AFR-PsyPol

🙌 N’hésitez pas à contacter les intervenant·es si vous souhaitez davantage d’informations !

💡 Aurélien Graton analyse l’impact politique et idéologique des cartes : loin d’être neutres, elles véhiculent des représentations du monde renforçant domination sociale, colonialité ou spécisme. Notamment, la source perçue (ONG vs institution publique) d'une carte modifie le jugement politique.

💡 Léa Melon étudie le lien entre identifications féministes et actions collectives :
– Une identité sécure favorise des actions non violentes.
– Le narcissisme collectif peut conduire à des actions non violentes comme violentes.

💡 @ferreirasylv1.bsky.social étudie deux formes de laïcité : l’historique et la nouvelle. Son étude montre que l’Orientation à la Dominance Sociale est reliée à la nouvelle laïcité, qui agit comme un mythe légitimateur renforçant les préjugés.

💡 Caleb Kayeye Ditono présente les biais cognitifs en politique (ex. biais de confirmation) et montre comment les réseaux sociaux les renforcent.
Il en souligne les conséquences et propose des pistes pour les limiter.

💡 Claire de Guillebon met en évidence que rédiger un essai où l’on défend une position contraire à la sienne réduit l’exposition sélective à l’information et favorise l’ouverture à une diversité de points de vue.

💡 Armand Bardeau souligne les défis méthodologiques du paradigme du raisonnement politiquement motivé.
Il propose de nouveaux designs expérimentaux (inductions, manipulations) pour identifier rigoureusement ces effets.

✨ Voici les points clés des présentations :

💡 @a-marie-sci.bsky.social montre que dire “moraliser la rationalité” est associé au partage de fake news hostiles. À l’inverse, l’humilité intellectuelle protège contre ce phénomène.

🎯 Retour sur la session 2 de Blitz – Processus Sociocognitifs

👉 Les intervenant·es ont montré comment biais cognitifs, raisonnements motivés, identités collectives, idéologies et même cartes influencent jugements politiques, actions collectives et légitimation des inégalités.

👉 Les panélistes concluent que la psychologie politique est un champ vivant, ouvert et passionnant. Un espace où les jeunes chercheur·es sont invité·es à s’ancrer dans leur discipline en restant ouvert·es à l’interdisciplinarité, pour mieux comprendre les grands enjeux politiques de notre temps.

« Il faut y croire ! On a des choses à dire collectivement : la polarisation affective, la question de la prise de décision dans un monde saturé d’info, parfois de mauvaises infos… Il faut y aller. Courage à tous les jeunes chercheur·es ! » (V. Tiberj)

✨ Conseils aux jeunes chercheur·euse·s
S’ancrer dans sa discipline d’origine est essentiel pour en maîtriser les forces et les limites — sans se fermer aux autres approches.
La psychologie est un domaine excitant, qui ouvre de nombreuses portes dans l’étude de nombreux phénomènes

« Les cultures disciplinaires, qui sont réelles, sont aussi souvent légitimes. Les barrières au dialogue interdisciplinaire sont difficiles à surmonter, mais elles doivent l’être. » (N. Jacquemet)

✨ Interdisciplinarité
Les spécificités disciplinaires sont légitimes et précieuses pour approfondir l’analyse des phénomènes. Le dialogue interdisciplinaire se construit via ces ancrages, qui s’enrichissent mutuellement.

« La méthode, c’est un moyen. Ce n’est pas une religion, ce n’est pas un dogme. » (O. Sarrasin)

✨ Méthodes
Il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » méthode : l’expérimentation, les enquêtes, la modélisation ou les statistiques se complètent et s’éclairent mutuellement. L’essentiel est d'apprivoiser plusieurs méthodes tout en reconnaissant les apports et limites de chaque approche.

« La psychologie politique, pour moi en tant que politiste, c’est se saisir des théories psychologiques et de la psychologie sociale pour traiter de questions qui ressortent du domaine de la science politique. » (S. Zmerli)

La psychologie politique ne se limite pas au vote ou aux décisions individuelles.
Elle englobe aussi les idéologies, les émotions, les rapports de pouvoir, le rôle des expert·es, la fabrique de l’opinion publique, les relations internationales, les politiques publiques, etc.

💡 Selon les intervenant·es :

✨La définition de la discipline est à élargir, à travers l’articulation de différents niveaux d’analyse.

Les processus politiques ne se comprennent pas uniquement par les biais individuels : l’appartenance aux groupes, institutions et communautés est centrale

🔎 Retour sur notre Table Ronde de la Journée d’Étude AFR-PsyPol

Immense merci à Nicolas Jacquemet, Oriane Sarrasin @orianesarrasin.bsky.social , Vincent Tiberj et Sonja Zmerli qui ont échangé autour de la définition de la psychologie politique, de ses méthodes et de son caractère interdisciplinaire

N’hésitez pas à contacter les intervenant·es si vous souhaitez davantage d’informations !

💡 Laudine Carbuccia montre que pour lutter contre les inégalités d’accès à la petite enfance, il est nécessaire de réduire aussi les coûts administratifs en accompagnant les individus, car une stratégie reposant uniquement sur l’information n’est pas suffisante.

💡 Camille Langlais rappelle que la crise climatique ne peut se comprendre uniquement à l’échelle individuelle : les niveaux idéologiques et collectifs sont centraux.

💡 Arnaud Sapin met en évidence que la colère liée à la crise climatique est une émotion morale associée aux comportements pro-environnementaux dans les études transversales, mais que ce lien disparaît dans les études longitudinales.

💡 Chloé MARIE décrit l’écriture inclusive comme à la fois une forme linguistique et une expression symbolique d’appartenance à un groupe. Le temps et la familiarité contribuent à rendre les attitudes plus favorables à son égard.

✨ Voici les points clés des présentations

💡 Julie Mellul souligne que ce n’est pas aux femmes de s’adapter au monde de la tech, mais bien à la culture organisationnelle de changer.

Les intervenant·es ont présenté leurs travaux qui éclairent sur la manière dont les environnements professionnels, les usages du langage, les émotions climatiques, les visions idéologiques et les politiques publiques influencent concrètement les comportements sociaux et politiques.

🎯 Retour sur la session Blitz 1 'Recherche appliquée' de notre Journée d'Étude

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💡 Louise Dujardin explique que l’intersectionnalité révèle la co-présence de plusieurs identités perçues comme incongruentes, une co-présence parfois valorisée, parfois sanctionnée.

N’hésitez pas à contacter les intervenant·es si vous souhaitez davantage d’informations !

💡 Cassandra Gedeon observe que, dès l’âge de trois ans, les enfants manifestent un favoritisme pour l’exogroupe valorisé par rapport à celui défavorisé, ce qui montre que les biais intergroupes s’installent très tôt.