Mais l'avenir est plus ouvert : on peut en effet compter sur les améliorations à l'étranger ou jouer sur la composition géographique.
16.07.2025 14:09 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0@christophe-gouel.bsky.social
Senior research fellow at @inrae-france.bsky.social and scientific advisor at @cepii-paris.bsky.social. Main interest: agricultural economics, environmental economics, and international trade. https://www.christophegouel.com/
Mais l'avenir est plus ouvert : on peut en effet compter sur les améliorations à l'étranger ou jouer sur la composition géographique.
16.07.2025 14:09 — 👍 1 🔁 0 💬 1 📌 0Mon point n'était pas assez clair : c'était avant tout un point factuel sur les émissions sur la période 2000-14, pour laquelle nous avons montré que la majorité de l'amélioration était d'origine étrangère.
16.07.2025 14:09 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0C'est mieux avec un graph visible:
16.07.2025 11:45 — 👍 0 🔁 0 💬 0 📌 0Pour en savoir plus :
Article complet (EN) : www.cepii.fr/CEPII/fr/pub...
Résumé court (FR) : www.cepii.fr/CEPII/fr/pub...
Pour conclure
- Entre 2000 et 2014, la France a découplé croissance et émissions, mais surtout sur les émissions territoriales.
- La faible réduction de l'empreinte est due à l'augmentation des émissions importées
- La réduction de l'empreinte française dépend de + en + des progrès à l'étranger.
Contribution cumulée à l'empreinte carbone française des importations de gaz à effet de serre en provenance de Chine
La Chine a joué un double rôle :
- Augmentation de l'empreinte via la composition géographique : +48 Mt
- Diminution via la baisse de son intensité émissive : -24 Mt
L'effet de composition géographique a, lui, augmenté l'empreinte de +18 %, via deux canaux :
- +7 % via une plus grande ouverture commerciale
- +11 % via une réorientation vers des pays plus émissifs (notamment la Chine avant 2008)
Origine géographique du changement d'intensité émissive
Un résultat fort : l'effet technique n'est pas d'origine nationale. Plus de la moitié de la réduction vient de progrès à l'étranger (notamment dans l'UE et en Chine).
16.07.2025 11:42 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0Contribution cumulée à l'empreinte carbone française
Deux déterminants principaux de l'évolution de l'empreinte :
(1) la baisse de l'intensité émissive (qui la réduit)
(2) la composition géographique des achats (qui l'augmente)
Le commerce a joué un rôle structurant dans l'évolution des émissions. Pour mieux le comprendre, nous utilisons une décomposition qui distingue
- les effets d'échelle (population, croissance)
- les effets de composition (structure sectorielle et géographique)
- l'effet technique (intensité émissive)
Contribution par pays à l'empreinte carbone de la France
D'où viennent ces émissions ?
15 % des autres pays européens. Mais ce qui augmente sur la période, c'est le rôle de la Chine et du reste du monde.
Importation de gaz à effet de serre en % de l'empreinte carbone
Quelle évolution entre 2000 et 2014 ?
Émissions territoriales : ↓ 18 %
Empreinte carbone : ↓ seulement 5 %
Pourquoi un tel écart ? Parce que les émissions incorporées dans les importations sont passées de 45 % à 54 % de l'empreinte totale.
Emissions et empreinte carbone de la France en 2014
D'abord un diagnostic : en 2014, la France est l'un des pays les plus "propres" pour son niveau de développement, en termes d'émissions domestiques et d'empreinte.
16.07.2025 11:42 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 1Avant de rentrer dans les résultats, pourquoi s'arrêter en 2014 ?
Parce que c'est la dernière année pour laquelle nous avons des tableaux entrée/sortie aux prix de l'année précédente, ce qui est nécessaire pour purger notre décomposition des effets prix.
Quel a été le rôle du commerce dans l'évolution de l'empreinte carbone française entre 2000 et 2014 ?
🧵 J'explore cette question dans un travail récent fait au @cepii-paris.bsky.social avec @pierrecotterlaz.bsky.social.
🆕 Lettre du CEPII "Comment le commerce international a façonné l’ #empreintecarbone de la France" de
@pierrecotterlaz.bsky.social et @christophe-gouel.bsky.social.
www.cepii.fr/CEPII/fr/pub...
#econsky #decarbonation #mondialisation ⤵️
Bottom line: If you're counting on uniform tariffs to drive climate gains—you might be chasing the wrong lever.
📄 Read the full paper:
www.cepii.fr/CEPII/fr/pub...
Or the slides: christophegouel.com/docs/carbon_...
What happens? The carbon bias disappears.
10.06.2025 11:52 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0This role justifies a closer look at this sector’s modeling. We extend the model to account for natural resource requirements in fossil extraction (i.e., an upward-sloping supply curve), a standard assumption in climate-focused models. This makes fossil fuel supply less responsive to tariff changes.
10.06.2025 11:52 — 👍 0 🔁 0 💬 1 📌 0Why? Because agricultural sectors—heavy emitters of non-CO₂ GHGs—face high tariffs, which goes against the initial story.
But fossil fuels remain central to the remaining bias.
We find that most of the bias stems from ultra-low tariffs on fossil fuels—not other brown sectors.
We go further. We:
- Expand the scope from CO₂ from combustion to all GHGs (including methane, nitrous oxide, etc.)
- Extend the dataset to cover 2007–2019
Result? The bias shrinks.
In our new @cepii-paris.bsky.social working paper—"Carbon bias of tariffs: Are fossil fuels the culprits?" (Bellora, @lionel-fontagne.bsky.social, Gouel & Salib)—we reassess this claim using the same trade model as the original study.
10.06.2025 11:52 — 👍 1 🔁 1 💬 1 📌 0Before Trump’s trade wars, global trade policy was more predictable—even if not perfect.
One oddity? A hidden climate distortion: dirty industries faced lower tariffs than cleaner ones (Shapiro 2021: doi.org/10.1093/qje/...).
Was this environmental bias real? We took a closer look.🧵