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significative.

A l'inverse, Boutin est quasiment inexistante, autour de 1%, dans les larges pans du pays sans pratique catholiques marquée.

Le cas le plus archétypal reste évidemment la banlieue parisienne, avec des scores particulièrement élevés dans les zones des Yvelines les plus conservatrices et catholiques : 6% à Rambouillet, 4% à Saint Germain en Laye et bien sûr, près de 8% à Versailles, son meilleur score du pays dans une

Massif Central, Forez, Drôme des Collines, campagne Alsacienne, Charolais ...

Dans les espaces urbains, Boutin réalise ses meilleurs scores dans les périphéries aisées et marquées par le conservatisme religieux. On peut citer les Monts d'Or autour de Lyon, Bondues à Lille ...

On remarque donc évidemment l'Ouest intérieur, principal zone de surperformance de Boutin avec des scores allant jusqu'à 3-4% dans la Mayenne rurale et le bocage vendéen, dépassant même les 5% dans quelques communes rurales isolées.

S'y ajoutent l'ensemble des zones de pratique catholique ancrée :

Cette variable est évidemment celle de la pratique religieuse catholique. Le score Boutin reprend quasi parfaitement la structure religieuse du pays telle qu'elle existait à ce moment là (et existe toujours d'ailleurs, le catholicisme ayant peu évolué depuis).

La carte du score de Christine Boutin en 2002. Ayant obtenu 1,2% des suffrages au niveau national, elle représente le cas assez unique sous la 5e République d'être la candidate d'un parti explicitement religieux.

Sa carte est l'archétype du vote déterminé par une unique variable

son implantation personnelle à Belfort, qui se répercute dans toute la région Franche-Comté.

dans les campagnes de l'Est que dans les campagnes de l'Ouest, avec un point particulièrement bas dans les campagnes démocrates-chrétiennes de l'Ouest intérieur.

Le vote Chevènement est donc principalement structuré par un clivage urbain rural très fort, une légère division Est/Ouest et enfin

l'Île de France : l'agglomération parisienne constitue un gros bastion , faisant de la région le 2e principal point d'appui du vote Chevènement du pays après la Franche-Comté.

On remarque enfin une légère division Est/Ouest. Elle est surtout notable en zone rurale : Chévènement est plus fort

correspondant aux aires urbaines, et ce quelle que soit leur taille : grande métropoles (Nantes, Lyon, Toulouse ...), villes moyennes (Le Mans, Limoges, Arras ...) et même petites villes ou préfectures (Chaumont, Laon, Blois ...). Ce phénomène s'observe à très grande échelle au niveau de

départements de l'Ain et de l'Isère.

A cet effet personnel, s'ajoute une grosse division urbain/rural : Chevènement est systématiquement plus fort dans les cœurs urbains que dans les campagnes les entourant. On remarque ainsi les bastions Chevènement comme autant de points sur la carte

On voit une carte assez originale, que l'on n'a pas vraiment revu depuis. Les bastions Chevènement sont d'abord centré sur Belfort et la Franche Comté, où il est élu. On voit bien les frontières administratives de la région. Cette force s'étend aussi à proximité sur le sud de l'Alsace et les

On voit ainsi des catégories socio-culturelles se dégager pour chaque candidats : bourgeoisie pour Madelin, classes moyennes urbaines et diplômées pour Chevènement, ouvriers agricoles et industriels pour Laguiller ... Qui ne se remarquent pas forcément avec les gros candidats.

Laguiller (5,7% ; révolutionnaire) est la première option dans de nombreuses communes rurales et dans des villes industrielles ouvrières (Clermont, Cherbourg, Le Mans ...). De manière générale, on remarque une coupure nord-sud, avec Laguiller bien plus présente au nord

Besancenot (4,3% ; alternatif) est la première option dans des communes rurales dispersées, mais avec des concentrations en Bretagne, dans les Alpes ou les Pyrénées. Des régions d'une gauche "alternative", régionaliste et écologiste (comme la ville de Millau semble le souligner).

Hue (3,4% ; communiste) reprend la carte des bastions traditionnels du PCF : Centre Ouest (du Limousin au Bourbonnais), Trégor, Cévennes, Bassin minier du Nord, communes populaires de la banlieue parisienne, marseillaise ou rouennaise.

Mamère (5,3% ; écologiste) est en tête dans quasiment toutes les grandes villes (Lille, Strasbourg, Nantes, Aix en Provence ...), ainsi que dans leurs banlieues proches aisées et diplômées. S'y ajoute les bastions écolos traditionnels : Alsace, Alpes, Bretagne ...

Taubira (2,3% ; radicale de gauche) est la première petite candidate dans plusieurs villes populaires d'Île de France, notamment avec une forte communauté ultramarine (Créteil, Gonesse, Villepinte ...), ainsi que dans plusieurs petite commune de Haute Corse (forte présence PRG).

Chevènement (5,3% ; social-républicain) est marqué par 2 types de territoires : son bastion personnel de Belfort (étendu à toute la Franche Comté). Ainsi que les périphéries urbaines : en Île de France, à l'Est de Lyon, plusieurs villes moyennes (Nîme, Montauban, Dijon, Metz ...)

Saint Josse (4,2% ; chasseur) est premier dans un très grand nombre de communes. On y retrouve l'ensemble des zones rurales, mais souvent centré sur des zones de chasse : Sud-Ouest (Médoc et Landes), Nord-ouest (Baie de Somme, Marais du Cotentin) ... Toutes les campagnes y sont.

Madelin (Libéral ; 3,9%) est premier dans les territoires aisés : zones bourgeoises (Ouest Parisien, Alpes, Côte d'Azur ...), vignobles (Beaujolais, Alsace ...). Mais aussi campagnes marquées à droite (Aubrac, Mayenne), et sa propre circonscription (sud de l’Ile et Vilaine).

Boutin (Catholique ; 1,3%) est en tête à Versailles, dans quelques communes rurales de l'Ouest (Maine et Loire, Mayenne) ainsi que dans des communes dispersées un peu partout, dont des territoires pratiquants (Drôme des Collines ...), mais généralement dans l'Est quand même.

Mégret (extrême droite ; 2,3%) est le premier des candidats dans les Bouches du Rhône (et un peu le Vaucluse), notamment autour de l'étang de Berre (sa femme étant maire de Vitrolles), en Alsace (où il obtient de très bons scores), et de manière dispersée dans le Nord-Est.

Aujourd'hui, la carte du petit candidat en tête en 2002 (à partir de 6% et en dessous). Elle permet de dessiner une carte politique intéressante, un peu différente de celle des candidats arrivés en tête, mais avec quelques similitudes et des enseignements. ⬇️

Oui, il faut célébrer la chute d'Assad. Ça ne veut pas dire être naïf sur le futur de la Syrie. Assad, c'était pas juste un "régime laïc un peu musclé". C'était une des pires dictatures du monde contemporain. Parmi la myriade de groupes, seul Daech rivalisait en terme d'horreur.

Après 13 ans de souffrance et de massacre, le régime Assad est enfin tombé. Alors oui, il faut voir qui le remplace et si c'est la fin de la guerre. Mais pour les syriens, Assad avait mis la barre tellement bas qu'il est quasiment certain que ce qui suivra sera une amélioration.

Il y a des gens qui sont sincèrement persuadés qu'un mec qui soutient ouvertement des régimes autoritaires, qui ne tolère aucune divergence interne et qui est obsédé par la présidentielle va mettre en place une 6e république parlementaire et participative. Ça me fascine.

Manifestement, les derniers mois ont bien diminué la popularité d'une majorité relative ou d'une coalition au sein de l'opinion. Pas encore de données sur la proportionnelle et sa popularité, mais probable qu'elle suive le même chemin.

Michigan, Wisconsin) et en Floride (si on la considère encore comme tel).

Enfin, des états comme le Colorado ou l'Ohio ne sont plus des swing states, à cause de ces évolutions.

et reculent chez les autres, en particulier les non-blancs.

A long terme, cela est très porteur pour eux dans des swing states comme la Géorgie ou l'Arizona (et plus loin encore au Texas). C'est par contre bien plus compliqué dans des swing states comme le trio des Grands Lac (Pennsylvanie,