Wouldn’t we be in a much saner place right now if, 30 years ago, Hugh Grant had refused to apologise and just told everyone to f*ck off?
20.07.2025 17:49 — 👍 1 🔁 0 💬 0 📌 0@pausilly.bsky.social
🇪🇺🇺🇦🇮🇱🇬🇧🏛️
Wouldn’t we be in a much saner place right now if, 30 years ago, Hugh Grant had refused to apologise and just told everyone to f*ck off?
20.07.2025 17:49 — 👍 1 🔁 0 💬 0 📌 0Corruption in Ukraine is a colonial hangover — a Russian infection!
It is precisely because Ukrainians are striving to root it out that they unsettle others — especially in the West, where those who shout loudest about it are often the very ones already compromised by Moscow!
La corruption en Ukraine est un vestige de la russité — une infection coloniale.
Et c’est justement parce que les Ukrainiens veulent l’en extirper qu’ils dérangent — notamment chez nous, où ceux qui la dénoncent le plus bruyamment sont souvent ceux que la Russie a déjà corrompus !
🇺🇸 🤝 🇷🇺
Fifty days — just enough for Putin to stage his ritual summer offensive and ride the bloodshed.
Krasnov must really think we’re as dumb as his own spawn if he believes we can’t see through this!👇
8/8
Russian Ark wasn’t a comeback.
It was a warning — and we missed it.
The camera floats, yes — but so do ghosts.
And we mistook that for
7/8
The “Russian Ark” isn’t a consciously Duginist film— Sokurov is an artist, not an ideologue.
But that’s what makes it so revealing:
it channels the same subterranean myths and cultural reflexes Dugin later put into doctrine.
An empire aestheticized into an ‘eternal present’.
6/8
Seen today, Russian Ark is neither a sign of renewal nor of renaissance.
It’s a floating sarcophagus: cold, beautiful, and dead.
Aesthetics without vitality. Grandeur without truth.
A film in love with a past it does not understand, incapable of projecting anything beyond
5/8
That celebrated long take — once hailed as a tour de force — now feels like a gimmick stretched over a void.
There is no drama, no conflict, no forward motion.
Only pomp and ghosts.
A museum-piece mirage: beautiful, rigid, and resolutely anti-modern.
4/8
Russian Ark is a narcissistic and humourless elegy for empire and autocracy, offering no bridge to modernity.
It mourns only lost status.
The Western narrator is entranced, with neither insight nor hindsight.
As for its technological hubris — it masks a spiritual vacuum.
3/8
But what it really was — and what it reveals today — is a reactionary, hollow, mythologising core.
A film once praised for reconciliation now plays like a hallucination: self-involved, necrotic, and blind to its own message.
A dream of submission, not rebirth.
2/8
The film takes us on a reverent journey through Russian history — from Peter the Great to the last Romanovs, ending in an aristocratic ball.
It evokes grandeur and a sense of destiny.
And many in the West desperately wanted to believe: Russia had come home to civilisation.
🇷🇺🎬
1/8🧵
Is Russian Ark (2002) the last ‘great’ Russian film still remembered in the West ?
At the time, it felt like a promise — a gesture of cultural reconciliation :
“Russia is back — alive, sophisticated, European.”
But 23 years on, it reveals something else entirely.
20/20
L’Histoire semble montrer que nos malheurs nous viennent moins de la Russie elle-même que de notre propension coupable à nous laisser manipuler par elle.
Le vrai danger, c’est notre aveuglement — et notre refus persistant de tirer les leçons du passé!
19/20
Et si la Grande-Bretagne et la France avaient laissé l’Autriche-Hongrie sanctionner la Serbie — comme elle l’avait mérité — peut-être aurions-nous évité quatre années de carnage et un siècle de bouleversements.
18/20
Osons le dire : la cause serbe — celle d’un État terroriste et vassal de la Russie — était indigne de la France et de la Grande-Bretagne!
Aucun régime ne porte seul la responsabilité de 1914.
Mais croire que la Russie fut un protecteur pacifique relève d’une mystification!
17/20
La France et la Grande-Bretagne ont cru, en 1914, qu’il en allait de leur honneur de tenir leurs engagements— fussent-ils mal compris.
Elles se sont entêtées dans le dogme de l’automaticité des alliances, au lieu de questionner lucidement les intentions de leurs partenaires.
16/20
…Mais de rompre avec un récit manichéen opposant deux blocs figés, qui masque trop souvent les responsabilités russes et serbes.
La réalité est plus trouble : la guerre fut voulue, pensée, provoquée — et l’Occident y fut entraîné par naïveté autant que par aveuglement.
15/20
Il ne s’agit pas de blanchir le Reich, ni le Kaiser, ni l’état-major “prussien”— ni l’influence pernicieuse et disproportionnée de la Hongrie dans les affaires de la double monarchie habsbourgeoise…
14/20
La Grande-Bretagne et la France, aveugles aux véritables enjeux, croient défendre un petit État agressé.
En réalité, elles entrent en guerre au service d’un projet impérial russe qu’elles ne comprennent pas, sous prétexte de solidarité et d’équilibre continental.
13/20
Il faut aussi mesurer l’exploit diplomatique de la Russie : dans une opération d’inversion accusatoire dont elle a le secret, elle parvient à détourner vers l’Autriche — et son allié allemand — l’hostilité que l’attentat de Sarajevo aurait dû susciter contre Belgrade.
12/20
La Serbie de 1914 n’était pas une victime innocente, mais un État radicalisé, expansionniste, littéralement obsédé par la création d’une « Grande Serbie » au détriment de l’Autriche-Hongrie, et où le terrorisme était un instrument assumé de politique étrangère…
11/20
Pendant ce temps, la France et l’Allemagne s’enferment dans un face-à-face stérile, minées par des décennies de nationalisme exacerbé.
Deux nations que tout aurait dû pousser à s’accorder, mais que leur orgueil respectif rendit aveugles aux véritables menaces.
10/20
Nicolas II, pourtant, n’était pas un stratège.
Les ressorts du pouvoir russe échappaient à ce prince tout européen, simple jouet aux mains des factions slavophiles, mystiques, militaristes, antisémites… dont les menées et les querelles le dépassaient — jusqu’à l’engloutir.
9/20
Relire 1914 à la lumière des intentions russes, c’est briser un mythe.
La guerre n’a pas été déclenchée par un engrenage fatal, mais bien par des choix.
Et dans ces choix, la responsabilité de la Russie est écrasante.
Un « tabou » qu’il est temps de lever!
8/20
Pour atteindre ses objectifs stratégiques — démanteler l’Empire ottoman, dominer les Balkans et contrôler les Détroits —, la Russie manipule froidement ses alliés : le Royaume-Uni et la France, les deux grandes dupes de cette farce tragique
7/20
Pire encore : des éléments russes auraient eu connaissance du complot contre l’archiduc François-Ferdinand, via leurs contacts avec le renseignement militaire serbe.
Une complicité tacite qui ferait de la Russie un agent provocateur dès l’origine.
6/20
Parce qu’elle nourrissait ses ambitions dans les Balkans et vers le Bosphore, et voyait dans le panslavisme un levier de domination, la Russie n’interprète pas la crise de juillet 1914 comme une menace à désamorcer, mais bien comme une opportunité à exploiter!
5/20
Lorsque l’Autriche décide de punir la Serbie à la mi-juillet, la Russie mobilise en secret, à l’insu de ses alliés, et sabote tout règlement diplomatique — non pour défendre Belgrade, mais pour précipiter une guerre générale au service de ses intérêts
4/20
L’attentat de Sarajevo n’est pas une dérive, mais une opération couverte, à Belgrade comme à Saint-Pétersbourg.
Sazonov pousse ensuite la Serbie à l’intransigeance et à rejeter les points clés d’un ultimatum austro-hongrois pourtant légitime.