Fabrice Lenglart

De l'importance du respect de l'indépendance professionnelle dans la production des statistiques publiques, pour le bon fonctionnement d'une démocratie.
En FR et dans tous les pays de l'UE, ce respect est inscrit dans un code de bonne pratique et garanti par un règlement européen.

Pas tous, loin de là. Pensez à tous les autoentrepreneurs, beaucoup d'entre eux ont de faibles revenus. Lisez l'étude si vous avez un peu de temps, elle est évidemment plus riche que ce que j'ai cherché à résumer...

Par rapport aux personnes sans ascendance migratoire directe, les descendants d’immigrés ont un peu plus de chances d’avoir une mobilité ascendante, contrairement aux immigrés qui en ont près de 2 fois moins. (7/7)

Par rapport au père (indépendant ou salarié), les personnes diplômées supérieur long (bac+3 ou plus) ont 6 fois plus de chances que les diplômés d’un bac d'être en mobilité ascendante. Les H ont 1,7 fois plus de chances que les F. (6/7)

Les salariés sont plus souvent en ascension sociale : 53 % des salariés sont en mobilité ascendante par rapport à leur mère, contre 42 % des indépendants. Par rapport au père, ces parts respectives sont de 38 % et 29 %. (5/7)

La proba d’être indépendant est 2,3 fois plus élevée pour les fils de pères indépendants que de pères salariés, et 1,7 fois plus élevée pour les filles de mères indépendantes que de mères salariées. Ce tropisme est encore renforcé lorsque les deux parents sont indépendants. (4/7)

D’une génération à l’autre, le niveau de qualif des emplois a progressé. Donc la mobilité sociale ascendante est la + fréquente : 48 % des F en mobilité ascendante par rapport à leur mère (18% en mobilité descendante) et 39 % des H par rapport à leur père (24% descendante). (3/7)

En FR en 2023-24, 20M d’individus de 35 à 59 ans en emploi et dont au moins un parent a travaillé : 17,5M salariés (26% en emploi de niveau supérieur, 23% intermédiaire, 29% qualifié et 22% peu qualifié) et 2,5M indépendants (24%, 26%, 22% et 29% de supérieur à peu qualif) (2/7)

Étude inédite de @Insee.fr : mesurer la mobilité sociale de parents à enfants en incluant dans l’analyse le statut d’emploi (indépendant ou salarié). À lire ! (1/7)
insee.fr/fr/statistiq...

Bravo à la Drees, qui publie pour la 1ère fois de 1ers résultats sur l'activité et la situation financière des hôpitaux sur l'année écoulée (2024 donc), qlq semaines seulement après son ouvrage de référence sur les établissements de santé en 2023.
drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications...

Oui, abonnez-vous.

L'ouvrage annuel de référence de la DREES sur les établissements de santé vient de sortir.

Carte : écarts départementaux de mortalité toutes causes par rapport à la moyenne nationale en 2023

La DREES, CépiDc-@inserm.fr et @santepubliquefrance.fr analysent les causes médicales de décès des personnes résidentes et décédées en France en 2023. A découvrir ici ➡️ swll.to/kN6ULo

@insee.fr vient de publier les résultats de l'enquête qui fournit les chiffres de référence sur les inégalités de niveau de vie dans notre pays. Ces inégalités s'accroissent fortement et le taux de pauvreté atteint son niveau le plus élevé depuis 30 ans.
insee.fr/fr/statistiq...

La forte concentration de certains de ces facteurs de risque chez les femmes de moins de 30 ans pourrait partiellement expliquer leur surrisque de dépression. (5/5)

Facteurs de risque syndrome dépressif: discriminations subies (âge, sexe, origine, poids, handicap), homo/bisexualité, exposition aux écrans + de 4h/j hors raisons pro, compulser réseaux sociaux au - 1 fois/h, difficultés financières, isolement social, maladie chronique. Et... (4/5)

Soins de santé mentale : une baisse du recours chez le médecin généraliste mais une hausse du recours chez les psychiatres et les psychologues (3/5)

Progression des pensées suicidaires entre 2020 et 2022, particulièrement marquée chez les femmes de moins de 25 ans. Pourquoi plus les jeunes femmes ? Suivez ce fil jusqu'au bout... (2/5)

Santé mentale : étude @drees-sante-social.bsky.social à partir des 64k répondants à l'enquête Epicov de 2020 à 2022 représentatifs pop FR des 15 ans et +. Syndromes dépressifs, pensées suicidaires : quels facteurs de risques identifiés ? Lisez (1/5)
drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications...

Après -3,9% en mars 2024 (plus forte baisse en GA depuis création en 2016), le nb de foyers allocataires de la prime d’activité augmente de 2,9% en mars25 en GA, à 4,69M.
Poursuite de la baisse du nombre d’allocataires des aides au logement (-1,1% GA en mars25) à 5,62M. (4/4)

Remontée du nb de bénéficiaires de l’ASS depuis la mi2024, à 274k en fév25 (+8,9%) pour retrouver son niveau de fév23.
Baisse du nb de bénéficiaires du contrat d’engagement jeune (CEJ) : 164k en fév25 (-16,8% en GA). 2 jeunes en CEJ sur 3 touchent une allocation mensuelle. (3/4)

Forte progression des BAAH (+3,8 % en GA en mars25) à 1,35M, portée par les BAAH2 (+6,0%) dont le nb excède celui des BAAH1 depuis janv23. L’augmentation annuelle était de +5% suite à la déconjugalisation entre oct23 et sept24, mais de +3% en 2022 et +2% sur 2017-2021. (2/4)

Tableau de bord @drees-sante-social.bsky.social‬
nb de bénéficiaires de prestations de solidarité (RSA, prime d'activité, alloc logement, ASS, AAH...) à mars25.
1,83M de BRSA : stable sur un an (-0,1% glissement annuel (GA)) (1/4)
drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-d...

@fabricelenglart.bsky.social qui va débarquer à l'INSEE pile au moment de la diffusion des données du RP 2022

Effectifs de retraités et montants des pensions :
‪@drees-sante-social.bsky.social‬ met à disposition les données 2023.
Fin 2023, 17,2M de retraités de droit direct, dont 780k primoliquidants. Plus 900k personnes n’ayant qu’une pension de réversion.
drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-d...

La ‪Drees c'est quoi? C'est en quelque sorte l'Insee pour les statistiques et les études sur la santé et les solidarités (retraites, famille, protection de l'enfance, exclusion, handicap perte d'autonomie).
Consultez notre dernier rapport d'activité.
drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications...

42% des jeunes de 15 à 24 ans portent des lunettes ou des lentilles correctrices : 1 jeune fille sur 2 et 1 jeune garçon sur 3. L’écart entre femmes et hommes subsiste au-delà de 25 ans et chute aux alentours de 45-50 ans, avec l’apparition des troubles de la vision de près (presbytie). (6/6)

1 jeune sur 4 fume du tabac, 17 % quotidiennement et 9 % occasionnellement. En forte hausse avec âge 1 jeune sur 5entre 15 et 19 ans et plus d’1 jeune sur 3 entre 20 et 24 ans. Quant à la cigarette électronique, son utilisation concerne 8 % des jeunes. (5/6)

7 jeunes de 15 à 24 ans sur 10 déclarent avoir consommé des boissons alcoolisées au cours des 12 derniers mois. Près d’1 jeune sur 2 déclare avoir consommé six verres ou plus au cours d’une même occasion (alcoolisation ponctuelle importante). (4/6)

12 % des 15-24 ans blessés dans un accident en pratiquant un loisir au cours des 12 derniers mois. Cette part est presque deux fois plus élevée chez les 15-19 ans que chez les 20-24 ans (15% contre 8%) . Jeunes hommes 2 fois plus concernés que jeunes filles. (3/6)