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Delphine Tharaud

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Professeure de droit (privé ou public, on ne sait pas). Pas fan des discriminations. Sûrement entre Limoges et La Rochelle. Le vendredi, c’est whisky.

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Latest posts by delphinetharaud.bsky.social on Bluesky

Et le 2 est plus drôle quand on avilit et injure les personnes qui sont déjà en souffrance...

31.10.2025 10:04 — 👍 1    🔁 0    💬 1    📌 0

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.
Processus bien connu :
1. On rend les conditions de travail très difficiles voire impossibles
2. On constate les effets délétères (en omettant les causes bien entendu)
3. On réforme de manière à asphyxier complètement et on fait disparaître.

31.10.2025 10:03 — 👍 2    🔁 0    💬 1    📌 0

Bref, tant que l'Université n'est pas morte, rien d'alarmant.

On ferme des formations et des antennes, on réduit le nombre de cours, on explose le nombre d'étudiants en TD, on n'a plus le temps de faire de recherche sauf à sacrifier le temps personnel...

Moribonde toute de même l'Université.

30.10.2025 15:53 — 👍 4    🔁 3    💬 0    📌 0
Sur l’existence d’un groupe social des femmes somaliennes :

13. Il ressort des sources publiques disponibles, notamment de la note d’orientation pour la Somalie de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA), publiée le 2 octobre 2025, et du rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) (...), publié en septembre 2022, que la Somalie est l’un des pays du monde où les inégalités entre les hommes et les femmes sont les plus marquées et où les violences envers les femmes sont décrites comme omniprésentes. (...)

17. Enfin, des zones rurales du centre et du sud du pays ne sont pas administrées par l’Etat somalien mais se trouvent actuellement placées, de fait, sous le contrôle de la milice rebelle Al-Shabaab qui applique strictement sa conception rigoriste de la charia et entrave encore davantage les droits des femmes somaliennes, comme le relève la note d’orientation pour la Somalie déjà citée. Ainsi, les femmes sont contraintes de respecter un code vestimentaire spécifique et strict et d’être accompagnées d’un tuteur masculin lors de leurs déplacements. La milice Al-Shabaab impose également une stricte séparation entre les hommes et les femmes dans la sphère publique et utilise la violence sexuelle comme stratégie visant à contrôler les communautés dans ces zones. Le rapport de la MANUSOM et du Haut-Commissariat souligne également que des femmes sont enlevées et forcées d’épouser des combattants en guise de récompense et d’incitation pour les nouvelles recrues et que des femmes sont réduites en esclavage sexuel par la milice Al-Shabaab.

18. Il résulte de cet ensemble composite de normes juridiques, sociales et morales que les femmes somaliennes sont, dans leur ensemble, perçues d’une manière différente par la société environnante qui coïncide avec l’ensemble de la Somalie. Elles doivent, dans ces conditions, être considérées comme appartenant à « un certain groupe social ».

Sur l’existence d’un groupe social des femmes somaliennes : 13. Il ressort des sources publiques disponibles, notamment de la note d’orientation pour la Somalie de l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA), publiée le 2 octobre 2025, et du rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) (...), publié en septembre 2022, que la Somalie est l’un des pays du monde où les inégalités entre les hommes et les femmes sont les plus marquées et où les violences envers les femmes sont décrites comme omniprésentes. (...) 17. Enfin, des zones rurales du centre et du sud du pays ne sont pas administrées par l’Etat somalien mais se trouvent actuellement placées, de fait, sous le contrôle de la milice rebelle Al-Shabaab qui applique strictement sa conception rigoriste de la charia et entrave encore davantage les droits des femmes somaliennes, comme le relève la note d’orientation pour la Somalie déjà citée. Ainsi, les femmes sont contraintes de respecter un code vestimentaire spécifique et strict et d’être accompagnées d’un tuteur masculin lors de leurs déplacements. La milice Al-Shabaab impose également une stricte séparation entre les hommes et les femmes dans la sphère publique et utilise la violence sexuelle comme stratégie visant à contrôler les communautés dans ces zones. Le rapport de la MANUSOM et du Haut-Commissariat souligne également que des femmes sont enlevées et forcées d’épouser des combattants en guise de récompense et d’incitation pour les nouvelles recrues et que des femmes sont réduites en esclavage sexuel par la milice Al-Shabaab. 18. Il résulte de cet ensemble composite de normes juridiques, sociales et morales que les femmes somaliennes sont, dans leur ensemble, perçues d’une manière différente par la société environnante qui coïncide avec l’ensemble de la Somalie. Elles doivent, dans ces conditions, être considérées comme appartenant à « un certain groupe social ».

Asile & droits des femmes : La CNDA juge que l’ensemble des femmes & jeunes filles somaliennes relèvent en soi d'un « groupe social » (Convention de Genève).

Elles doivent donc être protégées comme réfugiées.

Et ce, du fait des persécutions & violences massives contre elles.

=> bit.ly/4hAaHWz

30.10.2025 15:47 — 👍 27    🔁 8    💬 0    📌 0
Post image Post image Post image 26.10.2025 17:08 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
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Tu lis le dernier Astérix, et paf !

26.10.2025 07:53 — 👍 2    🔁 0    💬 1    📌 0

J'avais finalement pris mes billets, mais une tempête aura finalement eu raison de ma présence à Paris 😬

22.10.2025 13:36 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0
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Baisse de financements, ingérences étrangères... La liberté des chercheurs de plus en plus menacée en France Cette enquête, lancée début 2024 à l'initiative des représentants des universités françaises, est dense, précise et dresse un constat sévère, en parlant de "maccarthysme contemporain".
15.10.2025 12:56 — 👍 0    🔁 1    💬 0    📌 0

Billets de train toujours en suspens…

12.10.2025 18:48 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 1

Je dois me rendre à l'Assemblée nationale fin du mois d'octobre.
Je prends les billets de train ou pas ? 😬

06.10.2025 12:45 — 👍 1    🔁 0    💬 1    📌 1

Non, pour celui qui va commencer (ce qui est mieux tout de même)

30.09.2025 17:21 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0

1 papier sur 4 à rendre pour ce mois transmis (avec un jour d'avance 🎉).
Plus que 3 (avec du handicap, des violences conjugales et de l'actualité en discrimination)

Cette rentrée aura ma peau.

30.09.2025 15:02 — 👍 3    🔁 0    💬 1    📌 0
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Nouvelle semaine, changement temporaire de lieu de travail

29.09.2025 08:25 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0

Et c'est reparti pour de l'analyse de décisions du TA et du CE.
Casquette de publiciste pour aujourd'hui.

24.09.2025 11:34 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
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a cat is laying on its back on a wooden floor next to a radiator . ALT: a cat is laying on its back on a wooden floor next to a radiator .

Pardon, mais le mur de la rentrée il s'arrête quand ?
Parce que là, c'est tout de même tendu (état de fatigue équivalent à celui du mois de mai...).

23.09.2025 15:52 — 👍 1    🔁 1    💬 0    📌 0
Les autorités italiennes ont failli à protéger une femme,
victime de violences domestiques, en minimisant systématiquement
ses plaintes et en banalisant sa parole
L’affaire Scuderoni c. Italie (requête no 6045/24) concerne des violences domestiques subies par une
femme pendant neuf mois à la suite de sa rupture avec son compagnon.
Dans son arrêt de chambre1, rendu ce jour dans cette affaire, la Cour européenne des droits de
l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu violation des articles 3 (interdiction des mauvais traitements)
et 8 (droit au respect de la vie privée et de la correspondance) de la Convention européenne des
droits de l’homme.
La Cour juge en particulier que les autorités ont manqué à leur devoir d’effectuer une évaluation
immédiate et proactive du risque de récidive de la violence commise à l’encontre de la requérante par
son ex-compagnon. En particulier, l'ordonnance de protection demandée par la requérante a été
refusée sans qu'aucune évaluation du risque n'ait été réalisée et l’audience devant la juridiction civile
a été fixée neuf mois après sa demande urgente. De plus, un délai de deux mois s’est écoulé avant
que la plainte pénale de la requérante soit enregistrée.
La Cour estime également que, compte tenu de la manière dont les autorités ont traité les éléments
devant elles faisant état de violences conjugales contre la requérante, les autorités internes n’ont pas
tenu compte, dans le cadre de l’enquête pénale, du problème spécifique de la violence domestique
et qu’en procédant ainsi, elles ont failli à leur obligation de donner une réponse proportionnée à la
gravité des faits dénoncés par la requérante. Les juridiction internes n’ont pas fait d’effort sérieux
pour obtenir une vision globale de la situation de la requérante, ce qui est pourtant requis dans ce
type d’affaires. (...)

Les autorités italiennes ont failli à protéger une femme, victime de violences domestiques, en minimisant systématiquement ses plaintes et en banalisant sa parole L’affaire Scuderoni c. Italie (requête no 6045/24) concerne des violences domestiques subies par une femme pendant neuf mois à la suite de sa rupture avec son compagnon. Dans son arrêt de chambre1, rendu ce jour dans cette affaire, la Cour européenne des droits de l’homme dit, à l’unanimité, qu’il y a eu violation des articles 3 (interdiction des mauvais traitements) et 8 (droit au respect de la vie privée et de la correspondance) de la Convention européenne des droits de l’homme. La Cour juge en particulier que les autorités ont manqué à leur devoir d’effectuer une évaluation immédiate et proactive du risque de récidive de la violence commise à l’encontre de la requérante par son ex-compagnon. En particulier, l'ordonnance de protection demandée par la requérante a été refusée sans qu'aucune évaluation du risque n'ait été réalisée et l’audience devant la juridiction civile a été fixée neuf mois après sa demande urgente. De plus, un délai de deux mois s’est écoulé avant que la plainte pénale de la requérante soit enregistrée. La Cour estime également que, compte tenu de la manière dont les autorités ont traité les éléments devant elles faisant état de violences conjugales contre la requérante, les autorités internes n’ont pas tenu compte, dans le cadre de l’enquête pénale, du problème spécifique de la violence domestique et qu’en procédant ainsi, elles ont failli à leur obligation de donner une réponse proportionnée à la gravité des faits dénoncés par la requérante. Les juridiction internes n’ont pas fait d’effort sérieux pour obtenir une vision globale de la situation de la requérante, ce qui est pourtant requis dans ce type d’affaires. (...)

Violences conjugales : Une réaction inappropriée des autorités judiciaires viole la CEDH.

En particulier car elles ont :
- Tardé à tenir des audiences;
- Minimisé les risques de violence;
- Déconsidéré la parole de la victime;
- Ignoré les spécificités des violences domestiques.

=> bit.ly/4pzNcAf

23.09.2025 12:25 — 👍 27    🔁 23    💬 1    📌 0
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Retrouvez en ligne les actes des 1ères Rencontres doctorales de l'école doctorale Gouvernance des institutions et des organisations avec les contributions de juristes, économistes et gestionnaires.

www.unilim.fr/ebooks/1496

23.09.2025 07:43 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
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Petite auto-promo (pour rappeler que je suis privatiste initialement ;)).

22.09.2025 12:51 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
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Chasse aux « wokes » : comment les polémiques de ces dernières années ont épuisé les universitaires Coupes de subventions, cabales médiatiques… En France aussi, les universitaires sont attaqués par des forces conservatrices. Au point de créer un climat d’usure et d’autocensure dans les campus et les...

Dans le cadre d’une étude qu’il conduit sur les attaques aux libertés académiques, Pierre-Nicolas Baudot a dénombré plus de 70 livres consacrés à la "menace wokiste", publiés entre 2020 et 2023. "Si tous ne se vendent pas très bien, ils disposent d’une couverture médiatique très importante."

16.09.2025 04:41 — 👍 316    🔁 154    💬 5    📌 9

Obligation de mettre en place des aménagements raisonnables en matière de handicap
+
Discriminations indirectes
+
Discrimination par association (qui touche les proches du porteur du motif).
=
Discrimination positive par association

11.09.2025 08:38 — 👍 2    🔁 0    💬 0    📌 0

Je dois avouer que j'avais raté cette modification : taux individualisé par défaut dorénavant.
Une excellente chose concernant les questions d'emprise économique au sein des couples.

10.09.2025 12:50 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0

Meme chose ! Avec, ensuite, entrer et sortir d’une pièce. Ah, et aussi visualiser un lapin rose courant puis sautant sur nos genoux. Grand moment…

06.09.2025 21:37 — 👍 3    🔁 0    💬 2    📌 0
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Eh bien !
Violation vie privée et traitement inhumains.
Victimisation secondaire et contrôle coercitif.
Cadre légal insuffisant et application défaillante.
Une claque pour la France concernant les VSS.

04.09.2025 08:08 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
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a woman is sitting on a bed with a pile of papers on it . ALT: a woman is sitting on a bed with a pile of papers on it .

Violente cette rentrée

01.09.2025 09:00 — 👍 0    🔁 0    💬 0    📌 0

Magnifique nouvelle !

01.09.2025 08:49 — 👍 1    🔁 0    💬 0    📌 0
» Les femmes, un certain groupe social ? | Revue des droits et libertés fondamentaux

“Les femmes, un certain groupe social ?”, Dossier spécial Femmes étrangères et précarité juridique, Revue des droits et libertés fondamentaux, 2025, chronique n° 50

revuedlf.com/droit-intern....

28.08.2025 08:59 — 👍 2    🔁 1    💬 0    📌 0

Oui ;)

25.08.2025 20:44 — 👍 2    🔁 0    💬 0    📌 0

Il me semble que le terme a été construit initialement sur une problématique raciale (entre femmes), puis les hommes blancs s’en sont emparés pour dénigré certaines femmes (et j’ai l’impression que cents toutes les femmes maintenant par extension sexiste).

25.08.2025 20:31 — 👍 3    🔁 0    💬 1    📌 0
Post image 25.08.2025 13:37 — 👍 3    🔁 0    💬 0    📌 0

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