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07.12.2025 12:13 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0@antigoneisqueen.bsky.social
cette meuf relou qui pense que 98% des choses aimées par les autres (et elle-même) sont de droite
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07.12.2025 12:13 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0Les protagonistes ont eu leurs rêves broyés par un empire belliqueux et ils ne peuvent que vivre de regret, de traumatisme et de soumission au capital. Kobayashi utilise merveilleusement le scope pour filmer les visages et les regards qui refusent de se croiser. Il reste un peu d'espoir.
07.12.2025 11:39 — 👍 2 🔁 0 💬 0 📌 0Il brosse un portrait du Japon où le patriotisme est un poison, rappelle la complicité avec les USA dans la guerre du Viêt Nam et montre comme la guerre fait des ravages constants.
07.12.2025 11:39 — 👍 2 🔁 0 💬 1 📌 0screen du film , noir et blanc avec des acteur·ices japonais : plan en scope en triple focal avec un homme au milieu en premier plan, à gauche une femme en tenue traditionnel et à droite un homme avec un sonotone
Dans Pavane pour un homme épuisé, Masaki Kobayashi mêle l'ironie à un drame dévastateur. Il est intéressant dans sa manière de lier la guerre au capitalisme. Les anciens généraux sont devenus des marchants d'armes, et ceux qu'ils martyrisaient à l'armée sont désormais exploités par le travail.
07.12.2025 11:39 — 👍 9 🔁 2 💬 1 📌 0Car trop souvent il se perd dans des affres amoureux jamais inspirés, qui pourraient être remplacés par des séquences sur pourquoi elle a révolutionné la danse. Envie d'un autre film sur Isadora Duncan, dont la vie, le geste, la tragédie et la pensée pourraient faire un chef d’œuvre.
07.12.2025 11:34 — 👍 1 🔁 0 💬 0 📌 0Il aurait fallu que le film se concentre là-dessus, sur une femme qui est allée chez les soviétiques, qui offrait un enseignement gratuit. Et il le fait... trop rarement.
07.12.2025 11:34 — 👍 2 🔁 0 💬 1 📌 0Le film touche parfois des choses très belles. Il a de folles scènes de danse, une séquence à Boston très très forte, et des répliques par-ci par-là d'une Isadora brillante, généreuse, qui porte une vision de la danse qui s'éloigne de la bourgeoise.
07.12.2025 11:34 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0screen du film : en couleur avec des tenues d'époques de la bourgeoisie du début des années 1900, dans un salon richement décoré, une femme blanche, pied nus en tenus blanche flottante un peu en mode toge, danse
Isadora de Karel Reisz est principalement plombé par sa structure ratée sur deux aspects : la lourdeur des allers-retours entre le passé passionnant et un présent raté, vain, ennuyeux ; le chapitrage par amants comme si pour raconter la vie de cette femme il fallait la comprendre par les hommes.
07.12.2025 11:34 — 👍 5 🔁 2 💬 2 📌 0Si tous les hommes mettaient autant d'énergie pour le militantisme qu'ils en mettent pour défendre les films Avatar, la révolution aurait eu lieu
07.12.2025 11:31 — 👍 77 🔁 22 💬 5 📌 3Finalement, cette histoire traînante de gangsters n'est pas le récit d'un taulard surpuissant qui domine mais au contraire le chant du cygne d'anciens Bonnie and Clyde.
05.12.2025 09:31 — 👍 1 🔁 0 💬 0 📌 0et Gena Rowlands et son charisme encore plus grand fait entrer, le temps de seulement trois scènes, le film dans une dimension plus mélancolique, plus drôle, plus puissante.
05.12.2025 09:31 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0C'est un vieux film de mecs qui se mêle avec une ambition plus auteuriste et le résultat n'est pas très heureux mais finalement pas si pire. C'est la dernière partie du film sur la fuite qui est la plus réussie. John Cassavetes et son charisme parvient à porter une vraie angoisse ;
05.12.2025 09:31 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0screen du film : un homme et une femme, tous deux blancs, lui en costume elle en robe plutôt sophistiquée. Ils sont à côté d'un de l'autre et en fond on voit des machines à sous de las vegas
Machine Gun McCain de Giuliano Montaldo est un film très étrange. Parfois abject dans sa dépiction de la virilité, et dans une scène de sexe juste terrible, il est aussi étrangement lent, étrangement intéressant parfois dans sa mise en scène.
05.12.2025 09:31 — 👍 3 🔁 1 💬 1 📌 0Et la mise en scène qui s'amuse du trouble, qui est tout en mouvement clinique, ne fait que souligner le fait d'être rangé, la recherche de la forme où rentrer.
04.12.2025 19:26 — 👍 2 🔁 0 💬 0 📌 0Le protagoniste est obligé de se plier à des règles de bourgeoisie avec ses vêtements, son visage. Il finit inconsciemment par devenir une figure sans rébellion, contrainte par un homme riche et puissant.
04.12.2025 19:26 — 👍 2 🔁 0 💬 1 📌 0La fin est très forte et surprenante et souligne un peu le vrai propos sous-tendu tout du long. Évidemment c'est au premier degré un film sur le trouble de soi amené par le double mais c'est aussi un film sur l'image conforme.
04.12.2025 19:26 — 👍 2 🔁 0 💬 1 📌 0screen du film : en noir et blanc, un homme face caméra regarde au loin et derrière lui apparaît un autre homme qui le regarde
L'Homme qui pensait des choses de Jens Ravn est un film de discrète science fiction, où le presque surnaturel est un prétexte pour engager un récit sur le double. C'est aussi un pur thriller psychologique amplifié par des décors grands, symétriques, labyrinthiques comme autant d'illusion d'optiques.
04.12.2025 19:26 — 👍 4 🔁 1 💬 1 📌 0Je suis un peu pessimiste mais c'est aussi ça que veut dire mon texte. 50 ans de films et de manières de filmer et rien n'a changé. Donc je n'arrive pas à porter de colère sur le procédé du film car c'est ce qu'il raconte qui me révolte.
03.12.2025 18:19 — 👍 4 🔁 1 💬 0 📌 0C'est important d'être dans ce projet.
Je pense pas que ce soit le bon moyen néanmoins ça marche mieux auprès d'un public plus large donc ça a aussi son intérêt.
Les films qui expliquent la lutte sont snobés, inconnus et franchement ils changent pas le monde non plus j'ai l'impression.
Si tu parles de Kaouther moi je trouve personnellement le film de mauvais goût mdr mais je faisais juste une réflexion sur le fait que c'est facile d'avoir du recul dans nos places ultra privilégiés. Et que je vais pas invalider les acteurs palestiniens et les parents de la petite pour qui
03.12.2025 18:19 — 👍 2 🔁 0 💬 2 📌 0Tu parles de quel film je suis perdu ?
03.12.2025 18:14 — 👍 0 🔁 0 💬 2 📌 0Je ne l'ai pas vu ! Mais j'aimerai beaucoup d'autant plus qu'il me semble que Mustafa Abu Ali a un peu été sur ce film
03.12.2025 09:35 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0Oh wow c'est magnifique et très juste.
03.12.2025 09:32 — 👍 2 🔁 0 💬 0 📌 0Pourtant je dis que je ne suis pas en colère contre le film ahah
03.12.2025 09:10 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0Étudier le cinéma de Mustafa Abu Ali l'année dernière a beaucoup changé ma vision de la représentation de la violence. Il a fondé le groupe du cinéma palestinien, était un guérillero membre de l'OLP, et un réalisateur de courts documentaires avec des images vraies mais jouant légèrement sur la fiction. Dans A Zionist Agression, il filmait sans détour des corps d'enfants morts. Ces images ont été reprises par sa compagne de l'époque, Khadijeh Abu Ali Habashneh dans son magnifique film Children Nevertheless, sur un orphelinat au Liban recueillant des enfants palestiniens. Ces films par leur discours ou leur mise en scène m'ont appris à comprendre la figure du martyr. Ce sont des films difficiles à voir, qui n'ont pas peur de montrer la vérité, celle des cadavres. Ils datent de 1972 pour le premier et 1979 pour le second.
La voix de Hind Rajab de Kaouther Ben Hania date de 2025; et la voix éteinte de Hind Rajab date du 29 janvier 2024. 50 ans environ séparent ces films et pourtant ils montrent la même chose : des enfants palestiniens morts. Alors il m'est difficile de réfléchir à l'éthique du film et à son procédé car la seule chose qu'il me renvoie c'est qu'en 50 ans on peut toujours filmer les mêmes images, entendre les mêmes choses. Kaouther Ben Hania fait de Hind Rajab une nouvelle martyr. Elle n'a pas la force de mise en scène et de montage de Mustafa Abu Ali ou de Khadijeh Abu Ali Habashneh mais elle s'inscrit dans la même histoire qu'elleux. C'est à dire que par différents procédés de mises en scène de la mort ielles produisent des documents de mémoire, forment le récit de martyrs et cherchent désespérément à alerter.
Dans La voix de Hind Rajab comme dans Put your soulon your hand and walk sorti aussi cette année, Gaza n'est vu qu'à travers des écrans, qu'à travers la distance, et nous dans la salle ajoutons encore une distance. On regarde des écrans sur un écran. Quelle réalité a Gaza pour ceux qui n'y sont pas ? Comment retranscrire ? Ces films essaient de recréer de l'insoutenable avec plus ou moins bon goût mais ils tentent. Ils tentent de montrer jusqu'à ce que cela déclenche quelque chose. Les images documentaires qui abreuvent les réseaux, que veulent-elles dire ? Peuvent-elles faire agir ? Existent-elles vraiment pour nous ? A-t-on conscience de leur réalité? Mais aussi, pourquoi la fiction de Ben Hania peut sembler abjecte ? Pourquoi est-elle tentée de rajouter du pathos quand juste une voix devrait suffire ? En sortant de ce film il faut peut être éloigner ces questions et chercher quoi faire, car si on attend encore 50 ans de cinéma pour comprendre, Gaza n'existera plus.
J'ai beaucoup écrit sur La voix de Hind Rajab donc à nouveau je partage mes screens letterboxd.
03.12.2025 09:01 — 👍 8 🔁 3 💬 2 📌 0La moralité est juste entièrement contre les hommes qui isolent, détruisent, et ne s'en rendent même pas compte.
01.12.2025 18:04 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0C'est un film sur l'emprise et la frustration, sur comment un homme qui ne sait pas devient fou. Évidemment c'est un peu long, on pourrait le compter comme un énième film sur un homme horrible mais il y a quelque chose de puissant dans ce récit, sûrement né de la mise en scène.
01.12.2025 18:04 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0screen du film : omar sharif a un verre en main, prêt à la boire et anouk aimée le regarde en souriant, se penchant vers lui
Aussi imparfait soit-il, The Appointment de Sidney Lumet reste quand même un film assez beau. La mise en scène rend la ville de Rome paradoxalement étouffante et trop vaste, elle donne le vertige, ce même vertige qu'éprouve Omar Sharif face à la sublime Anouk Aimée.
01.12.2025 18:04 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0Non je n'ai pas vu le film original !
Sur letterboxd j'ai vu une personne dire qu'il était plus intéressant mais je n'en sais rien !
ahah après moi ça fait quelque temps que j'ai un peu la haine contre lanthimos je suis pas hyper objective je pense j'y allais déjà pas de son côté
01.12.2025 12:39 — 👍 1 🔁 0 💬 0 📌 0