Jonathan Richboy

28 jours plus tard est peut être devenu un film culte, il n’en reste pas moins un pur film de golmons

Le son était crado malheureusement on n’entendait pas les voix et les notes graves saturaient l’ensemble

Hanté depuis dix jours par ce merveilleux film, peut-être le plus beau de son auteur : La Griffe du passé (Jacques Tourneur, 1947)

Années 2020 so far

1. Spencer (Larraín)
2. Le Grand Mouvement (Russo)
3. La Femme qui s'est enfuie (HSS)
4. First Cow (Reichardt)
5. Tardes de soledad (Serra)
6. L'été dernier (Breillat)
7. Memoria (Weerasethakul)
8. Ham On Rye (Taormina)
9. Lovers Rock (McQueen)
10. Les choses qu'on dit (Mouret)

Le mal vient d'un passé qui ressurgit - et dans une même logique c'est l'arrière plan qui impose sa fatalité dans La Griffe du passé (Jacques Tourneur, 1947)

Pourtant son cinéma a changé parce qu'il est devenu expérimental et mal-aimable alors qu'il glissait sur la pente du cool et la récupération éternellement teenage - je trouve que The French Dispatch et Asteroid City sont ces films les plus passionnants (et les moins bons Darjeeling & Vie Aquatique)

Je n'ai pas vu grand monde parler de ce beau film d'horreur, beau à pleurer, porté par une tristesse infinie que nous rappelle son titre original "El Llanto" - un cri de larmes - et en français Les Maudites de Pedro Martin-Calero

Fish Tank et ses échos de lumières et de couleurs, c'est un film touché par la grâce à ce niveau

Lundi au charbon

Hahaha

Lyna*

L’INA Khoudri*

Si Lina Khoudri a vraiment 32 ans alors c’est un cas à la Benjamin Button

Tout ce qui peut te faire plaisir

J'ai déjà eu des posts avec les photos cachées c'est peut être automatique

Je vis la fast life tu sais

Aucune idée de comment faire ça - je ne sais pas si le film fout vraiment les jetons mais il y a ce plaisir inouï de la matière, d'une horreur qui se touche, qui se ressent et qui se fabrique c'est très beau je trouve

Je me rappelle de temps en temps de l'existence de ce réseau fantôme

Grand silence dans l'open space aujourd'hui, on sent que Roland Garros a commencé

Enfin quelqu'un d'honnête

L'horreur est histoire de couleurs et de matières dans From Beyond de Stuart Gordon

Le poids du corps, la gravité, le vertige, tout ce qui importe encombre dans ce film qui cherche à regarder plus haut, plus loin que tous les hommes : The Devil’s Bath (Severin Fiala & Veronika Franz, 2024)

La fin de The Devil’s Bath transforme le film en petit chef d’œuvre du folk horror - cette fin ce n’est ni une explosion de violence ni un retournement de la situation : c’est la fête, l’horreur dans ce qu’elle a de plus banal, rien d’autre que la croyance soulagée d’un ailleurs

mélange de folk horror, de fable politique, d’inserts poétiques et cruels etc. Les symboles explosent de partout et, ce qui rend le film indigeste, tout y est mis à la même échelle, chaque idée à la suite de l’autre, dans ce non-traitement du temps qui est terrible. 2/2

J’ai entendu quelques éloges de Harvest mais le film m’a déçu. Il ne traite pas le temps, à tel point qu’il n’a aucun rythme, ni lent ni nerveux ni rien : le film reste seulement l’esclave de son récit. Ensuite parce que ce récit est sursignifiant, on est plongés dans un... 1/2

Echanger les "bouleversant" et "terrifiant" des affiches de ciné par un bon vieux : "ce film me donne envie d'avancer la date du jugement dernier"

Un peu de fatalité avec Douglas Sirk

Ecrit sur du vent (Douglas Sirk, 1956)

Finir son film sur le gros puit de pétrole de Papa dans les mains c'est clairement un geste de maître

Tout est là dès l'intro d'Ecrit sur du Vent : la violence exacerbée, les couleurs percutantes, les puits de pétrole et la maison bourgeoise en toile de fond. Encore plus belles ces feuilles d'automne qui volent et fouettent les visages : le mélodrame vu comme une peinture

Either/Or, à mes yeux toujours l'album des changements et des grandes décisions