Paul Jouen

👉 Risking damage to moderate conservatism and mainstream religious institutions

4/ Aligning the far right has raised concerning about legitimatizing extremism views and deepening polarization around sensitive topics, like reproductive rights.

…And polling shows little backing for either the conservative political or strict catholic positions. Raising questions about whether such moves represents the country’s democratic will.

3/ The broader public (including most German Catholics and Protestants) increasingly supports more liberal views on abortion laws…

2/ Many within the Catholic Church (including lay Catholic Leader) opposed making abortion the sole focus on the judge’s appointment and condemned inaccurate attacks on the candidate - noting that the church itself has differentiates positions about abortion’s legal treatment.

Interesting point.
Some thoughts:
1/ Some critics might argue that conservatives siding with the far right undermines the principle of judicial independence and exposes Germany’s courts to a politicization. Especially when appointments revolve around single-issue debates like abortion.

4/ Risque de débordement violent: La hausse des actes criminels d'ED (incendies, agressions) augmente la pression sur les autorités, mais la gestion de ces actes reste difficile, notamment en raison de réseaux souterrains et d'une radicalisation qui n'est pas contenue seulement par la loi.

3/ Le poids des abstentions et désillusion politique: la désaffection pour les partis traditionnels alimente la montée de l'ED et pose un défi permanent aux systèmes démocratiques. L'AfD capte des électeurs issus d'abstentionnistes ou d'anciens électeurs de partis centristes.

Ces facteurs alimentent la base électorale de l'AfD et affaiblissement l'effet des mécanismes existants.

2/ Polarisation et fractures socio-économiques: la montée de l'ED est en partie due aux tensions structurelles. Insécurité économique, peur de la globalisation, désindustrialisation de certaines régions, et inquiétudes migratoires.

La radicalisation interne du parti ainsi que des discours codés (exploitation du symbolisme nazi) rendent difficile une lutte uniquement institutionnelle.

1/ Malgré la surveillance et le cordon sanitaire, l'AfD augmente ses voix. Notamment dans certains bastions industriels et ruraux en Allemagne de l'Est et même de l'Ouest. Où elle a triplé son score dans certaines régions (Ex: Rhénanie du Nord Westphalie aux élections communales dimanche dernier).

Mais leur efficacité est limitée ou connait un plafond.

4/ Surveillance et lutte contre les discours haineux: le cadre légal allemand - très strict en matière de discours de haine - permet des poursuites pénales contre les propos racistes ou antisémites. Étranglant en partie la rhétorique la plus virulente de l'ED.

3/ La culture politique du compromis: L'Allemagne dispose d'une culture politique forte de coalition et de compromis qui favorise des gouvernement stables multipartites. Permettant de limiter la polarisation extrême et de maintenir un consensus démocratique autour de valeurs fondamentales.

Excluant ainsi légalement et politiquement le parti d'ED du pouvoir et évitant qu'il ne puisse former une majorité ou un gouvernement. Même s'il gagne du terrain électoral.

2/ Le cordon sanitaire politique: une large coalitions de 'partis traditionnels' (CDU, CSU, SPD, Verts, FDP) refuse en général toute coopération gouvernementale avec l'AfD.

...ce qui leur permet de pratiquer une surveillance renforcée incluant écoutes et infiltrations dans ses rangs.

1/ Le classement de l'AfD comme mouvement extrémiste et surveillance accrue: l'Office fédéral de protection de la Constitution, les services de renseignement allemands, ont officiellement classés l'AfD comme un mouvement d'"ED extrémiste"...

Quand on regarde les quatre mécanismes contre l'extrême-droite, on peut se dire que l'ED gagne moins rapidement du terrain qu'en France mais on doit aussi voir que leur efficacité a ses limites.
Les quatre limites qui sont

3/ Ainsi, dire que le groupe gouvernemental français est arrivé ne reflète pas une "singularité" au sens d'un défaut démocratique - mais la spécifié où exécutif et législatif ne sont pas forcément alignés. Provoquant davantage de tensions et de crises politiques.

2/En 🇫🇷: le président est élu au suffrage universel direct. Indépendamment des élections législatives. Ce qui peut créer des dissociations entre majorité présidentielle et majorité parlementaire. Le PM nommé par le PR ne résulte pas forcément d'une majorité parlementaire stable.

⚫ Pourquoi la comparaison ne tient pas
1/ En 🇩🇪, le Chancelier est choisir PAR et RESPONSABLE devant le parlement. Ce qui reflète directement le rapport de force électoral. Ceci explique pourquoi le candidat du parti majoritaire ou la coalition arrive souvent en tête (ou gagne pour être plus précis)

🇫🇷: la culture politique française est plus centrée sur le leadership fort. Avec une personnalisation à la présidence. Mais aussi des oppositions plus virulentes et une instabilité parlementaire en cas d'absence de majorité claire.

⚫ Culture politique et gouvernance.
🇩🇪 : la culture politique allemande est marquée par la recherche du compromis et l'adaptation institutionnelle. Favorisant des coalitions stables malgré la pluralité des partis.

Mais aussi des tensions accrues lorsque la majorité parlementaire est fragmentée.

👉 La France a un système majoritaire à deux tours pour les législatives - créant des majoritaires souvent absolues mais peuvent aussi produire des majorités relatives et fragiles. Surtout avec la montée de blocs politiques concurrents. La présidentialisation favorise un exécutif fort.

⚫ Concernant le système électoral et les majorités
👉 L'Allemange utilise un scrutin proportionnel mixte, favorisant les coalitions multi-parties ET une culture du compromis. Le gouvernement se forme sur base d'un accord entre partis, ce qui renforce la stabilité même en cas de fragmentation.

Notamment en cas de cohabitation politique ou de majorité parlementaire fragmentée.

👉 En France, le PM est nommé par le PR (issu d'élections séparées, la présidentielle) - qui a un pouvoir exécutif FORT. Le PM dirige le gouvernement et est responsable devant l'AN. La France a un régime semi-présidentiel où le PR dispose d'une énorme marge de manoeuvre.