Noémie Bonnin

REPORTAGE. "Parfois, je ne trouve pas le bon mot" : les professeurs formés à l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle La mise en place de ces programmes Evars dans les classes fait partie des nouveautés de cette année scolaire.

Pour @franceinfo.fr j'ai suivi une formation Evars (Education à la vie affective relationnelle et sexuelle) destinée aux profs, pour les aider à informer les jeunes, accueillir parfois certains témoignages difficiles, ou savoir réagir en cas de propos provocateurs.
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Le blocage tient devant le lycée Jean Monet, dans le 13e arrondissement de Paris.

Toute la matinée sur @franceinfo.fr on parle portable au collège, programmes d’éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle, groupes de besoin…

🏫🧑‍🏫🧑‍🎓Grand soleil ce matin à Laval pour la rentrée des 6e au collège Emmanuel de Martonne, où @franceinfo.fr a posé ses micros 😎
Bonne rentrée aux 12 millions d’élèves et à leurs enseignants 🤓

Ce projet de questionnaire doit encore être discuté entre le ministère de l'Education nationale et les organisations syndicales. Le document sera ensuite testé dans plusieurs établissements scolaires dans les prochaines semaines, avant une généralisation du dispositif en septembre.

Pour les collégiens et lycéens, les questions sont plus nombreuses, plus élaborées :
"Votre intimité est-elle suffisamment respectée ?"
"Vous sentez-vous en sécurité dans la cour de récréation, aux toilettes, dans les salles de bain de l'internat ou dans les chambres ?"

Pour les écoliers, il y a 9 questions :
"Comment te sens-tu dans ton école ?"
"As-tu eu peur pendant le voyage scolaire ?"
"Est-ce que quelqu’un t’a fait du mal ?"
"Est-ce que quelqu’un a voulu toucher des parties de ton corps sans que tu sois d’accord ?"

On vous dévoile le contenu des projets de questionnaires qui seront distribués aux élèves revenant d'un voyage scolaire, ou internes. 👇

REPORTAGE. "Leur montrer qu'ils ont des qualités" : dans ce collège rural de la Somme, tout est fait pour sortir les élèves de la "misère silencieuse" Comme chaque année, l’Education nationale publie les indicateurs de résultats des collèges, basés sur les données de l'année scolaire 2023-2024. Parmi les établissements qui ont une forte valeur ajout...

Des heures de soutien aux projets culturels en passant... par un poulailler dans la cour 🐔🐣

"C'est absolument essentiel" : l'intelligence artificielle devient incontournable dans l'enseignement supérieur Pour postuler à une formation en bac+5 sur le plateforme "Mon Master", les étudiants n'ont plus que la journée de lundi. L'intelligence artificielle est désormais abordée dans beaucoup de ces cursus a...

De plus en plus de formations du supérieur intègrent désormais des éléments sur l'IA, quelles que soient les disciplines.

Ce projet de stopper le régime dérogatoire dont bénéficient les directeurs d'école (qui n'ont donc pas en charge l'enseignement auprès d'une classe) avait suscité beaucoup d'inquiétude et avait entraîné des mobilisations d'enseignants et de parents d'élèves ces dernières semaines.

Paris : le ministère de l'Education nationale annonce un moratoire sur les suppressions de décharge d’enseignement des directrices et directeurs des écoles, prévues à la rentrée 2025.

TEMOIGNAGES. Cinq ans de la crise du Covid-19 : "Je n'ai jamais vraiment réussi à m'intégrer dans ma promotion", confient ces bacheliers de 2020 Ils ont passé leur bac en 2020, en pleine épidémie de Covid et se sont ensuite lancés dans les études supérieures dans un contexte particulier. Cinq ans après, franceinfo donne la parole à cette génér...

😷"Ça me stresse quand il y a beaucoup de monde". Comment vont aujourd'hui les jeunes qui ont passé leur bac en 2020 ? Cinq ans après le premier confinement, certains étudiants souffrent encore de symptômes dépressifs ou de diverses phobies. C'est le Choix de @franceinfo.fr 👇📻
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Des élèves m’ont confié leur stress vis à vis du bac : « On a pris beaucoup de retard. » Difficile de se projeter vers l’avenir : « La vérité madame, c’est qu’on est perdu. »
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La plupart des ados avaient très envie de reprendre les cours, retrouver un semblant de normalité. Mais pour les plus précaires, ceux qui ont tout perdu, la vie normale est impossible. Ils ont besoin de vêtements, de nourriture, de cahiers… le lycée a fourni un kit à ceux qui n’avaient plus rien

Ce matin on a suivi la rentrée des élèves au lycée des Lumières à Mamoudzou (2800 élèves 😅). On sentait de l’effervescence dans la cour au petit matin, beaucoup d’élèves sont arrivés bien plus tôt que 7h, le début officiel des cours. Certains faisaient coucou à leurs profs, grand sourire aux lèvres

Et sinon, il y a des choses à acheter dans les magasins de l’archipel, mais une partie des rayons sont vides.

Les plus jeunes sont ravis de retrouver la cantine : « ce que je préfère à l’école c’est le déjeuner », m’a expliqué une petite fille de 6 ans. Une maman m’a raconté que ses enfants sont traumatisés par le passage du cyclone. Au moindre coup de vent ou passage pluvieux, ils ont de nouveau très peur.

Naïvement, j’ai été surprise de voir que plusieurs ado ont échangé avec leurs profs via pronote. Ils arrivent à utiliser smartphone et wifi alors qu’ils n’ont ni électricité ni eau courante chez eux.

Beaucoup d’enfants hésitent entre la joie de reprendre les cours et la gêne d’y aller sans fourniture scolaire ni vêtement présentable.

Ce matin on est allé à la rencontre d’enfants et de leurs parents (leur mère en l’occurrence) d’un bidonville, à Combani. Quand on dit qu’ils ont tout perdu, ce n’est pas une expression : « Je n’ai que ce que je porte sur le dos comme vêtements ».

Tout n’est pas parfait, loin de là, les premières semaines vont se faire en demi-jauge (moitié des élèves le matin, l’autre l’après-midi), mais il n’espérait même pas ça il y a encore 3 jours.
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Le chef d’établissement est impressionné de la vitesse à laquelle tout est quasiment rentré dans l’ordre, notamment grâce aux agents d’entretien du collège.

Hier on a fait le tour d’un des collèges de Mamoudzou, avec le chef d’établissement. Il y avait eu pas mal de dégâts à cause du cyclone, mais aussi après des vols de matériels (canapés, informatique, planches de bois, poutres) et du vandalisme.

Les dégâts du cyclone Chido se voient encore bien sûr beaucoup sur l’archipel, mais un mois et demi après, beaucoup de choses ont été réparées, remises sur pieds, la végétation a repris.

Allez je me lance sur ce réseau 🙃
Je suis à Mayotte pour @franceinfo.fr @franceinter.fr @franceculture.fr pour suivre la rentrée des élèves demain lundi. En arrivant déjà, sur le bateau qui relie Petite-Terre à Grande-Terre, on a embarqué à côté de matériel humanitaire et des packs d’eau.