Estelle F

Nouvelle théorie sur Severance Mark il a été severed 2 fois et l'outie de son outie c'est Tom Cruise

J'aimerais trop que Miséricorde et Vingt Dieux gagnent un prix, mais à part ça je suis grave déçue de voir les mêmes gros films surreprésentés donc je boude un peu la cérémonie cette année..

O - Festival international du court-métrage Un récit poétique et humaniste où un homme fragile tente d’accomplir une simple tâche, pour laquelle son principal obstacle se trouve en lui-même.

Je viens de voir que le réal a aussi fait "O" qui est passé à Clermont cette année et qui brise le coeur un peu de la mème manière. www.lecourt-clermont.org/film/o/

Merci @ninetras.bsky.social pour la reco!

Très fort le parti pris narratif de When The Light Breaks. Une seule journée, dans ses éléments les plus quotidiens, d’une femme dont la vie explose, et les liens inattendus avec celle qu’elle n’aurait pas du croiser. L'illusion d’optique devant l’église de Reykjavik donne trop envie d’aller tester

Mais wow, un peu monumental l'épisode 6 de Severance. C'est quand elle explore vraiment l'aspect intime et personnel de son concept que la série devient forte. Trop hâte de tous les dramas qui arrivent.

Volcelest - Regarder le film complet | ARTE

Le plus beau film que j'ai vu à Clermont cette année c'est l'histoire une petite hermine qui essaie de survivre à l'hiver. Sans dialogues et avec quelques animaux, ça parle ni plus ni moins que du sentiment d'impuissance face au capitalisme. Ça m'a un peu brisé le coeur.
www.arte.tv/fr/videos/09...

J'ai bien aimé le film sur Bob Dylan malgré que c'est un petit con insipide. C'est vraiment un film pour les personnages secondaires, je trouve ça cool comme parti pris. Il sait pas qui il est et nous non plus et on s'en fiche un peu finalement (team Joan Baez).

J'ai revu Une Histoire Vraie, je m'en rappelais enfant comme du film avec le vieux et sa tondeuse. C'est fou, même avec un récit simple, c'est du Lynch tout craché, on a toujours ce truc profondément émouvant et vertigineux. Les yeux de l'acteur Richard Farnsworth y sont aussi pour quelque chose.

C'est reparti

Y a un petit côté boomer parfois en saison 1 (ça parle de conflit de génération, de cancel culture et du milieu toxique du stand up de manière un peu schématique au départ), mais ça devient beaucoup plus malin par la suite. Et vraiment ce duo de personnages est exceptionnel et assez déroutant.

Je viens de binger les 3 saisons de Hacks (le golden globe TV cette année) et je dois avouer que c'est vraiment trop bien. C'est un peu ce que Killing Eve n'a jamais réussi a faire, la série est basée sur une relation assez unique mais là elle est complexifiée et emmenée plus loin à chaque saison.

C'est pas très original mais je suis vraiment triste aussi. Je connais pas d'autre artiste qui me donne cette impression de parler à mon âme sans que j'y comprenne rien. Mulholland Drive c'est mon film préféré de l'univers.

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant

a défaut d'un top 10, mon plan préféré de 2024 :

Effectivement c'est super Vingt Dieux, ça fait plaisir de voir a l'oeuvre une réal de 30 ans. J'aime bien que le film, avec une approche naturaliste, choisisse d'aller franco dans un récit feel good divertissant. Big up a un super personnage feminin bien écrit.

J'avais oublié les toulousains qui disent merci au revoir en descendant du bus, les meilleurs

J'ai trouvé très touchant Les Reines du Drame, la sincérité c'est un peu ce qui m'a manqué au ciné cette année. Ouf qu'il soit relégué dans des petites salles en 2e semaine (alors que pour moi ça vaut 10 fois the substance).

J'avais jamais vu Somewhere de Sofia Coppola. C'est drôle comment le film est fait de presque rien mais y a quelque chose qui infuse dedans de très touchant. Coppola propose vraiment de belles idées dans sa mise en scène de l'angoisse et d'un faux bonheur qu'on achète.

Perso j'ai trouvé Priscilla très réussi. Pour ce que finalement peu de films arrivent à faire : on ressent vraiment des trucs, dans chaque scène, une sensation de coton / malaise. Et sa structure dramatique sans reliefs, sans climax, ça fonctionne, c'est suffocant mais sans qu'on s'en rende compte.

C'est vraiment un trésor le cinéma de Sophie Fillières. Ce soir j'ai vu La Belle et la Belle (2018). Elle arrive à transformer chaque situation ordinaire en un moment complètement fantaisiste, et c'est pas une fantaisie absurde, c'est très touchant. Les dialogues sont un régal également.

aah avec plaisir ! il faut que je le voie bientôt..

Enfin mis les pieds dans le cinéma de Sophie Fillières avec Gentille. C’est brillant en terme d’incongruité. Les dialogues sont fins, absurdes, hilarants, mais les trois A LA FOIS.
On a l’impression que les acteurs se sont régalés. Trop contente de découvrir cette réal et triste d’avoir tant tardé.

Très originale oui!

Gentille de Sophie Fillières (2005)

Film du soir.
Une réalisatrice que j'aime beaucoup m'a dit qu'il y avait dedans "la meilleure scène de caca de l'histoire du cinéma". Et le film a surement bien d'autres qualités. En tout cas, curiosité x1000

C'était simplement génial Le Temps d'Aimer de Katell Quillévéré. Un vrai mélodrame assumé, qui va loin dans son propos politique. Toujours pas compris comment, en 2h, on peut déployer autant de choses sur 30 ans, construire des personnages si vivants. Vraiment intense.

Très belle pirouette la fin de Dark, et encore surprenante. C'est rare une bonne fin de série. Celle-ci rattrappe tous les défauts.

Je vais lancer le final de Dark... La saison 3 était complètement sans dessus dessous, mais on arrive à un point où les personnages sont tous épuisés de ce qui leur arrive, et meme si je comprends pas tout, c'est super touchant? C'est encore et toujours des gens qui essaient de se retrouver.

Je repense à The Old Oak, oui c'est bisounours. Mais ça faisait du bien. Et je pense que Ken Loach est conscient de ça, et qu'il a eu envie de filmer des images de solidarité, complètement naives, mais qu'il l'a fait précisément parce qu'on ne les voit jamais à l'écran. Film de consolation un peu.

Très bon choix le morceau du générique de How To Have Sex.
Par ailleurs, solide film d'horreur sans en être un sur la culture du viol. Dommage qu'il n'aille pas plus dans la nuance, puisque c'était son projet d'explorer la complicité maquillée de la violence. Mais l'interprétation est incroyable.

J'arrête pas de repenser au Ravissement, c'était tellement beau. Il se joue des choses si fortes entre le trio de personnages. Avec le Monia Chokri c'est ma semaine de ciné un peu magique de l'année.