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6) 6e rapport de l'IPCC - Bases physiques du climat www.ipcc.ch/report/ar6/w...

Combined effects of the Pacific Decadal Oscillation and El Niño-Southern Oscillation on Global Land Dry–Wet Changes - Scientific Reports Scientific Reports - Combined effects of the Pacific Decadal Oscillation and El Niño-Southern Oscillation on Global Land Dry–Wet Changes

5) Combined effects of the Pacific Decadal Oscillation and El Niño-Southern Oscillation on Global Land Dry–Wet Changes www.nature.com/articles/sre...

3) Impact of Arctic sea ice loss on the persistence of the Pacific Decadal Oscillation www.ejhl.org/archive/view...

4) Combined Impacts of PDO and Two Types of La Niña on Climate Anomalies in Europe journals.ametsoc.org/view/journal... ⤵️

Human emissions drive recent trends in North Pacific climate variations - Nature The main multidecadal variations in the PDO index during the twentieth century, including the ongoing, decades-long negative trend, were largely driven by human emissions of aerosols and greenhouse ga...

6/ SOURCES

1) Human emissions drive recent trends in North Pacific climate variations www.nature.com/articles/s41...

2) Contribution of sea-ice loss to Arctic amplification is regulated by Pacific Ocean decadal variability www.nature.com/articles/ncl... ⤵️

...soulignant l’urgence d’une recherche plus poussée des impacts possibles au-delà du Pacifique & des USA, les modèles climatiques en vigueur ne prévoyant pas un PDO- tout au long du 21e siècle. Merci à tous pour votre lecture & intérêt! D'autre threads pourraient être prévus si celui-ci fonctionne.

..., celle-ci pourrait en réalité avoir été forcée par les activités humaines dans une part significative & croissante depuis les années 1950. Les implications d’une telle modification risquent d’être mondiales et se font déjà ressentir... ⤵️

5/ MOT DE LA FIN

Dans l’ensemble, l’étude remet en question notre compréhension du PDO. Historiquement considérée comme naturelle en raison de l’incapacité des modèles à capter tout signal anthropique... ⤵️

Cela pourrait signifier que nous pourrions être à l’origine, en grande majorité, de la dynamique atmosphérique hivernale et estivale dans l'Hémisphère Nord des deux dernières décennies, avec une part de variabilité interne plus faible qu'actuellement admis. ⤵️

De plus, cela pourrait suggérer en outre que la dynamique atmosphérique Nord-Hémisphérique est largement & de plus en plus modifiée par les activités humaines depuis les années 1950 et plus fortement depuis 1990. ⤵️

Un PDO constamment négatif au cours du 21e siècle pourrait favoriser une augmentation de la zonalité hivernale (NAO+) lors d’événements La Nina, et renforcer les épisodes de blocages (NAO-) lors d’événements El Nino, accroissant de fait les extrêmes dans l'Hémisphère Nord ⤵️

Hors, une réduction de l'englacement arctique tends lui-même à modifier la variabilité du PDO et à rendre plus « stable » son état, rendant ces oscillations temporellement plus longues, d'après des études récentes ⤵️

Toutefois, les impacts pourraient être bien plus vastes. Le PDO est connu pour moduler les régimes de temps hivernaux dans l’Atlantique Nord lorsqu’il est couplé avec l’ENSO, et une phase négative persistante tend par ailleurs à réduire l’englacement arctique. ⤵️

4/ QUELLES IMPLICATIONS ?

Les implications d’une telle découverte sont massives, compte-tenu des impacts mondiaux de l’oscillation. Les auteurs parlent avant tout d’une tendance à un assèchement de la Californie, qui pourrait avoir une composante largement anthropique, jusqu'alors sous-évaluée. ⤵️

...allant même jusqu’à dire que la dépression Aléoutienne (la signature du PDO & de l’ENSO, ndlr) serait « forcé », de la même manière que le PDO. Ces résultats sont majeurs et pourraient marquer un tournant dans la compréhension du système climatique ⤵️

...si l'indice PDO était purement généré en interne, ce modèle n'apparaîtrait pas dans la régression sur la moyenne de l'ensemble car il s'annulerait sur de nombreux membres de l'ensemble. », concluent les auteurs... ⤵️

Parlant du mécanisme, « similairement au monde réel, la phase positive du PDO forcé dans les modèles est associée à un approfondissement de la pression près de la dépression des Aléoutiennes... ⤵️ (1)

L’incapacité des modèles à saisir ce fait pourrait être dû à l'incapacité à modéliser le schéma PDO complet, et non juste la composante forcée. ⤵️

« Nous suggérons que la stagnation des concentrations d’aérosols industriels, associée à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre, a stoppé la hausse de l’indice PDO au milieu des années 1980 et a produit la tendance négative de l’indice PDO qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui. » ⤵️

Les auteurs vont même plus loin et démontrent que d’après les simulations, le PDO devrait actuellement être dans une phase positive depuis le début des années 2000 s'il évoluait naturellement, ce qui n’est pas le cas. ⤵️

Sur cette base, les oscillations observées du PDO depuis 1950 seraient quasi-exclusivement provoquées par les activités humaines – les implications sont massives.⤵️

Les émissions d’aérosols auraient entrainé une tendance positive du PDO dans les années 1950 à 1980, tandis que leur baisse couplée à la hausse des GES aurait entraîné la baisse du PDO depuis les années 1990. ⤵️

Depuis 1990, les émissions anthropiques d’aérosol ayant chuté, le PDO est essentiellement dominé par les émissions anthropiques de GES, expliquant près de 50% de la variance, alors que les aérosols n’expliquent plus que 20% de celle-ci. La part naturelle est quasi-nulle. ⤵️

Entre 1950 et 1989, la part naturelle chute à 30%, alors que le forçage anthropique explique environ 50% de la variance observée, s'équilibrant entre le forçage GES & aérosol anthropique. ⤵️

La contribution du forçage externe au PDO augmente à mesure que le forçage externe s’intensifie tout au long du XXe siècle. Entre 1870 et 1950, le forçage externe explique moins de 1% de la variance multidécennale du PDO, soit une part naturelle prédominante à 99%. ⤵️

D’autre part, les forçages externes expliquent la quasi-totalité de la variabilité simulée dans les modèles. L’étude statue qu’un ensemble de 70 simulations minimum est nécessaire pour dépasser le rapport signal/bruit des modèles et obtenir des conclusions statistiquement robustes. ⤵️

Plus frappant encore, les analyses ont dévoilé qu’il est très peu probable que la variabilité interne ne se soit alignée avec les moyennes simulées pendant aussi longtemps pour amplifier les coefficients de corrélation rapportés par hasard, évaluée à seulement 2% de probabilité. ⤵️

Les modélisations ont montré que 46 à 53% de la variance moderne observée du PDO peut s’expliquer à elle seule par les activités humaines, c’est-à-dire le rejet d’aérosols et de GES dans l’atmosphère, une part qui devrait augmenter dans le futur. ⤵️

Les résultats sont accablants: d’après l’ensemble de 572 simulations, le PDO ne serait pas généré naturellement, mais forcé par les activités humaines depuis au moins 1950 et plus fortement depuis 1990. ⤵️

Pour parvenir à ces conclusions, les auteurs ont évalué le rapport signal/bruit dans les modèles & l’ont comparé aux observations. Ils ont d’abord simulé le forçage induit par les aérosols anthropiques, puis le forçage induit par les GES, avant de simuler son évolution naturelle ⤵️

Mais également d'autres modes de variabilité, et ce potentiellement à l'échelle mondiale: « [...] ce qui indique que cette erreur peut affecter les modes de basse fréquence de la variabilité climatique dans tout l'hémisphère nord extratropical, et potentiellement à l'échelle mondiale » ⤵️