Asadcl

Je leur en veux de m’avoir cabossée ; je m’en veux d’être cabossée. Mais je suis fière d’avoir été capable de dire stop et de partir d’un endroit qui ne correspondait pas à mes valeurs.

Mais j’ai l’impression d’avoir raté, de prendre du retard, de ne pas être assez bien pour retrouver un poste qui me plaise

J’ai pas de conclusion à ce fil. Peut être que je suis trop exigeante sur ce que je voudrais ; ou que je ne l’ai pas été assez sur ce que je tolérais.

Alors je suis pas à la rue ; on a la chance comme Anesth-réa d’avoir une sécurité financière énorme, des possibilités de remplacements nombreuses qui garantissent quoi qu’il arrive des revenus, même quand on démissionne sans aucun droit au chômage

Et je me retrouve, la confiance en moi en miette, à avoir du mal à sortir de chez moi, ne pas réussir à me projeter, et surtout avoir peur d’être vraiment « trop », que ça se reproduise, que je n’arrive pas à m’intégrer dans une autre équipe, que je n’arrive plus à aimer la réa que j’adorais

Un peu moins d’un an plus tard, j’ai appris qu’un projet sexy, c’est peut être pas suffisant. Que parfois même les jeunes sont réfractaires aux idées extérieures. Qu’on peut encore te pourrir parce que tu oses parler et donner ton opinion médicale.
Et j’ai décidé de partir.

L’an dernier, après deux ans à CH loin aka bisounoursland d’amour, malheureusement déjà complet pour résidence à demeure, je suis revenue au CHU, pour un projet hyper sexy, dans une sous spe que j’adore, avec une équipe jeune en reconstruction.

Ten things that -for no good reason- we don't do in the ICU:

OK, in general a "less is more" approach is reasonable & there is a "rationale" behind many of the following but the truth is that they don't make sense if scrutinized

Here it begins:

1. Holding tube feeds or any nutrition,

#JournalCLubSky
Comme le fait parfois le @nejm.org , 2 articles sur le même sujet sont sortis dans le même numéro récemment.
Et comme ce sont 2 articles sur l'arrêt cardiaque dans un grand journal, je suis un peu obligé de les lire...

Une consœur vient de répondre à mon mail d’adressage en terminant par « bien sororalement » je suis 😍

A Crossover Trial of Hospital-Wide Lactated Ringer’s Solution versus Normal Saline | NEJM Whether lactated Ringer’s solution is clinically superior to normal saline for routine intravenous administration of fluids is uncertain. In an open-label, two-period, two-sequence, cross-sectional...

Tiens si on parlait du dernier p apier du New England Journal of Merchandising sur les « fluides » ou solutés de perfusion ?
Ainsi, cette semaine est sorti ce papier : www.nejm.org/doi/full/10....

J’ai un mariage pour lequel j’ai dit que j’allais coudre ma robe, prévu le patron, les tissus tout ça tout ça …
C’est dans une semaine.
J’ai pas commencé.
🤡

Voilà donc j’ai trouvé les seules personnes au monde à copiner avec les démarcheurs et les services clientèles des opérateurs téléphoniques

Mes grands parents : « oh ben en ce moment on a plein de souci avec Bouygues alors on les a souvent au téléphone, c’est sympa on lie contact avec des gens de Tunis, Madagascar, Alger …
- Oui il y en a même qui nous on dit que si on venait ils nous donnaient tous les conseils d’où aller ! »

L’enchaînement avec le groupe en costume de créatures aquatiques psychédélique est … a minima chelou 😝 #Eurovision

Maintenant des chanteurs pêcheurs en ciré argenté avec des faux violons à paillette ; tout ce qu’on aime l’Islande #Eurovision

J’adore les jeux de lumières et l’ambiance 70’s de l’Ukraine #Eurovision

« C’est du rock alternatif on vous avait prévenus » oui oui oui en effet #Eurovision

Ce soir c’est #Eurovision 🤩
Et ça commence aussi kitsch, pop et déjanté qu’on aime

L’impression vivace d’avoir fait de la merde, tout en ayant tout fait sur le papier, que quelqu’un d’autre aurait sûrement fait mieux et que d’ailleurs l’un de ces quelqu’un va probablement me mettre le nez dans le caca demain aux transmissions. Urticant.

Y’a des jours, je me demande pourquoi (et comment) je fais encore ce métier … mais là j’attendrai demain parce que même ça j’ai pas le temps.

J’ai passé une sale journée de boulot, les transports sont en panne, et je vais avoir une heure de retard à mon cours de danse. Groumpf.

Vu les efforts déployés par ma DAM pour faciliter les déclarations de grève, je pense être la seule senior gréviste de mon hôpital
Néanmoins, bonne journée de grève à tous ! 💪

Parfois s’investir et ouvrir sa bouche, c’est courir le risque de se faire écarter par la suite. Et c’est amer, amer…

Merci pour vos réponses ; je trouve la biblio assez pauvre sur ce sujet (comme sur tout ce qui concerne les phases d’atterrissage du patient de réa entre l’aigu et le sevrage final), c’est toujours intéressant d’avoir des retours d’expérience

Alors je parlais du patient déjà intubé, déjà en apports serrés, +/- déjà sous CVVH avec qqs jours de réa derrière lui payés par un œdème/anasarque massif (suite au remplissage, SIRS ect). En somme un patient de réa assez classique en phase d’atterrissage, qu’on peut pas encore depleter massivement

On sait que ce sont des transsudats sur la surcharge globale, chez des patients qui ont pris 10-20kg d’œdème, et qu’ils vont probablement se reconstituer ; mais pour autant quand la déplétion est difficile et le poumon grave, c’est tentant.
Je suis curieuse de savoir comment vous faites chez vous ?

Sur un sujet légèrement différent (le patient intubé en surcharge globale post SIRS/SDRA +/- assaisonné d’IRA/infection ect), c’est une question qui se discute chez moi : est ce qu’on ponctionne les épanchements de grande abondance pour améliorer la fonction respiratoire ?

Après vu le critère de jugement et la population il était certain avant même de commencer l’étude qu’elle serait négative. On a du mal à croire qu’un unique drainage de patients pas en défaillance vitale ni respiratoire puisse améliorer la mortalité à 90 jours

Nouvelle et malheureusement devenue banale illustration du dialogue entre Littlefinger et Cersei :

- Knowledge is power

- Power is power

Ni ses 15 milliards de dollars de réserves, ni ses armées d'avocats ou ses profs en droit constitutionnel ne l'ont protégée de la vindicte de la Maison-Blanche

Mais en fait c’est sain et normal d’être affecté quand un de nos patients meurt ou quand il y a des situations difficiles. Et en réa on est fait beaucoup, je ne dis pas qu’on est blindés mais plus l’habitude de gérer ces émotions, quand ça arrive rarement comme en chir évidement que ça affecte !