Wile E. Coyote

Il est : trop tard.

Paris : la traditionnelle « guerre des sapins » devant le Panthéon vire au clash avec la police Jeudi 20 novembre place du Panthéon, la traditionnelle « guerre des sapins » entre étudiants d’Henri-IV et Louis-le-Grand a tourné court. La

Et voilà. On y est. Des années qu’on vous dit que les violences policières allaient s’étendre à l’ensemble de la population.

Et que quand on s’offusquera que le petit Jean-Eudes Blanc de la Blancherie s’est fait éborgner, il sera trop tard.

Eh bah ça y est

www.leparisien.fr/faits-divers...

Ah ouai je vois la team « proche de l’école militaire » la

C’est parce que initialement Steam était un logiciel pour gérer les mods les mise à jour et le multi des jeux Valve. C’est que un peu après que c’est devenu la plateforme qu’on connaît

Je n’ai qu’une question : where ?

Après je sais pas j’ai pas lu le livre. Mais pour le coup Free Guy lui est totalement comme ça.

(C’est pour ça que ça me fait mal quand j’entends dire que c’est un RPO réussi…)

Non mais on est d’accord que l’univers du film fonctionne pas. Et pas juste en terme de cohérence interne mais vraiment dans sa logique narrative…

No shit…

(Que Spielberg formule déjà depuis une bonne vingtaine d’années)

Je pense pas que Spielberg développe un vrai point de vue à ce sujet dans son film. Certes il y a bien « le grand méchant capital » mais il est surtout là pour justifier les péripéties.
Même si on voit bien la critique à peine voilée de Disney

Pour moi ce côté nostalgique c’est un effet de bord du fait que les références mobilisées sont celles de notre enfance. Je pense que Spielberg le vit pas forcément comme ça, c’est juste que c’est ça qui lui parle quoi

Bah j’ai pas du tout ressentie ce cote nostalgie. Pour moi le propos est ailleurs. Mais le fait que Spielberg cite la culture de ces années-là, c’est normal je trouve pour un film qui se veut très personnel et « testamentaire »

SEGA est l’abréviation de Service Games. Une société fondée par des américains qui à l’origine distribuait des juke-boxes sur les bases américaines (d’où le « service »)

Il y a une dissonance entre ce qu’on me dit et ce qu’on m’a montré. Un peu comme la fin cinéma de Blade Runner : ça fonctionne pas.

Et sur la fin, en vraie oui je ne l’aime pas. Mais pas temps son propos brut que mise dans son contexte d’énonciation : en quoi suis-je sensé sortir dans un monde où l’on a passé 2h à m’explique que ce dehors est une dystopie pré Cyberpunk horrible ?

Mais oui encore une fois je suis d’accord avec ça. En fait Spielberg ne jette pas le bébé avec l’eau du bain : il critique/moque certains aspects de cette pop culture et en valorise d’autres. Mais il se détache de la vison purement matérialiste de la chose

Steam en 2004 vraiment quel plaisir (non)

Half-Life 2 (en fait il était sur un dvd qui installait une partie du jeu mais pour télécharger le reste il fallait le DL sur Steam)

Et sinon le premier jeu full demat’ bah Half-Life Source…

Y a au moins une formation à gauche qui a une colonne vertébrale sur le sujet

Le liant social

My point exactly

Et puis franchement est-ce que je vais fondamentalement donner tort à Spielberg quand en gros il t’explique que couper d’internet de temps en temps et d’aller toucher de l’herbe c’est potentiellement une bonne idée…

Mais c’est juste que le propos de fond me touche bcp

Bah après c’est comme ça hein la réception d’un film ça se commande pas.

Après je trouve pas le film sans défauts loin de là.

C’est ça RPO : l’histoire de quelqu’un qui s’est donné corps et âme dans son art et qui au crépuscule de sa vie s’est rendu compte qu’il est peut-être passé à côté de l’essentiel. C’est très personnel.

Et son monologue à la fin enfonce le clou : « oui j’ai contribué à faire des trucs super, mais globalement je suis passé à côté de ma vie »

Alors oui la fin est un peu abrupte, mais c’est celle de Spielberg. C’est son point de vue sur son objet, qu’il pratique depuis 50 ans

Le point charnière c’est vraiment l’acte 2 : l’objet de la quête ne se trouve pas dans le film, mais dans le moment qu’a vécu Halliday.

Le cœur du propos du film est la : l’important n’est pas la pop culture, mais les moment qu’on vit avec elle

Faudrait d’ailleurs que je prenne le temps un de ces 4 pour expliquer comment je vois ce film comme l’aboutissement d’un triptyque qui débute avec Rencontre du troisième type, se poursuit avec Jurassic Park et s’achève avec RPO

Ou bien sûr la fameuse citation de « la moto de Kaneda » qui a tant fait hurler n’est-elle justement pas là pour couper l’herbe sous le pied à cet exercice de la citation et nous signifiant que l’objet est ailleurs.

Ce qui est d’ailleurs appuyé par la phrase suivante

Genre la petite bande de nerds tous habillés pareil et au service du grand capital dont la seule fonction est la connaissance encyclopédique des œuvres ça raconte quoi selon vous ?

C’est intéressant comme, toujours aujourd’hui, bcp passent encore complètement à côté du propos de Ready Player One, y voyant une espèce d’ode à la nostalgie et à la culture de la référence pop culturelle là où le film a plutôt tendance à moquer ça (ou du moins à proposer de faire un pas de côté)