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Les prestataires sont payés à la seconde près.

Chaque jour gagné sur le cycle d'encaissement est une victoire.

Le résultat : entre 11 et 16 jours de décalage de trésorerie. Soit quasiment la moitié du mois !

Reprenez le contrôle avec @memo.bank :
- Prélèvements J+1
- Paiements instantanés

Le résultat ? Nos clients gagnent 9 jours sur leur BFR.

Le cas classique : je paie mes prestataires en début de mois en paiement classique, donc je dois prévoir de décaisser 1 à 5 jours avant l’échéance (en cas de week-end ou jour férié). Et je prélève mes clients en début de mois aussi, avec une réception des fonds à J+10.

Paiement J+1 jours ouvrés.
Prélèvements à J+10.

Le combo mortel pour le BFR ☠️ .

À moins que ? À moins que nous n’en soyons qu’au début d’un cycle beaucoup plus long qu’imaginé au départ ? À la différence d’autres industries, la transformation du monde financier n’est pas qu’une question de technologie…

[…] et les banques traditionnelles n'ont malheureusement pas vraiment fait l’effort de remplacer le pétrole par les données.

10 ans après, force est de constater que tout le monde avait tort. Les Fintechs ont grandi, mais n’ont pas remplacé les banques, le CEO de Revolut cherche à avoir une licence bancaire à tout prix, […]

Pour l’instant nous ne l’utilisons pas, mais y travaillons, et grâce au big data nous en tirerons une valeur exceptionnelle. Les startups ne seront jamais capables de nous battre sur ce terrain. »

« En tant que banque, nous servons des millions de particuliers et d’entreprises et nous brassons des milliards d’euros chaque jour. Ce dont vous ne vous rendez pas compte, c’est que nous sommes assis sur un tas d’or : les données de nos clients. …

Quand vint le moment pour lui de se défendre, il sortit alors sa carte joker, un argument que j’ai entendu à de nombreuses reprises par la suite. Un argument tellement répété qu’il est devenu un « classic move » : vous l’avez deviné, c’est le fameux *data-is-the-new-oil*.

Le dirigeant de grande banque n’en menait pas large face à ce qu’il faut bien appeler de l’arrogance. Cette menace qui pesait n’était pas prise à la légère — Rappelez-vous, à l’époque, les taxis avaient bloqué Paris, incendié des véhicules, et passé à tabac des chauffeurs Uber.

Certaines Fintechs seraient conçues, elles, pour servir de « Hub » entre tous ces services. Ainsi les clients auraient enfin accès aux meilleurs services financiers, dans un monde concurrentiel parfait.

Bref, le temps des vieilles banques poussiéreuses était compté.

La grande théorie d’alors était que les Fintechs allaient « unbundler » la banque. Plutôt qu’un gros monolithe, les Fintechs allaient se spécialiser chacune sur un segment précis.

À l’inverse, les Fintechs expliquaient qu’elles pouvaient mieux servir leurs clients, car elles n’avaient pas besoin d’agréments lourds, pas de legacy, et pouvaient s’adapter rapidement.

Les banques étaient trop grosses, trop lourdes, trop monolithiques, trop silotées, incapables de s’adapter à un monde qui changeait trop vite.

Les Fintechs, de leur côté, expliquaient que l’avenir n’était plus aux institutions financières monolithiques, mais aux startups légères et agiles.

Le propos des premiers était catégorique : les banques allaient mourir. Ça n’était qu’une question de temps. Elles étaient les derniers dinosaures d’un monde amené à être totalement « disrupté » par la météorite des Fintechs. C’était le sens de l’histoire.

Je n’étais pas dans l’industrie bancaire en 2015, mais cette scène m’avait marqué.

Une table ronde lors d’un évènement, mais une table ronde ambiance ring de boxe. D’un côté, des startupers « Fintech », et de l’autre le dirigeant d’une grande banque française.