessus tant que c’est pas nous ? Qu’on aime le narratif de l’amour vache qui finit par payer, laissant un restaurant certes en faillite mais flambant neuf avec des gens qui sourient Ă  la camĂ©ra ? Dans 60 Ă  70% des cas, en rĂ©alitĂ©, rien ne change. Une fois les sauveurs partis, les restaurateur-ices reviennent souvent Ă  leurs anciennes mĂ©thodes et continuent Ă  s’endetter. Parce que terroriser les gens, ça ne marche pas une fois qu’on est parti. L’éducation par la violence n’en est pas une. Cela ne fait que perpĂ©tuer des comportement antisociaux pourtant bien acceptĂ©s, tant qu’on n’en est pas victime. C’est peut-ĂȘtre ça, finalement. Le fait de, pour une fois, ne pas ĂȘtre la cible de la violence. Vais-je continuer Ă  regarder ces Ă©missions aprĂšs ce billet ? Bien sĂ»r que oui. Pour continuer Ă  dĂ©cortiquer cette violence en cherchant Ă  comprendre pourquoi j’aime ça. Et parce que voir le patronat se faire dĂ©zinguer a quelque chose de...cathartique.

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Citations du Chef Ramsay...

TW : c’est trùs violent, tu peux passer à la slide suivante

Ramsay a Ă©galement hĂ©sitĂ© Ă  embaucher des femmes dans ses cuisines par le passĂ©, car “le syndrome prĂ©menstruel est un problĂšme bien connu”. Ramsay poursuit : “Quatre jours par mois, elles ont tendance Ă  prendre un long week-end” et “elles ne travaillent que trois semaines par mois”. Le chef affirme Ă©galement qu'”on ne peut pas entrer dans les toilettes du personnel” si des femmes sont prĂ©sentes, et qu'il n'apprĂ©cie pas que les employĂ©es tombent enceintes. “Comment peut-on crier sur quelqu'un qui est enceinte de quatre mois ?”, demande Ramsay.

En 2009, Gordon Ramsay s'est attirĂ© les foudres de presque tout le monde lorsqu'il s'est disputĂ© avec Tracy Grimshaw, une journaliste australienne. Lors d'une dĂ©monstration dans le cadre d'un salon gastronomique Ă  Melbourne, Ramsay a qualifiĂ© Grimshaw, qui l'avait interviewĂ© quelques jours plus tĂŽt, de “lesbienne” et de “vieille truie laide”. Pire encore, il semble que ces commentaires aient Ă©tĂ© prĂ©mĂ©ditĂ©s, car il a ensuite montrĂ© au public l'image d'une femme “retouchĂ©e pour lui donner les traits d'un cochon”. Il a ensuite dĂ©clarĂ© : “C'est Grimshaw. Bon sang. Elle a besoin d'aller voir un mĂ©decin spĂ©cialiste du Botox.” 
Lorsque le public a clairement manifestĂ© son indignation face Ă  ces propos, Ramsay a ajoutĂ© : “Quoi ? Je ne dis pas qu'elle est lesbienne.”

Source : https://www.mashed.com/247244/

Citations du Chef Ramsay... TW : c’est trĂšs violent, tu peux passer Ă  la slide suivante Ramsay a Ă©galement hĂ©sitĂ© Ă  embaucher des femmes dans ses cuisines par le passĂ©, car “le syndrome prĂ©menstruel est un problĂšme bien connu”. Ramsay poursuit : “Quatre jours par mois, elles ont tendance Ă  prendre un long week-end” et “elles ne travaillent que trois semaines par mois”. Le chef affirme Ă©galement qu'”on ne peut pas entrer dans les toilettes du personnel” si des femmes sont prĂ©sentes, et qu'il n'apprĂ©cie pas que les employĂ©es tombent enceintes. “Comment peut-on crier sur quelqu'un qui est enceinte de quatre mois ?”, demande Ramsay. En 2009, Gordon Ramsay s'est attirĂ© les foudres de presque tout le monde lorsqu'il s'est disputĂ© avec Tracy Grimshaw, une journaliste australienne. Lors d'une dĂ©monstration dans le cadre d'un salon gastronomique Ă  Melbourne, Ramsay a qualifiĂ© Grimshaw, qui l'avait interviewĂ© quelques jours plus tĂŽt, de “lesbienne” et de “vieille truie laide”. Pire encore, il semble que ces commentaires aient Ă©tĂ© prĂ©mĂ©ditĂ©s, car il a ensuite montrĂ© au public l'image d'une femme “retouchĂ©e pour lui donner les traits d'un cochon”. Il a ensuite dĂ©clarĂ© : “C'est Grimshaw. Bon sang. Elle a besoin d'aller voir un mĂ©decin spĂ©cialiste du Botox.” Lorsque le public a clairement manifestĂ© son indignation face Ă  ces propos, Ramsay a ajoutĂ© : “Quoi ? Je ne dis pas qu'elle est lesbienne.” Source : https://www.mashed.com/247244/

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Quelques exemples

Monticello Hotel (Hotel Hell) Le propriĂ©taire a successivement Ă©pousĂ© deux femmes de 30 ans ses aĂźnĂ©es. Gordon Ramsay commente une bĂ©arnaise ratĂ©e : “C'est un plat pour les chĂ©ries de Philippe, ça, les Ă©dentĂ©es”, moquant la texture liquide de la sauce.

Kati Allo (Kitchen Nightmares) Le propriétaire rabaisse et humilie verbalement sa femme en permanence. L'émission présente cela comme un simple conflit de couple, sans aborder la violence verbale systématique du mari. Celui-ci a acheté le restaurant sans consulter sa femme, hurle sur tout le monde, et semble la détester.

River Rock (Hotel Hell) Le propriĂ©taire est cĂ©libataire. Ramsay lui cherche une “touche fĂ©minine” en lui trouvant une compagne.

Dillons (Kitchen Nightmares) La moitiĂ© du staff est indienne. Le manager dĂ©clare : “Ils ne savent pas faire de la cuisine amĂ©ricaine”, ignorant le concept mĂȘme d'un restaurant fusion amĂ©ricano-indien. Les apparitions des employĂ©s indiens sont accompagnĂ©es d'une musique “ethnique” stĂ©rĂ©otypĂ©e.

Mangia Mangia (Kitchen Nightmares) La fille de la propriĂ©taire a Ă©tĂ© agressĂ©e sur son lieu de travail par le cuisinier, son ex. Aucune attention n'est portĂ©e Ă  cette agression. Quand elle finit par en parler en hurlant sur le parking, Ramsay lui rĂ©pond : “Allez, ma belle, rentre Ă  l'intĂ©rieur et prends un grand verre d'eau fraĂźche, on s'en occupe”. 
Spoiler : personne ne s'en occupe.

Quelques exemples Monticello Hotel (Hotel Hell) Le propriĂ©taire a successivement Ă©pousĂ© deux femmes de 30 ans ses aĂźnĂ©es. Gordon Ramsay commente une bĂ©arnaise ratĂ©e : “C'est un plat pour les chĂ©ries de Philippe, ça, les Ă©dentĂ©es”, moquant la texture liquide de la sauce. Kati Allo (Kitchen Nightmares) Le propriĂ©taire rabaisse et humilie verbalement sa femme en permanence. L'Ă©mission prĂ©sente cela comme un simple conflit de couple, sans aborder la violence verbale systĂ©matique du mari. Celui-ci a achetĂ© le restaurant sans consulter sa femme, hurle sur tout le monde, et semble la dĂ©tester. River Rock (Hotel Hell) Le propriĂ©taire est cĂ©libataire. Ramsay lui cherche une “touche fĂ©minine” en lui trouvant une compagne. Dillons (Kitchen Nightmares) La moitiĂ© du staff est indienne. Le manager dĂ©clare : “Ils ne savent pas faire de la cuisine amĂ©ricaine”, ignorant le concept mĂȘme d'un restaurant fusion amĂ©ricano-indien. Les apparitions des employĂ©s indiens sont accompagnĂ©es d'une musique “ethnique” stĂ©rĂ©otypĂ©e. Mangia Mangia (Kitchen Nightmares) La fille de la propriĂ©taire a Ă©tĂ© agressĂ©e sur son lieu de travail par le cuisinier, son ex. Aucune attention n'est portĂ©e Ă  cette agression. Quand elle finit par en parler en hurlant sur le parking, Ramsay lui rĂ©pond : “Allez, ma belle, rentre Ă  l'intĂ©rieur et prends un grand verre d'eau fraĂźche, on s'en occupe”. Spoiler : personne ne s'en occupe.

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Alors qu'une bonne partie des restaurants ferment ensuite, que les dettes ne sont pas effacĂ©es par magie, que parfois l'Ă©mission en elle-mĂȘme cause du tort au restaurant. (Quand je vois l'Ă©tat de certaines cuisines, je sais que je n’y irai jamais, mĂȘme si on m'assure que tout va bien, maintenant. Les images restent.)

Qui y gagne vraiment ? Évidemment, les prĂ©sentateurs et la production de l'Ă©mission.

Qui y perd ? À part l'aspect scĂ©narisĂ©, ce type d'Ă©mission permet comme on l’a vu de vĂ©hiculer des stĂ©rĂ©otypes sexistes, grossophobes, racistes, homophobes. On va voir des exemples plus bas.

Sauver une entreprise, c'est pas mon boulot. Cela dit, je peux dire que gueuler, c'est la pire des idées. On l'a sans doute toustes vécu en vrai.
En aucun cas, les équipes ne vont toucher à la comptabilité, à la gestion des stocks, à la formation aux rÚgles sanitaires de base, encore moins aux techniques culinaires.

On refait la salle, on s'esbaudit, puis on retourne Ă  la situation de base.

Sauver l’établissement est une quĂȘte secondaire.

Alors qu'une bonne partie des restaurants ferment ensuite, que les dettes ne sont pas effacĂ©es par magie, que parfois l'Ă©mission en elle-mĂȘme cause du tort au restaurant. (Quand je vois l'Ă©tat de certaines cuisines, je sais que je n’y irai jamais, mĂȘme si on m'assure que tout va bien, maintenant. Les images restent.) Qui y gagne vraiment ? Évidemment, les prĂ©sentateurs et la production de l'Ă©mission. Qui y perd ? À part l'aspect scĂ©narisĂ©, ce type d'Ă©mission permet comme on l’a vu de vĂ©hiculer des stĂ©rĂ©otypes sexistes, grossophobes, racistes, homophobes. On va voir des exemples plus bas. Sauver une entreprise, c'est pas mon boulot. Cela dit, je peux dire que gueuler, c'est la pire des idĂ©es. On l'a sans doute toustes vĂ©cu en vrai. En aucun cas, les Ă©quipes ne vont toucher Ă  la comptabilitĂ©, Ă  la gestion des stocks, Ă  la formation aux rĂšgles sanitaires de base, encore moins aux techniques culinaires. On refait la salle, on s'esbaudit, puis on retourne Ă  la situation de base. Sauver l’établissement est une quĂȘte secondaire.

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Outre la violence généralisée, il y a la violence systémique, celle qui touche les personnes non hommes/blanches/cishétéro/minces/jeunes.

Presque toujours, quel que soit son poste, mĂȘme si sa femme est la CHEFFE, c'est Ă  l'homme que ces gens s'adressent. MĂȘme en cas de co-gĂ©rance 50/50, c'est l'homme le protagoniste et la source de problĂšmes. Pour qu’une femme se fasse engueuler, il faut qu’elle soit la seule directrice Ă  bord, ou qu’elle ait fait vraiment une merde irrĂ©cupĂ©rable.

On ne parle pas lĂ  d’un privilĂšge Ă  ne pas se faire hurler dessus. Le privilĂšge d’ĂȘtre invisible n’en est pas un.

Parfois, un-e des membres de l'Ă©quipe a un problĂšme d'addiction. À ce moment-lĂ , cela passe en premier. L’addiction est la source de tout, le reste passe Ă  la trappe. La personne addict est confrontĂ©e, violemment (ah, l’amour brutal), sommĂ©e de se soigner.

Ça fait de la bonne tĂ©lĂ©vision, la toxicophobie. On l’oublie souvent.

Outre la violence gĂ©nĂ©ralisĂ©e, il y a la violence systĂ©mique, celle qui touche les personnes non hommes/blanches/cishĂ©tĂ©ro/minces/jeunes. Presque toujours, quel que soit son poste, mĂȘme si sa femme est la CHEFFE, c'est Ă  l'homme que ces gens s'adressent. MĂȘme en cas de co-gĂ©rance 50/50, c'est l'homme le protagoniste et la source de problĂšmes. Pour qu’une femme se fasse engueuler, il faut qu’elle soit la seule directrice Ă  bord, ou qu’elle ait fait vraiment une merde irrĂ©cupĂ©rable. On ne parle pas lĂ  d’un privilĂšge Ă  ne pas se faire hurler dessus. Le privilĂšge d’ĂȘtre invisible n’en est pas un. Parfois, un-e des membres de l'Ă©quipe a un problĂšme d'addiction. À ce moment-lĂ , cela passe en premier. L’addiction est la source de tout, le reste passe Ă  la trappe. La personne addict est confrontĂ©e, violemment (ah, l’amour brutal), sommĂ©e de se soigner. Ça fait de la bonne tĂ©lĂ©vision, la toxicophobie. On l’oublie souvent.

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Sauf que sur certaines personnes, la violence ne fait qu'aggraver des traumas déjà existants. Sans rien apporter. Réfléchis : est-ce qu'une gifle change la vie des gens ? Quand toi, tu en a pris de la part d'une personne, est-ce que ça t'a fait grandir ?

Le trauma ne rend pas plus fort, c'est une connerie de dire ça. L'accumulation de traumas nous habitue juste Ă  la douleur, aussi on a l'air badass parce qu'on en supporte plus. Perso, je me serais vraiment bien passĂ©e de pas mal d’épreuves de la vie censĂ©es m’avoir rendue plus forte.

Les scÚnes hurlées illustrent parfaitement les mécanismes de défense face au danger : affronter, fuir, se figer.

On peut voir ces trois rĂ©actions trĂšs distinctement lors des scĂšnes de confrontation. La situation d’agression et la rĂ©ponse traumatique sont indiscutables. 

Par conséquent, c'est l'effet recherché, scénarisé et médiatisé. On assiste à des humiliations parfois trÚs brutales, on voit des personnes subir du trauma, et on aime ça. Je te laisse réfléchir à ce que ça dit de nous.

Sauf que sur certaines personnes, la violence ne fait qu'aggraver des traumas dĂ©jĂ  existants. Sans rien apporter. RĂ©flĂ©chis : est-ce qu'une gifle change la vie des gens ? Quand toi, tu en a pris de la part d'une personne, est-ce que ça t'a fait grandir ? Le trauma ne rend pas plus fort, c'est une connerie de dire ça. L'accumulation de traumas nous habitue juste Ă  la douleur, aussi on a l'air badass parce qu'on en supporte plus. Perso, je me serais vraiment bien passĂ©e de pas mal d’épreuves de la vie censĂ©es m’avoir rendue plus forte. Les scĂšnes hurlĂ©es illustrent parfaitement les mĂ©canismes de dĂ©fense face au danger : affronter, fuir, se figer. On peut voir ces trois rĂ©actions trĂšs distinctement lors des scĂšnes de confrontation. La situation d’agression et la rĂ©ponse traumatique sont indiscutables. Par consĂ©quent, c'est l'effet recherchĂ©, scĂ©narisĂ© et mĂ©diatisĂ©. On assiste Ă  des humiliations parfois trĂšs brutales, on voit des personnes subir du trauma, et on aime ça. Je te laisse rĂ©flĂ©chir Ă  ce que ça dit de nous.

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Cauchemar en féminisme

Je dois t'avouer un truc. Je regarde des vidéastes (surtout Sad Panda)réagir à des émissions culinaires du type "Cauchemar en cuisine" avec Philippe Etchebest, "Kitchen Nightmare" avec Gordon Ramsay, et les séries dérivées. Phillipe Etchebest me terrifie, mes exemples porteront donc plutÎt sur Gordon Ramsay.

Est-ce pur masochisme ? TrĂšs certainement. Car ces cauchemars en cuisine sont aussi des cauchemars virilistes oĂč le sexisme et l'agressivitĂ© rĂšgnent. Cela dit, voir le patronat se faire engueuler Ă  quelque chose de cathartique. Mais bon. Enfin si, ça reste la partie "cool" quand c'est des boss abusifs. Admettons.

Quand tu penses à Gordon Ramsay, tu vois l'image d'un type qui hurle. Il insulte, injurie, menace et les spectateurices aiment bien ça.

On est pile dans l'idĂ©e du "tough love" : l'amour brutalement honnĂȘte. Pour faire changer les choses, il faut un Ă©lectrochoc.
Pour devenir meilleur-e, il faut souffrir.

Cauchemar en fĂ©minisme Je dois t'avouer un truc. Je regarde des vidĂ©astes (surtout Sad Panda)rĂ©agir Ă  des Ă©missions culinaires du type "Cauchemar en cuisine" avec Philippe Etchebest, "Kitchen Nightmare" avec Gordon Ramsay, et les sĂ©ries dĂ©rivĂ©es. Phillipe Etchebest me terrifie, mes exemples porteront donc plutĂŽt sur Gordon Ramsay. Est-ce pur masochisme ? TrĂšs certainement. Car ces cauchemars en cuisine sont aussi des cauchemars virilistes oĂč le sexisme et l'agressivitĂ© rĂšgnent. Cela dit, voir le patronat se faire engueuler Ă  quelque chose de cathartique. Mais bon. Enfin si, ça reste la partie "cool" quand c'est des boss abusifs. Admettons. Quand tu penses Ă  Gordon Ramsay, tu vois l'image d'un type qui hurle. Il insulte, injurie, menace et les spectateurices aiment bien ça. On est pile dans l'idĂ©e du "tough love" : l'amour brutalement honnĂȘte. Pour faire changer les choses, il faut un Ă©lectrochoc. Pour devenir meilleur-e, il faut souffrir.

Cauchemar en cuisine, cauchemar en féminisme. Comment la violence télévisuelle est utilisée, épisode 568

#CauchemarEnCuisine #GordonRamsay #philippeetchebest

13.09.2025 11:53 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0

Merci, c'est adorable de t'ĂȘtre donnĂ© la peine de chercher 💜

04.09.2025 18:55 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0

Tkt ça m'intéresse aussi !

04.09.2025 13:31 — 👍 2    🔁 0    💬 0    📌 0

Merci !

04.09.2025 12:22 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0

Je suis en train de bosser sur un billet à propos du sexisme, racisme etc. de Kitchen Nightmare (Gordon Ramsay) et assimilés (Etchebest).

Si vous avez des remarques ou des Ă©pisodes spĂ©cifiques en tĂȘte, je prends !

04.09.2025 12:16 — 👍 3    🔁 2    💬 2    📌 0

COMME JE SUIS UN PEU À L'OUEST j'ai oubliĂ© le texte d'intro et les hashtags. Nul.

Un billet à propos du décÚs Jean Pormanove, de son vrai nom Raphaël Graven.

AUCUNE DESCRIPTION de violence (mention "violences" ou "sévices" seulement) + une courte analyse du cÎté validiste du truc.
#jeanpormanove

31.08.2025 13:28 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
Mais quelle réponse minable ! 
Qu'est-ce que c'est pas Ă  la hauteur ! 

Je ne suis pas surprise, attention, je suis habituée aux aveuglements gouvernementaux. 

Juste : merde. 

Vous pétez le tissu social, vous laissez les gens pourrir et mourir, vous trouvez des semblants de solution, et vous vous étonnez que ça aille mal et qu'on nous pointe du doigt à l'international. 

Sans déconner.

1979-2025
Repose oĂč que tu sois, RaphaĂ«l.
Internet n’oublie jamais.

Mais quelle rĂ©ponse minable ! Qu'est-ce que c'est pas Ă  la hauteur ! Je ne suis pas surprise, attention, je suis habituĂ©e aux aveuglements gouvernementaux. Juste : merde. Vous pĂ©tez le tissu social, vous laissez les gens pourrir et mourir, vous trouvez des semblants de solution, et vous vous Ă©tonnez que ça aille mal et qu'on nous pointe du doigt Ă  l'international. Sans dĂ©conner. 1979-2025 Repose oĂč que tu sois, RaphaĂ«l. Internet n’oublie jamais.

31.08.2025 04:58 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
HĂ©las, plutĂŽt que de penser Ă  ce type de problĂ©matique, on va InTeRDir LĂ©ZĂ©cran aux enfants. J’avoue que c’est plus simple que de repenser en totalitĂ© la politique du handicap et de voir en face la violence institutionnelle (hĂŽpital psychiatrique, institution pour adultes en situation de handicap) qu’on propose en alternative Ă  la prĂ©caritĂ©. 

J’ai travaillĂ© avec des adultes hĂ©bergĂ©e-s dans ce type d’institution. Ça dĂ©truit plus que ça ne guĂ©rit, ça contient les gens entre des murs, c’est tout. 

L’un d’entre euxlles m’a mĂȘme avouĂ© vouloir retourner en prison. Avis aux personnes qui pensent que certains criminels “jouent aux fous” pour Ă©chapper Ă  la prison.

On ne va pas les sensibiliser Ă  la violence, aux effets de groupe, au handicap, non.  On ne va pas leur parler de la culture du flex et de l’appĂąt du gain, encore moins d’éthique. On va diminuer leur temps d'Ă©cran, rendant celui-ci de plus en plus dĂ©sirable.

HĂ©las, plutĂŽt que de penser Ă  ce type de problĂ©matique, on va InTeRDir LĂ©ZĂ©cran aux enfants. J’avoue que c’est plus simple que de repenser en totalitĂ© la politique du handicap et de voir en face la violence institutionnelle (hĂŽpital psychiatrique, institution pour adultes en situation de handicap) qu’on propose en alternative Ă  la prĂ©caritĂ©. J’ai travaillĂ© avec des adultes hĂ©bergĂ©e-s dans ce type d’institution. Ça dĂ©truit plus que ça ne guĂ©rit, ça contient les gens entre des murs, c’est tout. L’un d’entre euxlles m’a mĂȘme avouĂ© vouloir retourner en prison. Avis aux personnes qui pensent que certains criminels “jouent aux fous” pour Ă©chapper Ă  la prison. On ne va pas les sensibiliser Ă  la violence, aux effets de groupe, au handicap, non. On ne va pas leur parler de la culture du flex et de l’appĂąt du gain, encore moins d’éthique. On va diminuer leur temps d'Ă©cran, rendant celui-ci de plus en plus dĂ©sirable.

31.08.2025 04:58 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Ça dit quoi, tout ça ?
Que le malheur fait vendre ?
Que plus t'as de la thune plus tu veux de la thune ?
Que certaines personnes n'ont pas d'Ăąme ?

Moi, ce que ça me dit, surtout, c'est que considérer que c'est générationnel est un leurre. Pense à la guillotine. Il n'y a pas si longtemps, en France, on pouvait assister à des exécutions. Actuellement, dans plusieurs autres pays, c'est toujours le cas.

Ce que ça me dit surtout c'est qu’aucune personne de pouvoir n'a rien fait pour le sortir de là. 

On a totalement forgé un pseudo-consentement financier pour avoir la conscience tranquille, en oubliant un léger détail.

Cet homme Ă©tait un "Coto", donc moins qu'un homme, manifestement. Une personne vulnĂ©rable que l’État laisse se dĂ©merder avec une pension en se disant que tout a Ă©tĂ© fait correctement, comme souvent avec les adultes en situation de handicap. 

C'est soit la famille, soit la violence institutionnelle, soit la précarité.

Ça dit quoi, tout ça ? Que le malheur fait vendre ? Que plus t'as de la thune plus tu veux de la thune ? Que certaines personnes n'ont pas d'Ăąme ? Moi, ce que ça me dit, surtout, c'est que considĂ©rer que c'est gĂ©nĂ©rationnel est un leurre. Pense Ă  la guillotine. Il n'y a pas si longtemps, en France, on pouvait assister Ă  des exĂ©cutions. Actuellement, dans plusieurs autres pays, c'est toujours le cas. Ce que ça me dit surtout c'est qu’aucune personne de pouvoir n'a rien fait pour le sortir de lĂ . On a totalement forgĂ© un pseudo-consentement financier pour avoir la conscience tranquille, en oubliant un lĂ©ger dĂ©tail. Cet homme Ă©tait un "Coto", donc moins qu'un homme, manifestement. Une personne vulnĂ©rable que l’État laisse se dĂ©merder avec une pension en se disant que tout a Ă©tĂ© fait correctement, comme souvent avec les adultes en situation de handicap. C'est soit la famille, soit la violence institutionnelle, soit la prĂ©caritĂ©.

31.08.2025 04:58 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Ce qui me frappe surtout, c'est le mĂȘme que dans plusieurs cas de torture de groupe : la victime Ă©tait en situation de handicap. Lui et une autre victime Ă©taient surnommĂ©s les "Coto", pour "COTOREP", l'ancienne dĂ©nomination de la MDPH. 

Je ne vais PAS faire un relevĂ© exhaustif, mais plusieurs prĂ©cĂ©dents de violence de groupe envers ces populations existent, ont existĂ©, existeront encore tant qu’on nous considĂšrera comme sous-humaines.

Il Ă©tait facile de prendre l'ascendant sur cette victime. EsseulĂ© (mĂȘme si sa famille a luttĂ© pour le sortir de lĂ ), attendant avec espoir de trouver une femme pour fonder une famille. C'Ă©tait son objectif premier, un peu naĂŻf, facile Ă  faire rĂȘver.

Détail intéressant du truc, c'est un des agresseurs qui lui demandait de l'appeler "papa" car c'était "son pÚre spirituel". Il avait 20 ans de moins que sa victime. Il se considérait donc comme son ascendant, dans tous les sens du terme. TrÚs significatif.

Le vrai pÚre de JP ? Vendu en t-shirt avec une petite moustache hitlérienne du meilleur goût, accompagné d'une chanson l'accusant d'actes pédophiles. Je déconne pas. Il y a eu une putain de chanson.

Jusqu'au bout, toute cette violence a été monétisée.

Ce qui me frappe surtout, c'est le mĂȘme que dans plusieurs cas de torture de groupe : la victime Ă©tait en situation de handicap. Lui et une autre victime Ă©taient surnommĂ©s les "Coto", pour "COTOREP", l'ancienne dĂ©nomination de la MDPH. Je ne vais PAS faire un relevĂ© exhaustif, mais plusieurs prĂ©cĂ©dents de violence de groupe envers ces populations existent, ont existĂ©, existeront encore tant qu’on nous considĂšrera comme sous-humaines. Il Ă©tait facile de prendre l'ascendant sur cette victime. EsseulĂ© (mĂȘme si sa famille a luttĂ© pour le sortir de lĂ ), attendant avec espoir de trouver une femme pour fonder une famille. C'Ă©tait son objectif premier, un peu naĂŻf, facile Ă  faire rĂȘver. DĂ©tail intĂ©ressant du truc, c'est un des agresseurs qui lui demandait de l'appeler "papa" car c'Ă©tait "son pĂšre spirituel". Il avait 20 ans de moins que sa victime. Il se considĂ©rait donc comme son ascendant, dans tous les sens du terme. TrĂšs significatif. Le vrai pĂšre de JP ? Vendu en t-shirt avec une petite moustache hitlĂ©rienne du meilleur goĂ»t, accompagnĂ© d'une chanson l'accusant d'actes pĂ©dophiles. Je dĂ©conne pas. Il y a eu une putain de chanson. Jusqu'au bout, toute cette violence a Ă©tĂ© monĂ©tisĂ©e.

31.08.2025 04:58 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
J'ai regardé beaucoup trop de vidéos de ces lives pour ma santé mentale et j'en déconseille le visionnage. On y voit un homme en situation de handicap se faire agresser verbalement et physiquement.

L'effet de groupe est indĂ©niable, dĂ©multipliĂ© par les donations lors des lives. Le fait qu'il y ait un public enthousiaste semble perturbant jusqu'Ă  ce qu'on rĂ©alise que des gens se rĂ©unissaient aussi pour regarder des gladiateurs (et se rĂ©unissent encore pour la mise Ă  mort de taureaux et autres animaux) que les vidĂ©os gore sont prisĂ©es et mĂȘme monĂ©tisĂ©es. 

La curiositĂ© morbide existe, j'en ai moi-mĂȘme pas mal. C'est humain, ça nous confronte Ă  la mort, ce n'est pas obligatoirement malsain.

Cet effet de groupe n'est pas non plus propre à la Gen Z. Pas du tout. Internet permet juste d'assister au spectacle sans se déplacer. Il y a eu des cas de foule tuant une personne avec la plus grande cruauté, à toute époque, en tout lieu. Juste les mises à la Question en public lors des chasses aux sorciÚres, voilà.

Bref, les gens s'étripent joyeusement et pas depuis hier ou avant hier.

J'ai regardĂ© beaucoup trop de vidĂ©os de ces lives pour ma santĂ© mentale et j'en dĂ©conseille le visionnage. On y voit un homme en situation de handicap se faire agresser verbalement et physiquement. L'effet de groupe est indĂ©niable, dĂ©multipliĂ© par les donations lors des lives. Le fait qu'il y ait un public enthousiaste semble perturbant jusqu'Ă  ce qu'on rĂ©alise que des gens se rĂ©unissaient aussi pour regarder des gladiateurs (et se rĂ©unissent encore pour la mise Ă  mort de taureaux et autres animaux) que les vidĂ©os gore sont prisĂ©es et mĂȘme monĂ©tisĂ©es. La curiositĂ© morbide existe, j'en ai moi-mĂȘme pas mal. C'est humain, ça nous confronte Ă  la mort, ce n'est pas obligatoirement malsain. Cet effet de groupe n'est pas non plus propre Ă  la Gen Z. Pas du tout. Internet permet juste d'assister au spectacle sans se dĂ©placer. Il y a eu des cas de foule tuant une personne avec la plus grande cruautĂ©, Ă  toute Ă©poque, en tout lieu. Juste les mises Ă  la Question en public lors des chasses aux sorciĂšres, voilĂ . Bref, les gens s'Ă©tripent joyeusement et pas depuis hier ou avant hier.

31.08.2025 04:58 — 👍 0    🔁 0    💬 1    📌 0
Bon, tu as sans doute suivi l'actu, Jean Pormanove ("JP"), de son vrai nom Raphaël Graven est décédé le 18 août 2025 dans le cadre d'un live Twitch de plusieurs jours durant lesquels il a été exposé à de nombreux sévices. 

C'est loin d'ĂȘtre la premiĂšre mort en direct, y compris sur Twitch, mais elle invoque des problĂ©matiques trĂšs difficiles, Ă  savoir une situation d'extrĂȘme vulnĂ©rabilitĂ©, du handicap, la culture du flex et de la soumission par la punition sous couvert "d'aide".

En effet, JP aurait perçu dans les 6000€ par mois, la chaĂźne rapportant Ă  l'ensemble de l'Ă©quipe 20 Ă  50 000€ par semaine.
Tu te ferais frapper et humilier pendant 6 ans pour 6000€ par mois, toi ? C’est bien payĂ© ? Je ne me rends pas compte, je ne suis pas dans le biz.

Il a évoqué plusieurs fois la volonté de quitter le groupe, sans succÚs. 

L'argent, ça motive ou ça asservit ? À toi de voir.

Bon, tu as sans doute suivi l'actu, Jean Pormanove ("JP"), de son vrai nom RaphaĂ«l Graven est dĂ©cĂ©dĂ© le 18 aoĂ»t 2025 dans le cadre d'un live Twitch de plusieurs jours durant lesquels il a Ă©tĂ© exposĂ© Ă  de nombreux sĂ©vices. C'est loin d'ĂȘtre la premiĂšre mort en direct, y compris sur Twitch, mais elle invoque des problĂ©matiques trĂšs difficiles, Ă  savoir une situation d'extrĂȘme vulnĂ©rabilitĂ©, du handicap, la culture du flex et de la soumission par la punition sous couvert "d'aide". En effet, JP aurait perçu dans les 6000€ par mois, la chaĂźne rapportant Ă  l'ensemble de l'Ă©quipe 20 Ă  50 000€ par semaine. Tu te ferais frapper et humilier pendant 6 ans pour 6000€ par mois, toi ? C’est bien payĂ© ? Je ne me rends pas compte, je ne suis pas dans le biz. Il a Ă©voquĂ© plusieurs fois la volontĂ© de quitter le groupe, sans succĂšs. L'argent, ça motive ou ça asservit ? À toi de voir.

31.08.2025 04:58 — 👍 1    🔁 0    💬 1    📌 0
Jean Pormanove,
Raphaël Graven 
autopsie d'une génération ?

Attention, ce billet évoque (sans image ni description) des violences graves commises sur une personne en situation de handicap.

Aucune description des sévices ne sera faite. 

(Ce n'est pas le centre du sujet et si tu veux voir les vidéos, elles sont trouvables facilement.)

Jean Pormanove, Raphaël Graven autopsie d'une génération ? Attention, ce billet évoque (sans image ni description) des violences graves commises sur une personne en situation de handicap. Aucune description des sévices ne sera faite. (Ce n'est pas le centre du sujet et si tu veux voir les vidéos, elles sont trouvables facilement.)

31.08.2025 04:58 — 👍 1    🔁 1    💬 1    📌 1
Screenshot "revue de presse" aprÚs que François Bayrou ait parlé des boomers et de leur responsabilité sur la dette.

Screenshot "revue de presse" aprÚs que François Bayrou ait parlé des boomers et de leur responsabilité sur la dette.

CE MEC EST LE ROI DES BOOMERS sans déconner sérieusement les gens JPP de ce mec qui sait pas utiliser un miroir correctement (ce qui explique sa coupe de cheveux).

29.08.2025 01:48 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
Pour finir

Si on y réfléchit bien, cette stratégie est trÚs souvent utilisée.

Elle est signe non seulement d’une mauvaise foi de haut niveau, mais aussi d’un cĂŽtĂ© manipulateur.

DARVO, ça s’utilise en amour, au travail, sur les rĂ©seaux sociaux (voir les innombrables posts “d’excuses” complĂštement flinguĂ©s), en famille, avec des ami-es, c’est un peu comme un jeu de plateau consensuel oĂč finalement tout le monde perd.

N’hĂ©site surtout pas Ă  te faire accompagner si c’est possible, ce sont des situations favorisant les craquages nerveux tellement les personnes ont de l’aplomb tout en racontant leurs conneries.

Pour finir Si on y rĂ©flĂ©chit bien, cette stratĂ©gie est trĂšs souvent utilisĂ©e. Elle est signe non seulement d’une mauvaise foi de haut niveau, mais aussi d’un cĂŽtĂ© manipulateur. DARVO, ça s’utilise en amour, au travail, sur les rĂ©seaux sociaux (voir les innombrables posts “d’excuses” complĂštement flinguĂ©s), en famille, avec des ami-es, c’est un peu comme un jeu de plateau consensuel oĂč finalement tout le monde perd. N’hĂ©site surtout pas Ă  te faire accompagner si c’est possible, ce sont des situations favorisant les craquages nerveux tellement les personnes ont de l’aplomb tout en racontant leurs conneries.

27.08.2025 05:13 — 👍 3    🔁 1    💬 0    📌 0
Comment faire face ?

Identifier la manipulation aide à ne pas y tomber. Si tu as déjà eu des échanges de ce type avec cette personne, essaye d'analyser ce qui a été dit pour identifier la méthode. Ainsi, tu seras sûr-e et certain-e qu'il s'agit bel et bien de manipulation.

Reste factuel-le. PrĂ©pare l'accusation : Quand ? Comment ? OĂč ? As-tu des Ă©changes Ă©crits ? Des tĂ©moignages de tierces personnes pour soutenir tes propos ?

Ne te laisse pas impressionner. C'est plus facile à dire qu'à faire, mais si  tu t'attends à ce que l'agresseur-se utilise la stratégie DARVO, tu sauras que l'individu n'est pas fiable dans ses déclarations.

Sois accompagnĂ©-e si possible par une personne qui pourra servir de tĂ©moin, surtout dans un cadre de relation amoureuse ou de rupture. En effet, la rupture est le moment charniĂšre le plus dangereux pour la personne qui part. C’est d’ailleurs un conseil d’ordre gĂ©nĂ©ral lorsqu’on a affaire Ă  une situation d’emprise ou de manipulation.

Comment faire face ? Identifier la manipulation aide Ă  ne pas y tomber. Si tu as dĂ©jĂ  eu des Ă©changes de ce type avec cette personne, essaye d'analyser ce qui a Ă©tĂ© dit pour identifier la mĂ©thode. Ainsi, tu seras sĂ»r-e et certain-e qu'il s'agit bel et bien de manipulation. Reste factuel-le. PrĂ©pare l'accusation : Quand ? Comment ? OĂč ? As-tu des Ă©changes Ă©crits ? Des tĂ©moignages de tierces personnes pour soutenir tes propos ? Ne te laisse pas impressionner. C'est plus facile Ă  dire qu'Ă  faire, mais si tu t'attends Ă  ce que l'agresseur-se utilise la stratĂ©gie DARVO, tu sauras que l'individu n'est pas fiable dans ses dĂ©clarations. Sois accompagnĂ©-e si possible par une personne qui pourra servir de tĂ©moin, surtout dans un cadre de relation amoureuse ou de rupture. En effet, la rupture est le moment charniĂšre le plus dangereux pour la personne qui part. C’est d’ailleurs un conseil d’ordre gĂ©nĂ©ral lorsqu’on a affaire Ă  une situation d’emprise ou de manipulation.

27.08.2025 05:13 — 👍 2    🔁 1    💬 1    📌 0
Quelle différence avec le gaslight ?

Le gaslight est une manipulation Ă  froid, DARVO est une manipulation Ă  chaud.

On peut dire que la phase de déni et d'accusation de DARVO contiennent du gaslight : On joue sur la perception du réel intériorisé :
"Mais non, tu hallucines, ça ne s'est pas passé comme ça !"
 

DARVO est réactionnel : on réagit à une accusation. Les réactions sont donc moins calculées mais tout aussi manipulatoires. Par contre, il n'est pas indispensable que la personne ait été gaslightée auparavant car on joue sur la sidération en affirmant des trucs démentiels.

Le gaslight est plutÎt dédié à la victime dans des situations de huis clos tandis que DARVO est destiné aux éventuels témoins de la scÚne (réactions publiques suite à un call-out, par exemple).

Quelle différence avec le gaslight ? Le gaslight est une manipulation à froid, DARVO est une manipulation à chaud. On peut dire que la phase de déni et d'accusation de DARVO contiennent du gaslight : On joue sur la perception du réel intériorisé : "Mais non, tu hallucines, ça ne s'est pas passé comme ça !" DARVO est réactionnel : on réagit à une accusation. Les réactions sont donc moins calculées mais tout aussi manipulatoires. Par contre, il n'est pas indispensable que la personne ait été gaslightée auparavant car on joue sur la sidération en affirmant des trucs démentiels. Le gaslight est plutÎt dédié à la victime dans des situations de huis clos tandis que DARVO est destiné aux éventuels témoins de la scÚne (réactions publiques suite à un call-out, par exemple).

27.08.2025 05:13 — 👍 2    🔁 1    💬 1    📌 0

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